Le diagnostic clinique de l’hypertrophie bénigne de prostate n’est pas consensuel. Il associe l’augmentation du volume prostatique au toucher rectal, l’obstruction sous-vésicale et les symptômes du bas appareil urinaire. La terminologie de l’International Continence Society (ICS) n’emploie plus les termes de signes obstructifs ou irritatifs mais de symptômes urinaires du bas appareil de la phase de remplissage (urgenturie, pollakiurie, nycturie), symptômes urinaires du bas appareil de la phase mictionnelle (retard au démarrage, diminution de la force du jet, jet haché, poussée abdominale) et symptômes urinaires du bas appareil de la phase post-mictionnelle (gouttes retardataires, sensation de vidange incomplète).
Lorsque les symptômes de la phase de remplissage sont prédominants, on parle de syndrome d’hyperactivité vésicale, défini selon l’International Continence Society par des urgenturies avec ou sans incontinence par urgenturie, généralement associés à une pollakiurie et une nycturie.
L’hyperactivité vésicale peut être secondaire à l’obstruction sous-vésicale liée à l’hypertrophie bénigne de la prostate, a fortiori en présence d’un lobe médian, mais peut aussi être secondaire à une pathologie vésicale (infectieuse, inflammatoire, tumorale ou lithiasique), à une pathologie neurologique (sclérose en plaque, spina bifida, traumatisme médullaire) ou bien idiopathique.
Dans le cas de l’hyperactivité vésicale liée à l’hypertrophie bénigne de la prostate, un traitement médical par anticholinergique peut être proposé après avoir vérifié l’absence de résidu post- mictionnel. Il peut être prescrit en monothérapie si le patient présente uniquement des signes de la phase de remplissage ou alors en association avec un alphabloquant en cas de signes de la phase mictionnelle associés. Les anticholinergiques sont contre- indiqués en cas d’antécédent de rétention urinaire et sont déconseillés en cas de dysurie importante en raison du risque de rétention.
En cas d’hyperactivité vésicale réfractaire au traitement médical associant un alphabloquant et un anticholinergique ou réfractaire au traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de la prostate, il est recommandé de rechercher d’autres causes d’hyperactivité vésicale. Le bilan paraclinique de première intention doit comprendre un ECBU, une cytologie urinaire, une échographie abdomino- pelvienne, une cystoscopie. En l’absence de cause urologique retrouvée, une IRM médullaire et cérébrale peut être discutée afin de rechercher une cause neurologique.
Lorsque les symptômes de la phase de remplissage sont prédominants, on parle de syndrome d’hyperactivité vésicale, défini selon l’International Continence Society par des urgenturies avec ou sans incontinence par urgenturie, généralement associés à une pollakiurie et une nycturie.
L’hyperactivité vésicale peut être secondaire à l’obstruction sous-vésicale liée à l’hypertrophie bénigne de la prostate, a fortiori en présence d’un lobe médian, mais peut aussi être secondaire à une pathologie vésicale (infectieuse, inflammatoire, tumorale ou lithiasique), à une pathologie neurologique (sclérose en plaque, spina bifida, traumatisme médullaire) ou bien idiopathique.
Dans le cas de l’hyperactivité vésicale liée à l’hypertrophie bénigne de la prostate, un traitement médical par anticholinergique peut être proposé après avoir vérifié l’absence de résidu post- mictionnel. Il peut être prescrit en monothérapie si le patient présente uniquement des signes de la phase de remplissage ou alors en association avec un alphabloquant en cas de signes de la phase mictionnelle associés. Les anticholinergiques sont contre- indiqués en cas d’antécédent de rétention urinaire et sont déconseillés en cas de dysurie importante en raison du risque de rétention.
En cas d’hyperactivité vésicale réfractaire au traitement médical associant un alphabloquant et un anticholinergique ou réfractaire au traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de la prostate, il est recommandé de rechercher d’autres causes d’hyperactivité vésicale. Le bilan paraclinique de première intention doit comprendre un ECBU, une cytologie urinaire, une échographie abdomino- pelvienne, une cystoscopie. En l’absence de cause urologique retrouvée, une IRM médullaire et cérébrale peut être discutée afin de rechercher une cause neurologique.
recommandations
Lebdai S, Descazeaud A et les membres du CTMH de l’AFU. Prise en charge de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Prog Urol 2014 Nov;24(14):929-33. Association française d’urologie 2012. Bilan initial, suivi et traitement des troubles mictionnels en rapport avec hyperplasie bénigne de prostate : recommandations du CTMH de l’AFU.
Gratzke C, Bachmann A, Descazeaud A, et al. EAU guidelines on the Assessment of Non-neurogenic Male Lower Urinary Tract Symptoms including Benign Prostatic Obstruction. EurUrol 2013;64(1):118-40.
Oelke M, Bachmann A, Descazeaud A, et al. EAU guidelines on the treatment and follow-up of non-neurogenic male lower urinary tract symptoms including benign prostatic obstruction. Eur Urol 2013 Jul;64(1):118-40.
Descazeaud A, Barry Delongchamps N, Cornu JN, et al. Guide dedicated to general practitioner for the management of lower urinary tract symptoms related to benign prostatic hyperplasia. Prog Urol. 2015;25(7):404-12. doi:10.1016/j.purol.2015.02.008. Epub 2015 Apr 2.
Gratzke C, Bachmann A, Descazeaud A, et al. EAU guidelines on the Assessment of Non-neurogenic Male Lower Urinary Tract Symptoms including Benign Prostatic Obstruction. EurUrol 2013;64(1):118-40.
Oelke M, Bachmann A, Descazeaud A, et al. EAU guidelines on the treatment and follow-up of non-neurogenic male lower urinary tract symptoms including benign prostatic obstruction. Eur Urol 2013 Jul;64(1):118-40.
Descazeaud A, Barry Delongchamps N, Cornu JN, et al. Guide dedicated to general practitioner for the management of lower urinary tract symptoms related to benign prostatic hyperplasia. Prog Urol. 2015;25(7):404-12. doi:10.1016/j.purol.2015.02.008. Epub 2015 Apr 2.