Et l’association hydroxychloroquine et azithromycine ?

Cette étude rétrospective sur cohorte a repris les données de 25 hôpitaux de la métropole de New York, soit 1 438 patients (âge médian 63 ans, 60 % d’hommes), ce qui représentait 88 % des cas déclarés d’infection par le SARS-Cov-2 de cette région. Les auteurs ont comparé les patients ayant reçu l’hydroxychloroquine (18,8 % des patients), l’azithromycine (14,7 %), ces deux molécules (51,1 %) ou aucune des deux (15,4 %). Le critère principal de jugement de l’efficacité était la survenue de décès en cours d’hospitalisation, qui a été observée chez 20,3 % des patients. Après ajustement sur les facteurs de gravité à l’inclusion dans l’analyse, il n’a pas été observé de différence de mortalité selon que les patients recevaient une des molécules, les deux ou aucune. En revanche, d’avantage d’arrêts cardiaques étaient observés chez les patients recevant l’association hydroxychloroquine et azithromycine.