Les adénomes hypophysaires peuvent se révéler par trois types de syndromes (souvent associés) :
– un syndrome tumoral en cas de macro-adénome (céphalées, troubles visuels) ;
– un syndrome d’hypersécrétion hormonale (hyperprolactinémie, acromégalie, hypercorticisme, très rarement hyperthyroïdie) ;
– un syndrome d’insuffisance antéhypophysaire.
– un syndrome tumoral en cas de macro-adénome (céphalées, troubles visuels) ;
– un syndrome d’hypersécrétion hormonale (hyperprolactinémie, acromégalie, hypercorticisme, très rarement hyperthyroïdie) ;
– un syndrome d’insuffisance antéhypophysaire.
Syndrome tumoral
Le syndrome tumoral associe céphalées et troubles visuels et nécessite trois examens ophtalmologiques :
– l’acuité visuelle ;
– le champ visuel de Goldmann ou le champ automatisé ;
– le fond d’œil.
La présence d’un syndrome tumoral doit également conduire à la réalisation d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) hypophysaire, qui est l’examen de référence pour les pathologies hypophysaires.
– l’acuité visuelle ;
– le champ visuel de Goldmann ou le champ automatisé ;
– le fond d’œil.
La présence d’un syndrome tumoral doit également conduire à la réalisation d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) hypophysaire, qui est l’examen de référence pour les pathologies hypophysaires.
Syndrome d'hypersécrétion hormonale
La découverte d’un adénome hypophysaire peut faire suite à des signes cliniques évocateurs d’une hypersécrétion :
– troubles des cycles/de l’érection et diminution de la libido, galactorrhée pour l’hyperprolactinémie ;
– troubles des cycles/de l’érection et diminution de la libido pour l’adénome gonadotrope, qui est le plus souvent asymptomatique ;
– syndrome dysmorphique (élargissement des extrémités [mains et pieds], nez épaté, plis marqués, front bombé, pommettes saillantes, prognathisme), sueurs nocturnes, douleurs articulaires, paresthésies, céphalées pour l’acromégalie ;
– obésité faciotronculaire, vergetures pourpres, amyotrophie des ceintures, visage bouffi érythrosique, ecchymoses, troubles de la libido et des cycles pour le syndrome de Cushing ;
– signes d’hyperthyroïdie : tachycardie, amaigrissement, asthénie pour l’adénome thyréotrope (très rare).
– troubles des cycles/de l’érection et diminution de la libido, galactorrhée pour l’hyperprolactinémie ;
– troubles des cycles/de l’érection et diminution de la libido pour l’adénome gonadotrope, qui est le plus souvent asymptomatique ;
– syndrome dysmorphique (élargissement des extrémités [mains et pieds], nez épaté, plis marqués, front bombé, pommettes saillantes, prognathisme), sueurs nocturnes, douleurs articulaires, paresthésies, céphalées pour l’acromégalie ;
– obésité faciotronculaire, vergetures pourpres, amyotrophie des ceintures, visage bouffi érythrosique, ecchymoses, troubles de la libido et des cycles pour le syndrome de Cushing ;
– signes d’hyperthyroïdie : tachycardie, amaigrissement, asthénie pour l’adénome thyréotrope (très rare).
Syndrome d'insuffisance antéhypophysaire
Cependant, un adénome peut également être suspecté devant des signes cliniques d’insuffisance hypophysaire :
– asthénie intense, hypotension, amaigrissement avec anorexie pour l’insuffisance corticotrope ;
– baisse de la libido, perte de l’érection matinale spontanée, impuissance et diminution de la fréquence de rasage chez l’homme pour l’insuffisance gonadotrope et aménorrhée sans bouffées de chaleur, sécheresse et atrophie des muqueuses vaginales et vulvaire chez la femme ;
– syndrome d’hypométabolisme, bradycardie pour l’insuffisance thyréotrope ;
– retard de croissance chez l’enfant, diminution de la masse et de la force musculaires et asthénie à l’effort chez l’adulte en cas d’insuffisance somatotrope.
– asthénie intense, hypotension, amaigrissement avec anorexie pour l’insuffisance corticotrope ;
– baisse de la libido, perte de l’érection matinale spontanée, impuissance et diminution de la fréquence de rasage chez l’homme pour l’insuffisance gonadotrope et aménorrhée sans bouffées de chaleur, sécheresse et atrophie des muqueuses vaginales et vulvaire chez la femme ;
– syndrome d’hypométabolisme, bradycardie pour l’insuffisance thyréotrope ;
– retard de croissance chez l’enfant, diminution de la masse et de la force musculaires et asthénie à l’effort chez l’adulte en cas d’insuffisance somatotrope.
Quel bilan hormonal de dépistage effectuer ?
Micro ou macroadénome : rechercher une hypersécrétion
Le bilan d’un micro- (< 10 mm) ou d’un macro-adénome (> 10 mm) comporte un bilan hormonal d’hypersécrétion de dépistage :
– prolactinémie (deux dosages, dont un en laboratoire de référence ; éliminer les causes non hormonales, comme les médicaments) ;
– IGF-1 pour l’acromégalie ;
– cortisol libre urinaire, freinage minute, cortisol salivaire à minuit pour dépister un syndrome de Cushing, confirmé par un freinage faible ;
– FSH-LH, estradiol ou testostérone ;
– TSH-T4 libre pour l’adénome thyréotrope (très rare) : TSH normale ou augmentée, T4 libre augmentée.
– prolactinémie (deux dosages, dont un en laboratoire de référence ; éliminer les causes non hormonales, comme les médicaments) ;
– IGF-1 pour l’acromégalie ;
– cortisol libre urinaire, freinage minute, cortisol salivaire à minuit pour dépister un syndrome de Cushing, confirmé par un freinage faible ;
– FSH-LH, estradiol ou testostérone ;
– TSH-T4 libre pour l’adénome thyréotrope (très rare) : TSH normale ou augmentée, T4 libre augmentée.
Macroadénome : rechercher une insuffisance antéhypophysaire
En cas de macro-adénome (> 10 mm), une recherche d’insuffisance antéhypophysaire doit être effectuée :
– un dosage de la cortisolémie à 8 h est souvent insuffisant, un test de stimulation est nécessaire ;
– FSH-LH, estradiol ou testostérone (FSH-LH normale ou basse, estradiol ou testostérone basse) ;
– TSH-T4 libre pour le déficit thyréotrope (T4 libre basse, TSH normale ou basse) ;
– prolactinémie abaissée (déficit lactotrope, rarissime) ;
– un dosage de l’IGF-1 ne permet pas de faire le diagnostic, un test de stimulation est nécessaire (hypoglycémie insulinique ou test GHRH-arginine sur GH).
– un dosage de la cortisolémie à 8 h est souvent insuffisant, un test de stimulation est nécessaire ;
– FSH-LH, estradiol ou testostérone (FSH-LH normale ou basse, estradiol ou testostérone basse) ;
– TSH-T4 libre pour le déficit thyréotrope (T4 libre basse, TSH normale ou basse) ;
– prolactinémie abaissée (déficit lactotrope, rarissime) ;
– un dosage de l’IGF-1 ne permet pas de faire le diagnostic, un test de stimulation est nécessaire (hypoglycémie insulinique ou test GHRH-arginine sur GH).