Plusieurs études dans les hémopathies malignes ont souligné le double intérêt des chélateurs du fer, à la fois pour traiter les surcharges en fer transfusionnelles et pour cibler les cellules tumorales dans un but pro-apoptotique et parfois différenciant.
Dans les tumeurs solides, il a également été montré que la dépendance au fer des cellules tumorales pourrait constituer une cible thérapeutique faisant des chélateurs de fer une nouvelle catégorie de traitement ciblé. Pour autant, les chélateurs n’ont pas encore trouvé leur place dans l’arsenal thérapeutique en oncologie, et une question reste sans réponse pour le moment : la supplémentation en fer des patients cancéreux anémiés est-elle pro-tumorale ?
Callens C. Traitement des cancers : quelle place pour les chélateurs de fer ? Rev Prat 2020;70:360-3.
M.-A. D., La Revue du Praticien