Dans cet essai mené aux États-Unis, 350 patients (âge moyen 66,5 ans) atteints de fibrillation atriale persistante ayant une indication à une première ablation par cathétérisme ont été randomisés pour bénéficier de cette ablation uniquement, ou d’une ablation associée à une alcoolisation de la veine de Marshall. Cette dernière technique a pour but l’atrophie de la veine et donc l’inhibition de l’activité électrique du ligament de Marshall. L’efficacité était jugée sur l’absence de fibrillation atriale ou de tachycardie atriale de plus de 30 secondes sans traitement antiarythmique aux 6e et 12e mois, ce qui a été observé chez 49,2 % des patients ayant bénéficié de l’alcoolisation de la veine de Marshall, contre 38 % dans le groupe « ablation seule ». Il n’a pas été observé de différence dans les événements indésirables.

S. Rivière déclare n'avoir aucun lien d'intérêts.

JAMA 2020;324:1620-8.Valderrábano M, Peterson LE, Swarup V, et al. Effect of catheter ablation with vein of Marshall ethanol infusion vs catheter ablation alone on persistent atrial fibrillation: the VENUS randomized clinical trial. PMID : 33107945.