La stratégie actuelle consiste à bloquer les points de contrôle du système immunitaire par des anticorps monoclonaux appelés inhibiteurs de check-points. L’objectif est de réactiver une réponse immunitaire antitumorale efficace, inhibée par la tumeur.
En 2011, l’ipilimumab, un anticorps monoclonal anti-CTLA-4, a été le premier à montrer un bénéfice en survie par rapport à la chimiothérapie. Le nivolumab et le pembrolizumab sont des anticorps anti-PD-1 qui ont été développés par la suite. Ils ont montré leur supériorité en termes de taux de réponse et de survie globale et une meilleure tolérance par rapport à l’anti-CTLA-4. Actuellement, l’association ipilimumab-nivolumab semble être l’immunothérapie la plus efficace, mais au prix d’une toxicité importante. Les anti-PD1 ont également démontré un bénéfice en situation adjuvante chez des patients opérés d’un mélanome à haut risque de récidive (stades III et IV). Des études sont en cours pour évaluer ces traitements dans les stades plus précoces (II opérés) et en situation néo-adjuvante. Les résultats sont prometteurs !
C’est à lire dans : Lupu J, Herrscher H, Robert C. Immunothérapie dans le traitement du mélanome au stade avancé. Rev Prat 2020;70:471-4.
L. M. A., La Revue du Praticien