Trois mois après l’officialisation du remboursement du test HPV (à 70 %), la Haute Autorité de santé (HAS) publie à destination des patientes une fiche « questions/réponses » sur les infections à papillomavirus humains, dont certains sont responsables de 3 000 nouveaux cas annuels de cancer du col de l’utérus et de 1 000 décès...

 

Élaboré avec Santé publique France et l’Institut national du cancer, ce document rappelle aux femmes âgées de 25 à 65 les modalités de prévention et de dépistage de ce cancer en fonction de l’âge, telles qu’elles ont été établies par le Programme national de dépistage organisé (PNDO) depuis mai 2018.

Si la technique de prélèvement – à savoir frottis en milieu liquide – reste la même quelle que soit la classe d’âge, le dépistage est fait classiquement par examen cytologique entre 25 et 29 ans (tous les 3 ans, après 2 premiers frottis normaux réalisés à 1 an d’intervalle), et par test HPV après 30 ans. Dans son actualisation de 2010, la HAS a en effet considéré que ce test était plus efficace pour ces femmes (l’infection étant souvent transitoire jusqu’à l’âge de 29 ans) ; ainsi il est pratiqué 3 ans après le dernier examen cytologique normal, puis s’il est négatif, on ne le refait que tous les 5 ans jusqu’à l’âge de 65 ans.

Vaccinées ou pas, les patientes doivent se faire dépister !

La fiche, qui aborde aussi d’autres questions liées (vaccination, dépistage en cas de grossesse, conduite en cas de résultat positif), est disponible sur ce lien.

Laura Martin Agudelo, La Revue du Praticien