Les 1 096patients de cette étude avaient un carcinome rénal à cellules claires localement avancé ou métastatique nouvellement diagnostiqué. Ils ont été randomisés pour recevoir une association d’immunothérapie (nivolumab et ipilimumab, puis entretien par nivolumab seul) ou le sunitinib (inhibiteur du récepteur du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire [EGFR]). L’association nivolumab et ipilimumab était supérieure en termes de survie globale, la médiane n’étant pas atteinte dans ce groupe contre 26mois dans le groupe sunitinib, mais aussi de survie sans progression et de réponse tumorale. Il est notable que les patients ayant un pronostic plus péjoratif (risque intermédiaire ou élevé) avaient le plus de bénéfice de l’immunothérapie.