Militaire de 25 ans, Michael s’inquiète de lésions axillaires bilatérales apparues depuis quelques semaines, au cours d’une mission en République centrafricaine. Il se plaint de la mauvaise odeur de ses aisselles, sans autre inconfort. À l’examen, de très nombreux poils sont engainés à leur base par du matériel blanchâtre. La peau sous-jacente est saine.
La trichobactériose est une infection bénigne superficielle des poils, le plus souvent axillaires (plus rarement pubiens ou thoraciques antérieurs). Attribuée initialement à tort à un champignon (d’où son ancien nom de « trichomycose »), elle est en réalité due à différentes espèces de corynébactéries. Elle concerne plutôt les hommes jeunes dont l’hygiène est insuffisante, ou dont la transpiration est excessive (comme ici, en raison d’un séjour en zone tropicale).
Le diagnostic est essentiellement clinique mais peut être complété par un examen à la lumière de Wood (fluorescence jaune à verte). L’infection est généralement de découverte fortuite : les corynébactéries colonisent les tiges pilaires, formant de véritables concrétions blanches qui engainent le poil (photos ).
Le traitement associe rasage des poils et nettoyage avec un antiseptique moussant. En complément, une application locale d’antibiotique (érythromycine ou ou clindamycine ) ou d’imidazolé (miconazole) peut être proposée.
La prévention des récidives requiert de limiter l’hypersudation et d’avoir une bonne hygiène corporelle.
Le diagnostic est essentiellement clinique mais peut être complété par un examen à la lumière de Wood (fluorescence jaune à verte). L’infection est généralement de découverte fortuite : les corynébactéries colonisent les tiges pilaires, formant de véritables concrétions blanches qui engainent le poil (
Le traitement associe rasage des poils et nettoyage avec un antiseptique moussant. En complément, une application locale d’antibiotique (érythromycine ou ou clindamycine ) ou d’imidazolé (miconazole) peut être proposée.
La prévention des récidives requiert de limiter l’hypersudation et d’avoir une bonne hygiène corporelle.
Pour en savoir plus
Bonifaz A, Váquez-González D, Fierro L, Araiza J, et al. Trichomycosis (trichobacteriosis): clinical and microbiological experience with 56 cases. Int J Trichology 2013;5(1):12-6.
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