Et si une visite au musée du Louvre pouvait avoir un intérêt non seulement esthétique, mais aussi médical ? Suivez les pas de vos confrères tandis qu’ils sillonnent l’ancien palais des rois de France à la recherche des pathologies dont pouvaient souffrir les protagonistes de certaines œuvres…

 

La Joconde aurait-elle été hypothyroïdienne en post-partum ? La déformation nasale du vieillard dont Ghirlandaio a peint le portrait vers 1490 était-elle réellement due à son prétendu alcoolisme ?

Le buste d’Akhenaton (1372-1354 av. J.-C.) provenant d’un édifice bâti à l’est du temple d’Amon à Karnak révélerait une lipodystrophie de Barraquer-Simons – hypothèse étayée par d’autres éléments connus de sa vie –, tandis que le portrait de Marat assassiné ferait évoquer un eczéma lichénifié. 

C’est à lire dans : Sarfati S, Astruc A, Halioua B. Un dermatologue au Louvre. Rev Prat Med Gen 2020;34:516-7.

L. M. A., La Revue du Praticien