Dans cet essai randomisé de phase 3, le darolutamide, un antagoniste des récepteurs aux androgènes, a été comparé au placebo chez 1 509 patients ayant un cancer de la prostate sans métastase. Les patients inclus avaient un temps de doublement de l’antigène spécifique de la prostate (PSA) inférieur ou égal à 10 mois malgré une hormonothérapie. Tous les patients de l’étude poursuivaient un traitement par agoniste ou antagoniste de l’hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (LHRH). Le critère principal d’évaluation était la survie sans apparition de métastase, qui était significativement plus longue dans le groupe darolutamide, avec une médiane de 40,4 mois contre 18,4 mois dan le groupe placebo. Une supériorité du darolutamide a également été observée sur des critères tels que la survie globale, la durée avant progression osseuse ou la duré avant recours à une chimiothérapie. Il n’a pas été observé d’excès d’effets indésirables dans le groupe darolutamide.
Étude financée par les laboratoires Bayer Healthcare et Orion Pharma.