La psychoéducation de l’enfant et des parents et les interventions environnementales visant à limiter le retentissement des symptômes sont à envisager de façon systématique. Lorsque le retentissement est modéré à sévère, ou persistant malgré ces mesures, le méthylphénidate est indiqué à partir de l’âge de 6 ans. En raison de ses nombreux effets secondaires, il impose une prescription annuelle hospitalière et une surveillance clinique régulière (poids, fréquence cardiaque, pression artérielle...). Son introduction doit être progressive, afin d’améliorer la tolérance et de trouver la dose minimale efficace. Attention aux contre-indications chez l’enfant : HTA modérée à sévère, pathologies cardiaques symptomatiques, troubles cérébrovasculaires (dont AVC, anomalies vasculaires…), hyperthyroïdie, le phéochromocytome. L’indication du traitement par psychostimulants doit être réévaluée au moins une fois par an.
C’est à lire dans : Amiel C, Purper-Ouakil D. Quelle prescription des psychostimulants chez l’enfant ? Rev Prat 2020;70:509-13.
L. M. A., La Revue du Praticien