Compte tenu du sur-risque démontré de méningiome associé à la prise d’acétate de nomégestrol (Lutényl et génériques) et d’acétate de chlormadinone (Lutéran et génériques), l’ANSM vient de publier des recommandations portant sur l’utilisation de ces traitements et sur le suivi des femmes concernées.
Fruit des réflexions menées par le comité d’experts, composé de médecins et d’acteurs associatifs, ces recommandations se substituent aux précédentes, éditées en juin 2020 au moment de la publication des résultats de l’étude épidémiologique Épi-Phare qui avait démontré ce sur-risque. Pour rappel, cette étude, réalisée sur 1,8 et 1,5 millions de femmes ayant consommé l’un ou l’autre de ces médicaments macroprogestatifs entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2018, avait montré une augmentation importante du risque avec la dose utilisée, la durée du traitement et l’âge de la patiente (globalement, à partir de 6 mois de traitement, le risque est multiplié par 3).
L’ANSM invite les professionnels de santé concernés à mettre en pratique ces recommandations d’ores et déjà, et les patientes à se rapprocher de leur médecin pour en discuter, qui portent sur :
1. Les situations dans lesquelles le bénéfice-risque de ces traitements est favorable :
2. La surveillance des patientes par imagerie cérébrale :
Pour en savoir plus
ANSM. Dossier – Lutényl/Lutéran. Mis à jour le 12 janvier 2021.