Contraceptifs hormonaux : quelles contre-indications ?
Exercez-vous aux ECN avec les dossiers progressifs et les LCA de La Revue du Praticien
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– accident ou antécédent d’accident thromboembolique veineux ou artériel ;
– prédispostion héréditaire (thrombophilie) ou acquise aux thromboses veineuses ou artérielles ;
– antécédent de migraines avec aura ;
– HTA non contrôlée ;
– diabète de type 1 compliqué ou évoluant depuis plus de vingt ans ;
– diabète de type 2 ;
– hépatite sévère ou récente ;
– pancréatite ou antécédent de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère ;
– tumeur maligne du sein ou de l’utérus ou autre tumeur hormonodépendante ;
– lupus évolutif, connectivite, porphyrie ;
– alitement prolongé ou situation à risque thromboembolique.
D’autres sont relatives :
– tabagisme après 35 ans ;
– diabète de type 1 non compliqué ;
– dyslipidémie ;
– obésité ;
– tumeurs bénignes du sein ou de l’utérus ;
– arythmie, fibrillation atriale, coronaropathie ou valvulopathie ;
– drépanocytose, maladies inflammatoires intestinales, syndrome hémolytique.
Celles des contraceptifs progestatifs sont :
– accident thromboembolique veineux évolutif ;
– affection hépatique sévère tant que les paramètres de la fonction hépatique ne sont pas normalisés ;
– tumeur du sein ou de l’endomètre.
D’après : Dubost E, Duranteau L. Item 330. Prescription et surveillance des classes de médicaments les plus courantes chez l’adulte et chez l’enfant, hors anti-infectieux (voir item 177). Connaître le bon usage des principales classes thérapeutiques – Partie 8a : Les contraceptifs. Rev Prat 2022;72(3);335-9.