Dans le monde, 1 décès sur 5 est dû à une mauvaise alimentation. Avec le tabac, la nutrition (alimentation déséquilibrée, alcool, sédentarité, obésité) est le principal facteur de risque modifiable de nombreuses maladies chroniques. Dans ce contexte, l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN, Inserm U1153/Inra U1125/Cnam/université Paris 13), avec le soutien du ministère de la Santé et de Santé publique France, coordonne NutriNet-Santé. Lancée en 2009, c’est la première « e-cohorte » de cette ampleur dans le monde. Grâce à l’engagement et à la fidélité de plus de 165 000 nutrinautes, elle fournit nombre de données sur les comportements alimentaires et leurs déterminants, les liens entre nutrition et maladies chroniques et les mécanismes sous-jacents. Tous les grands enjeux de santé publique actuels sont étudiés : obésité, diabète, dyslipidémies, hypertension, maladies cardiovasculaires, cancers, maladies respiratoires, etc.
Son but : identifier de nouveaux facteurs de risque ou de protection liés à la nutrition, étape indispensable pour établir des recommandations et guider les politiques de santé publique.
Son originalité : une collecte très détaillée de très nombreuses informations sur les expositions liées à l’alimentation et aux comportements alimentaires émergents, grâce à l’outil internet, lui conférant un positionnement stratégique dans le paysage national et international de la recherche. Une biobanque (sérum, plasma, urine) a également été constituée pour un sous-échantillon de 20 000 participants.
Depuis 10 ans, NutriNet-Santé a donné lieu à plus de 160 publications scientifiques internationales, plus de 200 présentations dans des congrès, et des centaines de retombées dans les médias nationaux et internationaux. Parmi les réalisations phares, citons le logo coloriel Nutri-Score en face avant des emballages alimentaires, adopté officiellement en France, en Belgique et en Espagne pour orienter les consommateurs vers des choix plus favorables à la santé ; la mise en évidence, pour la première fois, d’associations entre aliments « ultra-transformés » et risque de cancers, maladies cardiovasculaires, mortalité, troubles fonctionnels digestifs et symptômes dépressifs – travaux ayant conduit à une commission d’enquête parlementaire sur l’alimentation industrielle – ; enfin, la révélation d’un lien entre consommation régulière d’aliments bio et moindre risque de cancers, d’obésité et de syndrome métabolique…
Le prolongement de cette étude pour les 10 ans à venir verra l’émergence de nouveaux programmes de recherche sur étiquetage nutritionnel, additifs alimentaires et transformation des aliments, produits bio, exposition aux pesticides, durabilité de l’alimentation, produits sucrés, jeûne et régimes restrictifs, allaitement, gluten, régimes alternatifs (végétarisme, véganisme, etc.), déterminants psychologiques, microbiote intestinal, compléments alimentaires...
Afin de les mener à bien, l’équipe NutriNet-Santé lance aujourd’hui un nouvel appel à participation. Sécurisée et 100 % en ligne, l’étude est ouverte à toute personne de plus de 18 ans ayant une connexion internet sur ordinateur, tablette ou smartphone, quel que soit son état de santé, sa profession et son mode de vie. Elle s’adresse à tous ceux souhaitant faire avancer la recherche publique et améliorer la qualité de vie des générations actuelles et futures. Rendez-vous sur https://www.etude-nutrinet-sante.fr/ et parlez-en à vos patients !
Son but : identifier de nouveaux facteurs de risque ou de protection liés à la nutrition, étape indispensable pour établir des recommandations et guider les politiques de santé publique.
Son originalité : une collecte très détaillée de très nombreuses informations sur les expositions liées à l’alimentation et aux comportements alimentaires émergents, grâce à l’outil internet, lui conférant un positionnement stratégique dans le paysage national et international de la recherche. Une biobanque (sérum, plasma, urine) a également été constituée pour un sous-échantillon de 20 000 participants.
Depuis 10 ans, NutriNet-Santé a donné lieu à plus de 160 publications scientifiques internationales, plus de 200 présentations dans des congrès, et des centaines de retombées dans les médias nationaux et internationaux. Parmi les réalisations phares, citons le logo coloriel Nutri-Score en face avant des emballages alimentaires, adopté officiellement en France, en Belgique et en Espagne pour orienter les consommateurs vers des choix plus favorables à la santé ; la mise en évidence, pour la première fois, d’associations entre aliments « ultra-transformés » et risque de cancers, maladies cardiovasculaires, mortalité, troubles fonctionnels digestifs et symptômes dépressifs – travaux ayant conduit à une commission d’enquête parlementaire sur l’alimentation industrielle – ; enfin, la révélation d’un lien entre consommation régulière d’aliments bio et moindre risque de cancers, d’obésité et de syndrome métabolique…
Le prolongement de cette étude pour les 10 ans à venir verra l’émergence de nouveaux programmes de recherche sur étiquetage nutritionnel, additifs alimentaires et transformation des aliments, produits bio, exposition aux pesticides, durabilité de l’alimentation, produits sucrés, jeûne et régimes restrictifs, allaitement, gluten, régimes alternatifs (végétarisme, véganisme, etc.), déterminants psychologiques, microbiote intestinal, compléments alimentaires...
Afin de les mener à bien, l’équipe NutriNet-Santé lance aujourd’hui un nouvel appel à participation. Sécurisée et 100 % en ligne, l’étude est ouverte à toute personne de plus de 18 ans ayant une connexion internet sur ordinateur, tablette ou smartphone, quel que soit son état de santé, sa profession et son mode de vie. Elle s’adresse à tous ceux souhaitant faire avancer la recherche publique et améliorer la qualité de vie des générations actuelles et futures. Rendez-vous sur https://www.etude-nutrinet-sante.fr/ et parlez-en à vos patients !