Un homme de 64 ans consulte pour une formation papuleuse mamelonnée de couleur chair apparue il y a plus de 6 mois sur le nez. Une biopsie est réalisée.

Observation

Cette forme clinique rare de rosacée (près de 10 % des cas) touche le plus souvent les patients entre 20 et 50 ans. Elle se manifeste par des formations papuleuses volontiers multiples, de couleur jaune avec parfois un reflet brun, localisées au niveau des joues, du front, et des sourcils, plus rarement du tronc et des membres. La vitropression donne un aspect lupoïde (l’érythème disparaît au profit de grains jaunâtres : infiltrats granulomateux).

Le diagnostic repose sur la biopsie : l’analyse histologique retrouve un infiltrat lymphohistiocytaire mais aussi des granulomes épithélioïdes au niveau du derme superficiel.

Le traitement est le même que celui de la rosacée classique : doxycycline per os, métronidazole topique à 0,75 %, acide azélaïque à 15 %.
Pour en savoir plus
Hayfa D, Souissi A, Karray M, et al. Rosacée granulomateuse : une forme trompeuse. Rev Med Interne 2017;38(suppl 2): A 127.

Lee GL, Zirwas MJ. Granulomatous Rosacea and Periorificial Dermatitis. Dermatol Clin 2015;33:447-55.

Dans cet article

Ce contenu est exclusivement réservé aux abonnés