Après une bataille de plusieurs années, le logo nutritionnel coloriel Nutri-Score a été adopté officiellement en France en octobre 2017 (puis en Belgique, en Espagne, en Allemagne et aux Pays-Bas). Destiné à être affiché sur la face avant des emballages alimentaires, il a un double objectif : aider les consommateurs à juger, d’un simple coup d’œil, de la qualité nutritionnelle globale des aliments au moment de leur acte d’achat et inciter les industriels à reformuler la composition nutritionnelle des aliments qu’ils produisent. Le choix du Nutri-Score par les autorités de santé publique repose sur des bases scientifiques solides (plus de 40 études) qui ont validé l’algorithme sous-tendant le calcul du Nutri-Score et démontré son efficacité. Son format coloriel (du vert au rouge) couplé à des lettres (de A à E) en fait un outil simple, intuitif et compréhensible par tous.
Dans une étude récente de modélisation,
il a été démontré que le Nutri-Score apposé sur l’ensemble des aliments permettrait, en France, de réduire la mortalité par maladies chroniques de 3,4 %, soit de 6 600 à 8 500 décès qui pourraient être évités chaque année par cette simple mesure de santé publique. Mais pour que le Nutri-Score soit pleinement efficace, il doit être affiché sur l’ensemble des aliments mis à la disposition des consommateurs pour leur permettre d’orienter leurs choix vers ceux de meilleure qualité nutritionnelle. Or, à ce jour, l’apposition du Nutri-Score dépend uniquement de la bonne volonté des industriels. En effet, du fait de la réglementation européenne sur l’information des consommateurs (INCO, 2014), les États membres n’ont pas la possibilité de rendre obligatoire l’apposition d’un logo nutritionnel sur les emballages alimentaires. Si plus de 200 entreprises ont accepté de jouer le jeu de la transparence nutritionnelle, d’autres y sont toujours farouchement opposées (Coca-Cola, Mars, Mondelez, Unilever, Kellogg’s, Ferrero…). Pour forcer la main aux sociétés qui refusent d’afficher le Nutri-Score, il est donc nécessaire de le rendre obligatoire, ce qui nécessite de modifier le règlement européen INCO. C’est le sens de l’initiative citoyenne européenne intitulée « PRO-NUTRISCORE ». Lancée par sept associations de consommateurs, soutenue par de nombreuses organisations non gouvernementales et sociétés savantes, sa finalité est de pousser la Commission européenne à imposer Nutri-Score sur les produits alimentaires, pour garantir une information nutritionnelle de qualité à tous les consommateurs européens et protéger leur santé.
Pour que le processus officiel en cours aille à son terme, il est nécessaire de rassembler d’ici mai 2020, sur le site
, un million de signatures réparties dans au moins sept pays européens.
Il est indispensable que les professionnels de santé soutiennent cette initiative en signant eux-mêmes la pétition et en la diffusant autour d’eux et auprès de leurs patients. C’est une opportunité exceptionnelle de peser sur la Commission européenne afin que les bénéfices de la santé publique soient pris en compte et l’emportent sur la défense d’intérêts économiques particuliers. Pour ainsi obtenir une avancée concrète s’agissant de l’information des consommateurs et améliorer la santé publique des Européens, il faut donc une mobilisation forte. Signez et faites signer pour rendre Nutri-Score obligatoire en Europe !
Dans une étude récente de modélisation,
il a été démontré que le Nutri-Score apposé sur l’ensemble des aliments permettrait, en France, de réduire la mortalité par maladies chroniques de 3,4 %, soit de 6 600 à 8 500 décès qui pourraient être évités chaque année par cette simple mesure de santé publique. Mais pour que le Nutri-Score soit pleinement efficace, il doit être affiché sur l’ensemble des aliments mis à la disposition des consommateurs pour leur permettre d’orienter leurs choix vers ceux de meilleure qualité nutritionnelle. Or, à ce jour, l’apposition du Nutri-Score dépend uniquement de la bonne volonté des industriels. En effet, du fait de la réglementation européenne sur l’information des consommateurs (INCO, 2014), les États membres n’ont pas la possibilité de rendre obligatoire l’apposition d’un logo nutritionnel sur les emballages alimentaires. Si plus de 200 entreprises ont accepté de jouer le jeu de la transparence nutritionnelle, d’autres y sont toujours farouchement opposées (Coca-Cola, Mars, Mondelez, Unilever, Kellogg’s, Ferrero…). Pour forcer la main aux sociétés qui refusent d’afficher le Nutri-Score, il est donc nécessaire de le rendre obligatoire, ce qui nécessite de modifier le règlement européen INCO. C’est le sens de l’initiative citoyenne européenne intitulée « PRO-NUTRISCORE ». Lancée par sept associations de consommateurs, soutenue par de nombreuses organisations non gouvernementales et sociétés savantes, sa finalité est de pousser la Commission européenne à imposer Nutri-Score sur les produits alimentaires, pour garantir une information nutritionnelle de qualité à tous les consommateurs européens et protéger leur santé.
Pour que le processus officiel en cours aille à son terme, il est nécessaire de rassembler d’ici mai 2020, sur le site
, un million de signatures réparties dans au moins sept pays européens.
Il est indispensable que les professionnels de santé soutiennent cette initiative en signant eux-mêmes la pétition et en la diffusant autour d’eux et auprès de leurs patients. C’est une opportunité exceptionnelle de peser sur la Commission européenne afin que les bénéfices de la santé publique soient pris en compte et l’emportent sur la défense d’intérêts économiques particuliers. Pour ainsi obtenir une avancée concrète s’agissant de l’information des consommateurs et améliorer la santé publique des Européens, il faut donc une mobilisation forte. Signez et faites signer pour rendre Nutri-Score obligatoire en Europe !
1. Egnell, M.et al. Modelling the impact of different front-of-package nutrition labels on mortality from non-communicable chronic disease. Int J Behav Nutr Phys Act 2019;16:56.