Les ambroisies émettent en effet à partir de mi-juillet un pollen très allergisant à l’origine de rhinites accompagnées de conjonctivites, réactions d’urticaire, eczéma, ou encore apparition ou aggravation d’asthme allergique. Selon l’Observatoire régional de santé et l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes en 2017 environ 660 000 personnes (soit 10 % de la population régionale) ont eu recours à des soins remboursés en lien avec l’allergie à l’ambroisie à feuilles d’armoise. Coût : environ 40,6 millions d’euros !
Cette espèce (Ambrosia artemisiifolia L.) est la plus répandue sur le territoire national. On la trouve notamment au bord des cours d’eau et des routes, dans les chantiers, les jardins, les parcs et les parcelles agricoles, où elle se développe aux dépens des cultures, entraînant des pertes de rendement, mais aussi, de façon générale, des menaces pour la biodiversité (concurrence avec d’autres végétaux près des cours d’eau). Une fois qu’un pied d’ambroisie est détecté, il faut rapidement l’éliminer par arrachage de préférence avant floraison et avant la grenaison (avec des gants) , car il est difficile de l’éradiquer une fois qu’elle est installée…
Pour en savoir plus
Ministère des Solidarités et de la Santé, Journées de lutte contre les ambroisies, 30 juin 2020.
L. M. A., La Revue du Praticien