Cette étude a consisté en une large analyse sur 652 villes (dont 272 en Chine et 107 aux États-Unis) du lien entre pollution aux particules inhalable de 10μm de diamètre ou moins (PM10) et aux particules fines de 2,5 μm de diamètre ou moins (PM2,5) et la mortalité globale, cardiovasculaire et respiratoire. Il a été montré que pour une augmentation de concentration de 10μg/m3 sur 2 jours, il existait une augmentation de la mortalité, qui était de 0,68 %, 0,5 5 % et 0,74 % respectivement concernant les PM2,5. Les résultats restaient significatifs après ajustement sur les concentrations des polluants gazeux tels que l’ozone, le dioxyde d’azote et le monoxyde de carbone. L’association était plus marquée dans les villes où la concentration annuelle moyenne en PM10 et PM2,5 était plus faible, et les températures annuelles moyennes les plus élevées. Les auteurs ont également montré l’absence d’effet seuil, car le risque existait pour un taux de pollution faible, y compris inférieur aux seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé.