La prise en charge en consultation d’un enfant allergique nécessite toujours de faire un bilan exhaustif de son environnement pour traquer le ou les allergènes responsables de ses symptômes.

Alors que l’éviction de l’allergène identifié est indiscutable, agir en amont pour prévenir la survenue du risque allergique semble peu efficace ; du moins sur le plan respiratoire. Si on ne peut pas éviter l’apparition de sensibilisations respiratoires, même par des mesures drastiques d’éviction des pneumallergènes dans l’environnement au domicile, des études récentes ont démontré l’efficacité d’une prévention primaire en allergie alimentaire.

Agir sur l’environnement de l’enfant, c’est tenir compte du milieu intérieur mais également extrafamilial, dans lesquels l’enfant évolue depuis sa naissance ; voire dès sa conception et pendant toute la grossesse où il est déjà exposé in utero à de multiples facteurs environnementaux, capables de générer une sensibilisation.

Une consultation spécialisée avec un allergologue permettra d’adapter au mieux les mesures efficaces à mettre en place et d’éviter d’en imposer certaines qui pourraient être inutiles.

 

C’est à lire dans : Bourrier T. L’enfant allergique et son environnement. Rev Prat 2020;70:453-9.

 

Alexandra Karsenty, La Revue du Praticien

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