1 L’activité physique est devenue un enjeu de santé publique, mais entre 33 et 46 % des Français ne font jamais de sport ou d’exercice physique.
2 Le maintien de l’état de santé et le besoin de se détendre sont la motivation principale, bien plus que la recherche de performance ou le goût pour la compétition.
3 Des mesures majeures de prévention de ­lésions ostéo-articulaires lors de la pratique ­sportive consistent, après une consultation ­médicale d’activité physique, dans le choix du sport, de la pratique dans un milieu sécurisé avec un encadrement formé à l’enseignement des bons gestes techniques, au conseil du bon matériel, à la gestion de l’intensité et de la fréquence de l’activité, sans oublier les équipements de protection lors de certains sports.
4 D’autres mesures, issues du sport de compétition, peuvent s’appliquer à tous pour éviter les blessures : courte période d’échauffement en aérobie et de préparation au geste sportif ; période de récupération active, c’est-à-dire activité d’intensité très basse en fin d’exercice ; sommeil suffisant, hydratation adéquate avant et pendant l’exercice, ingestion rapide de glucides après un exercice intense.
5 La mort subite liée à la pratique sportive ­révèle une cardiopathie méconnue, avec des ­facteurs favorisants comme une pratique inhabituelle d’activité physique intense, des conditions climatiques difficiles, une pratique sportive en période fébrile et le non-respect d’éventuels prodromes.
6 Les actions préventives concernent la visite médicale, l’éducation du sportif sur les règles de bonne pratique, et la formation de la population aux gestes de secours immédiats.
7 Le certificat d’absence de contre-indication médicale est obligatoire pour obtenir une licence dans une fédération sportive, pour une pratique de loisir et pour participer à une compétition. C’est un véritable motif de consultation. Il ­engage la responsabilité du signataire.
8 Les recommandations nutritionnelles commencent par une bonne application des règles générales de diversité et d’équilibre alimentaire. Ensuite seulement peuvent être envisagées des recommandations spécifiques d’enrichissement glucidique de la ration (sports d’endurance), et d’apport protéique ciblé (sports de force). Toute pratique sportive (entraînement ou compétition) doit être suivie de la prise d’une ration de récupé­ration, quel que soit le sport.
9 Les compléments alimentaires ont deux ­objectifs : compléter les apports alimentaires en micro- ou macronutriments ; améliorer les ­performances. La surconsommation des premiers en l’absence de preuve de carence, la présence de substances dopantes dans les seconds constituent des dangers potentiels pour la santé. Les compléments alimentaires disponibles sur internet doivent être vus avec la plus grande méfiance.
10 Si la pratique du sport est bénéfique pour l’épanouissement des enfants, des effets délétères sur la croissance, le développement pubertaire et le comportement alimentaire peuvent survenir en cas d’activité intensive, d’alimentation non adaptée à la dépense énergétique.