Pour satisfaire aux exigences du calendrier de déconfinement et aux restrictions mises en place par la préfecture, le format a dû être adapté, mais les Rencontres nationales 2021 ont pu être maintenues. Exit la session « Collectivités », exit le parc des stands partenaires, exit la session « Posters », et place aux sessions mixtes distancielles-présentielles !
Quoi qu’il en soit, ce premier événement post-pandémique a rempli le contrat de réunir, dans la bonne humeur, des jeunes professionnels de santé autour des thèmes centraux de notre profession : pluriprofessionnalité, bienveillance (envers les patients et envers les autres soignants) et début d’exercice.
Quoi qu’il en soit, ce premier événement post-pandémique a rempli le contrat de réunir, dans la bonne humeur, des jeunes professionnels de santé autour des thèmes centraux de notre profession : pluriprofessionnalité, bienveillance (envers les patients et envers les autres soignants) et début d’exercice.
« Premiers pas dans le libéral, les professionnels de santé tous dans le même bateau ! »
Cette première session a permis aux internes de médecine générale et aux jeunes médecins d’avoir un aperçu de l’ensemble des démarches administratives nécessaires au commencement de l’exercice libéral.
Madame Nathalie Pain, gestionnaire à l’URSSAF Centre-Val de Loire, a pu clarifier le nouveau régime simplifié des professions médicales (RSPM) dédié aux remplaçants en début d’exercice. Monsieur Cyril Quenard (société de gestion) a procédé à une mise au point indispensable concernant les contrats d’exercice, tandis que Madame Stéphanie Balcon (groupe d’assurance mutualiste) insistait sur la nécessité d’une prévoyance pour exercer de façon sereine en libéral.
Madame Nathalie Pain, gestionnaire à l’URSSAF Centre-Val de Loire, a pu clarifier le nouveau régime simplifié des professions médicales (RSPM) dédié aux remplaçants en début d’exercice. Monsieur Cyril Quenard (société de gestion) a procédé à une mise au point indispensable concernant les contrats d’exercice, tandis que Madame Stéphanie Balcon (groupe d’assurance mutualiste) insistait sur la nécessité d’une prévoyance pour exercer de façon sereine en libéral.
« Le conventionnement des remplaçants, un partenariat gagnant-gagnant »
Au cours de cette table ronde, les médecins ont pu échanger avec le Dr Élisabeth Gormand, présidente de la commission « jeunes médecins » du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) et Madame Julie Pougheon, directrice de l’offre de soins de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), sur les freins actuels au conventionnement réclamé par ReAGJIR depuis 2010. Si le CNOM semble en faveur d’une égalité de traitement entre médecins installés et remplaçants (les responsabilités engagées étant les mêmes pour tous), la CNAM semble plus réservée à ce sujet. Arguant que le but est avant tout que les médecins s’installent et prennent en charge de façon continue une patientèle, il leur paraît nécessaire de conserver des avantages conventionnels incitant à l’installation.
« Être salarié : la panacée ou la pagaille ? »
Cet atelier a permis de faire le point sur un mode d’exercice qui, bien qu’attractif, n’est pas pour autant dénué de contraintes ! Les Drs Marion Begot, Aimé Mohr et Yannick Ruelle, médecins salariés au sein de différents types de structures (Filieris ou centre de santé municipal), ont ainsi pu partager leur expérience.
« Le conflit, très peu pour moi ! »
Madame Estelle Bailly, formatrice en communication non violente nous a initiés à cette technique grâce à différentes mises en situation. L’atelier a été très apprécié, constituant une véritable découverte pour la majorité des participants.
« Patients heart sink : “Oh non, pas lui !” »
L’engouement pour cet atelier a été particulièrement important. Un besoin prégnant est apparu : celui de partager et d’exprimer les émotions suscitées par ces patients qui mettent les soignants en difficulté. Les participants ont ainsi pu travailler à appréhender leur ressenti face à ces patients et à anticiper leurs réactions de défense. La finalité de cet exercice était de mieux prendre en charge les patients et mieux vivre la relation médecin-malade.
« Plus besoin de spéculer sur la bienveillance, en gynécologie non plus, ce n’est pas de l’utopie »
Les participants ont pu échanger avec Madame Véronique Paquet, sage-femme libérale à Strasbourg, autour de l’amélioration de la prise en charge des femmes.
Les participants ont ainsi pu réfléchir à plusieurs axes d’amélioration de leurs pratiques : accueil de la patiente, installation, examen en décubitus latéral, scialytique ou lampe frontale, etc. D’autres propositions plus innovantes ont été partagées : laisser la patiente poser elle-même le spéculum, utiliser une culotte fendue lors de la réalisation de l’examen...
« Une patiente sur cinq a été victime de violences » : tel était l’un des messages essentiels de cet atelier, qu’il est indispensable de garder à l’esprit dans nos pratiques !
Les échanges ont encore une fois été riches, toujours dans la bienveillance, la bonne humeur et la convivialité. Espérons que nous pourrons nous retrouver nombreux lors de la prochaine édition, dans un format plus habituel !
Les participants ont ainsi pu réfléchir à plusieurs axes d’amélioration de leurs pratiques : accueil de la patiente, installation, examen en décubitus latéral, scialytique ou lampe frontale, etc. D’autres propositions plus innovantes ont été partagées : laisser la patiente poser elle-même le spéculum, utiliser une culotte fendue lors de la réalisation de l’examen...
« Une patiente sur cinq a été victime de violences » : tel était l’un des messages essentiels de cet atelier, qu’il est indispensable de garder à l’esprit dans nos pratiques !
Les échanges ont encore une fois été riches, toujours dans la bienveillance, la bonne humeur et la convivialité. Espérons que nous pourrons nous retrouver nombreux lors de la prochaine édition, dans un format plus habituel !
Dans cet article
- « Premiers pas dans le libéral, les professionnels de santé tous dans le même bateau ! »
- « Le conventionnement des remplaçants, un partenariat gagnant-gagnant »
- « Être salarié : la panacée ou la pagaille ? »
- « Le conflit, très peu pour moi ! »
- « Patients heart sink : “Oh non, pas lui !” »
- « Plus besoin de spéculer sur la bienveillance, en gynécologie non plus, ce n’est pas de l’utopie »