Un patient de 31 ans consulte pour une lésion apparue sur le tronc il y a 24 heures, sans facteur déclenchant : une plaque unique érythémato- maculeuse circulaire, d’environ 2 cm de diamètre, en regard de l’épigastre, non prurigineuse.
Quelques jours plus tard, malgré l’application d’un antimycosique et d’un émollient, le tableau s’est aggravé : la lésion initiale mesure désormais 5 x 4 cm et a l’aspect d’un médaillon au pourtour érythémato- squameux et au centre plus pâle. De nombreuses petites macules parsèment le tronc et la racine des membres.
Quelques jours plus tard, malgré l’application d’un antimycosique et d’un émollient, le tableau s’est aggravé : la lésion initiale mesure désormais 5 x 4 cm et a l’aspect d’un médaillon au pourtour érythémato- squameux et au centre plus pâle. De nombreuses petites macules parsèment le tronc et la racine des membres.
discussion
Le pityriasis rosé de Gibert est une dermatose érythémato-squameuse fréquente et bénigne qui touche les jeunes adultes à l’automne ou au printemps. L’origine est probablement virale (réactivation probable des herpès de type 6 et/ou 7).
Cette dermatose est parfois précédée par : fièvre, asthénie, céphalées. La lésion initiale, un médaillon unique, de 2 à 5 cm, siégeant classiquement sur le tronc, s’étend progressivement de façon centrifuge pour atteindre 3 à 5 cm. Elle est soit arrondie, soit ovalaire, bien limitée, avec un centre fripé rose pâle, alors que la bordure est légèrement papuleuse, plus foncée et finement squameuse.
Au bout de quelques jours à 2 semaines, l’éruption se développe par vagues successives, sur 4 à 6 semaines : de nombreuses petites taches, ovoïdes et rosées, apparaissent sur le tronc et la racine des membres, parfois groupées « en arbre de Noël ». Visage et extrémités sont épargnés. Le prurit est le plus souvent modéré ou absent. Elle disparaît ensuite sans laisser de traces.
Même si le diagnostic est clinique, des examens sont recommandés pour éliminer les diagnostics différentiels : sérologies de la syphilis, du VIH et prélèvement mycologique pour exclure un herpès circiné (dermatophytes). Si l’éruption se prolonge au-delà de 2 mois, une biopsie peut être nécessaire.
Cette dermatose étant bénigne et non contagieuse, un traitement n’est proposé qu’en cas de démangeaisons : antihistaminiques sédatifs, crème à la calamine, voire photothérapie.
Cette dermatose est parfois précédée par : fièvre, asthénie, céphalées. La lésion initiale, un médaillon unique, de 2 à 5 cm, siégeant classiquement sur le tronc, s’étend progressivement de façon centrifuge pour atteindre 3 à 5 cm. Elle est soit arrondie, soit ovalaire, bien limitée, avec un centre fripé rose pâle, alors que la bordure est légèrement papuleuse, plus foncée et finement squameuse.
Au bout de quelques jours à 2 semaines, l’éruption se développe par vagues successives, sur 4 à 6 semaines : de nombreuses petites taches, ovoïdes et rosées, apparaissent sur le tronc et la racine des membres, parfois groupées « en arbre de Noël ». Visage et extrémités sont épargnés. Le prurit est le plus souvent modéré ou absent. Elle disparaît ensuite sans laisser de traces.
Même si le diagnostic est clinique, des examens sont recommandés pour éliminer les diagnostics différentiels : sérologies de la syphilis, du VIH et prélèvement mycologique pour exclure un herpès circiné (dermatophytes). Si l’éruption se prolonge au-delà de 2 mois, une biopsie peut être nécessaire.
Cette dermatose étant bénigne et non contagieuse, un traitement n’est proposé qu’en cas de démangeaisons : antihistaminiques sédatifs, crème à la calamine, voire photothérapie.
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