En fin de vie, la souffrance des malades – psychique ou physique – est souvent d’origine multiple. À domicile et en EHPAD, comme à l’hôpital, le travail d’équipe organisé autour du patient vise à anticiper les besoins et apporter des réponses appropriées.

Dans une société marquée par l’immédiateté et le tabou persistant de la mort, les soins palliatifs prônent depuis plus de 30 ans une prise en charge globale du sujet atteint d’une maladie grave et évolutive, potentiellement mortelle, en association avec les traitements plus spécifiques des pathologies en cause.
Lors des 50 dernières années, et à juste titre, la recherche scientifique et le développement clinique se sont focalisés en priorité sur l’organe malade, ses lésions ou sa défaillance, et d’incontestables progrès ont été faits dans la lutte contre les maladies, entraînant un gain d’espérance de vie majeur.
L’approche palliative – par son attention, sa vigilance et ses compétences plus spécifiques dans le champ de l’antalgie, la gestion de la souffrance psychique et des différents symptômes associés à ces parcours de soins difficiles – remet la personne au centre de la prise en charge.

À l’occasion de la journée mondiale des soins palliatifs, retrouvez une sélection de nos articles sur le sujet.

 

À lire :

Bénézech JP. Soins palliatifs… soins de support ?Rev Prat Med Gen 2020;34(1038);254.

Derniaux A, Hidoux P, Bermond MH. Fin de vie. Démarche palliative en EHPAD : qui fait quoi ?Rev Prat Med Gen 2020;34(1035);101-7.

Mermet O. Directives anticipées : à déposer sur le DMP.Rev Prat Med Gen 2020;34(1036);155-6.

Daydé MC. Soins palliatifs à domicile : soutenir les professionnels ?Rev Prat Med Gen 2020;34(1034);80-1.

Magnin A, Picard S, Sardin B, et al. Soins palliatifs en fin de vie. Gérer les symptômes d’inconfort.Rev Prat Med Gen 2019;33(1032);875-80.

Guastella V. Hypnose : quelle place en soins palliatifs ?Rev Prat Med Gen 2019;33(1028);716-7.