Testez-vous sur l’item 290

Vous êtes le médecin traitant de Mme M., qui vient d’avoir 50 ans. Elle n’a pas d’antécédent personnel particulier. Vous la voyez en consultation.

Elle vient de recevoir un courrier l’invitant à réaliser une mammographie dans le cadre du dépistage des cancers et aimerait avoir davantage d’informations.

Question 1 – Le dépistage (une ou plusieurs réponses exactes) :

S’inscrit dans une démarche de prévention primaire.

Consiste à éviter l’apparition de la maladie.

S’inscrit dans une démarche de prévention secondaire.

Permet d’agir à un stade précoce de la maladie.

S’inscrit dans une démarche de prévention tertiaire.

Question 2 – Le cancer du sein (une ou plusieurs réponses exactes) :

Est le cancer le plus fréquent en France (hommes et femmes confondus).

Est le cancer le plus fréquent dans le monde (hommes et femmes confondus).

Représente environ 12 % de tous les nouveaux cas de cancer en France.

Représente environ 58 000 nouveaux cas de cancer chaque année en France.

Est le cancer le plus mortel en France et dans le monde (hommes et femmes confondus).

Mme M. n’a pas d’antécédents familiaux de cancer du sein.

Question 3 – Elle est donc éligible (une seule réponse exacte) :

Au dépistage individuel par mammographie tous les 2 ans, de 50 à 74 ans.

Au dépistage individuel par mammographie tous les 3 ans, de 50 à 74 ans.

Au dépistage organisé par mammographie tous les 2 ans, de 50 à 65 ans.

Au dépistage organisé par mammographie tous les 3 ans, de 50 à 74 ans.

Au dépistage organisé par mammographie tous les 2 ans, de 50 à 74 ans.

Mme M. a lu que 15 % des cancers du sein seraient attribuables à la consommation d’alcool.

Question 4 – Quelles sont les recommandations en matière de consommation de boissons alcoolisées en France ? (une ou plusieurs réponses exactes)

Pas plus de 2 verres standard par jour.

Pas plus de 3 verres standard par jour.

Pas plus de 10 verres standard par semaine.

Ne pas boire du tout d’alcool.

Avoir des jours dans la semaine sans consommation.

Concernant le cancer du col de l’utérus, Mme M. réalise bien ses examens de dépistage régulièrement (tous normaux jusqu’à maintenant).

Question 5 – Quelles recommandations lui donnez-vous pour la suite (sous réserve que les résultats des examens continuent d’être négatifs) ? (une seule réponse exacte)

Test HPV tous les 3 ans jusqu’à 65 ans.

Test HPV tous les 5 ans jusqu’à 65 ans.

Frottis tous les 3 ans jusqu’à 74 ans.

Frottis tous les 2 ans jusqu’à 74 ans.

Frottis tous les 5 ans jusqu’à 65 ans.

Mme M. a entendu qu’il existait un moyen de se protéger contre les HPV (Papillomavirus humains) et les maladies qu’ils provoquent (dont les cancers).

Question 6 – À quoi fait-elle référence ? (une seule réponse exacte)

Vaccination.

Médication.

Vous voyez maintenant en consultation de médecine générale le mari, M. M., 50 ans, sans antécédent personnel particulier.
On vient de diagnostiquer un cancer colorectal à son frère de 60 ans. C’est le premier à avoir un cancer dans sa famille. M. M. est inquiet, son frère lui a dit qu’il y avait un lien entre consommation de charcuteries/viandes rouges et cancer colorectal.

Question 7 – Quels conseils pouvez-vous lui donner ? (une ou plusieurs réponses exactes)

Manger moins de 150 g de charcuteries par semaine.

Parmi les charcuteries, privilégier le jambon de volaille.

Manger moins de 500 g de viandes rouges par semaine.

Privilégier la viande blanche.

Alterner avec du poisson, des œufs, des légumes secs.

Question 8 – Agir sur les facteurs de risque de cancer (tels que l’alimentation), c’est de la prévention (une ou plusieurs réponses exactes) :

Primaire chez M. M.

Secondaire chez M. M.

Tertiaire chez M. M.

Secondaire chez le frère de M. M.

Tertiaire chez le frère de M. M.

Question 9 – Concernant le risque de cancer colorectal de M. M., et la stratégie de dépistage à adopter (une seule réponse exacte) :

Il est à risque moyen et éligible au programme national de dépistage.

Il est à risque moyen et la réalisation d’un test immunologique de dépistage est indiquée.

Il est à risque élevé et éligible au dépistage organisé.

Il est à risque élevé et l’orientation vers un spécialiste est préconisée.

Il est à risque très élevé et un suivi régulier par coloscopie est recommandé.

M. M. s’interroge sur les risques génétiques de cancer.

Question 10 – Quelle(s) est/sont la/les principale(s) prédisposition(s) héréditaire(s) au cancer colorectal ?

Polypose adénomateuse familiale.

Syndrome de Lynch (HNPCC) ou cancers colorectaux héréditaires non polyposiques.

Retrouvez l’item lié à ce quiz ici : Vidican P, Fervers B, Méric JB. Item 290. Épidémiologie, facteurs de risque, prévention et dépistage des cancers. Rev Prat 2023;73(9);1033-9.