Les « Parcours du cœur » sont une action organisée depuis plusieurs années par la FFC pour sensibiliser la population à l’importance de bouger quotidiennement : il s’agit, pendant plusieurs semaines, de comptabiliser ses pas journaliers et de les inscrire à un compteur collectif – un défi récompensé à la fin par l’obtention d’un diplôme.
Annulée en 2020 à cause du confinement, cette action reprend cette année sous forme digitale, sur la plateforme www.parcoursducoeurconnectes.fr, ouverte aux inscriptions à partir du 5 mars. Le coût de l’inscription s’élève à 2 € par personne et les participants reçoivent des e-dossards puis des e-diplômes téléchargeables sur la plateforme.
Une fois inscrits, les participants peuvent saisir le nombre de kilomètres parcourus par jour :
– soit via l’application ZapSports sur leur téléphone ;
– soit via leur montre connectée ou leur application habituelle, en se connectant ensuite à la plateforme en ligne pour saisir le nombre de kilomètres.
Les données de chacun sont ainsi comptabilisées puis ajoutées au compteur central qui agrège les performances de tous les autres participants, ce qui permettra à la FFC de révéler chaque semaine la distance parcourue par tous les participants ensemble.
L’idée est d’encourager les participants à saisir toute occasion dans le quotidien pour pratiquer une activité physique : emmener ses enfants à l’école à pied, promener son chien, faire ses courses, bouger chez soi, monter les escaliers, etc., afin de lutter contre les méfaits cardiovasculaires de la sédentarité.
« Les Parcours du Cœur connectés sont un excellent moyen de pratiquer une activité physique facilement et à son rythme. L’objectif n’est pas de participer à une compétition mais de s'inscrire dans une dynamique collective. Ainsi on prend soin de son cœur tout en prenant plaisir à le faire », déclare le Pr Alain Furber, président de la FFC.
Cette action est d’autant plus nécessaire que l’activité physique est globalement en recul depuis un an, à cause de la crise sanitaire : selon les données publiées en février dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire Covid-19 n° 3, durant le premier confinement, 49 % des hommes et 53 % des femmes ne pratiquaient pas suffisamment d’activité physique au regard des recommandations sanitaires (à savoir, plus de 30 minutes par jour), des prévalences supérieures à celles relevées avant la pandémie (29 % et 47 % respectivement). De plus, la dégradation des comportements d’activité physique touche souvent plus durement les femmes : d’après une enquête récente de la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire auprès de plus de 2 000 personnes âgées de 16 ans et plus. Les femmes ont déclaré avoir pratiqué, en 2020, 2h30 de sport par semaine, soit 30 minutes de moins que l’année dernière et 48 minutes de moins que les hommes (3h18 en 2020)...
L.M.A., La Revue du Praticien