Objectifs
Connaître les principales dimensions humaines du corps (rang A).
Être capable de penser l’impact des maladies sur le corps (rang A).
Penser la place du corps dans les pratiques cliniques (rang A).
Le corps est ce grâce à quoi chacun existe dans le monde et peut y interagir. Il est variable d’un individu à l’autre tant par sa composition biologique que par les limites de ses contours, fonctions ou réalités. Le corps varie également pour un même individu au cours du temps et, en conséquence, les manières d’exister au monde en sont impactées. Or, pour être efficiente, la pratique clinique fondée autour du corps sous toutes ses formes doit être mise en lien avec une connaissance du corps de chaque patient sous ses différentes acceptions.

Le(s) corps

La culture conditionnée par l’environnement

La culture est définie de nombreuses manières. Celle d’Edward Burnett Tylor (Primitive Culture, 1871) est reconnue comme l’une des meilleures à ce jour. Il la définit comme « un tout complexe qui inclut les connaissances, les croyances, la morale, les lois, les coutumes et toutes autres dispositions et habitudes acquises par l’autre en tant que membre d’une société ». Globalement, cela signifie que la culture est un consensus de règles de cause à effet – détaillant les manières dont le monde fonctionne – partagé par les individus formant un groupe qui se reconnaît comme tel.
De manière pragmatique détaillée, à l’incipit, des hommes ont tenté d’agir dans le monde et ont observé qu’en répétant une même action, on obtenait une même conséquence. Ils ont fait ces constats à des niveaux individuels et se sont rendu compte que ces expériences du monde valaient d’un individu à l’autre pour les personnes autour d’eux. Les expériences individuelles partagées faisant consensus sont devenues des connaissances, transmises de génération en génération et aux autres personnes du groupe. Ces connaissances issues de tous les domaines possibles de la vie constituent la culture d’un groupe. Grâce à ces connaissances, les êtres humains du groupe ont déduit l’ensemble des moyens d’agir dans le monde en fonction d’une intention préalable. De fait, la culture conditionne la manière de vivre dans le monde, car elle recèle l’ensemble des règles de cause à effet expliquant le monde qui permettent à chacun d’agir en ayant une idée préalable de ce que l’action produira. Cependant, il faut garder en tête que la culture varie tout le temps, grâce aux actualisations issues des expériences des membres du groupe ajoutées aux connaissances déjà apprises. La culture est alors à la fois une connaissance collective ET individuelle en actualisation continuelle.

Le corps conditionné par la culture

Réaliser une action dans le monde pour atteindre un objectif oblige chaque individu à produire un effort. Plus on réalise une action, plus le corps s’adapte en conséquence pour que la dépense soit moindre et que le bénéfice soit optimal. Par exemple, un homme ayant besoin de boire puisera de l’eau. Au fur et à mesure qu’il puise de l’eau, ses bras se musclent pour que l’effort soit moindre. D’après cette logique, il est aisé d’admettre que le corps de chaque être humain s’adapte aux manières dont chacun interagit avec l’environnement. Puisqu’il agit avec l’environnement en fonction de la culture et des règles de cause à effet qui régissent le monde, le corps d’un individu se conditionne progressivement d’après sa culture et ses habitudes. Cette logique donne des conséquences allant jusqu’à influencer le fonctionnement biologique de l’homme. Par exemple, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) décrit des besoins caloriques idéaux différents pour un Américain et pour un Africain, car les corps adaptés aux différents environnements ont appris à fonctionner différemment.
Les corps des individus du monde entier sont faits de la même manière, mais ils ne fonctionnent pas de la même manière dans les détails. Considérer le corps comme une enveloppe dans laquelle l’individu existe n’est pas faux, mais cela est réducteur. Le corps est plus que le fonctionnement biologique des parties qui le constituent. De ce fait, le corps peut être décrit de manière transversale comme un organisme dont l’existence dépend :
  • de la manière dont chacun existe au monde ;
  • de la culture ;
  • des logiques d’explication du fonctionnement du monde que considère l’individu ;
  • des habitudes quotidiennes et des actions répétées régulièrement.

Le corps dysfonctionnant parmi des corps variables à tous les niveaux

Si la norme du « bon fonctionnement » d’un individu dépend de nombreux facteurs variables au décours du temps, la santé est un concept personnel et variable d’un individu à l’autre tout comme l’est le « dysfonctionnement ». Chaque fois qu’une action souhaitée est effectuée par un individu et que le résultat obtenu n’est pas celui escompté, soit la règle de cause à effet expliquant le monde s’avère inexacte, soit le corps de l’individu n’a pas été en mesure de la réaliser l’action de manière adéquate.
Il en découle les choses suivantes.
Si cette action est une première, l’individu considère qu’il ne dispose peut-être pas des capacités nécessaires à son objectif. Il cherchera sûrement à les augmenter, quitte à devoir modifier son corps en conséquence, et ne se considère pas « dysfonctionnant ».
Si l’individu avait déjà réussi l’action auparavant, cela signifie que soit les paramètres environnementaux ont changé, soit son corps a changé. S’il perçoit l’environnement comme inchangé, cela signifie que c’est lui (et son corps) qui est défaillant. Il doit décider ensuite si ce changement est dû à un manque d’entraînement ou si le corps a changé malgré sa volonté.
Dans le second cas, le patient ne parvient pas à agir dans le monde comme il le souhaite parce que son corps est différent de ce qu’il connaissait jusque-là. Donc son corps dysfonctionne. Par exemple, une personne qui jusqu’ici pouvait lever sa jambe gauche se retrouve incapable de le faire alors qu’elle n’a pas perdu les capacités musculaires nécessaires à ce mouvement en conclut que son corps dysfonctionne.
Ainsi, la dysfonction d’un corps apparaît lorsqu’un individu ne peut agir dans l’environnement selon sa volonté et en dépit des efforts produits pour s’en donner les moyens selon sa culture. Ces anomalies peuvent prendre n’importe quelle forme d’action impossible pour l’individu.

Du dysfonctionnement du corps vers la maladie

Une fois un dysfonctionnement observé par un individu, soit il se prive du besoin qu’il satisfaisait grâce à ces actions et continue sa vie quotidienne. Soit il s’adresse à l’individu reconnu dans sa culture comme étant spécialiste du fonctionnement des corps afin de solutionner le dysfonctionnement et redevenir capable d’interagir avec le monde comme il le souhaitait (pour satisfaire une intention, une envie ou un besoin). Dans notre culture, ces spécialistes sont ceux qui pratiquent la médecine.
La médecine est définie comme la science qui a pour objet la prévention, la conservation et le rétablissement du fonctionnement du corps des individus. Cela signifie que les médecins sont ceux qui disposent d’une quantité de connaissances importantes sur les mécanismes, situations ou acteurs qui sont à l’origine et engendrent des modifications du corps. Ils sont ceux qui possèdent le plus d’informations sur le fonctionnement du corps, car ils connaissent le plus de règles de cause et d’effet du monde qui impliquent les corps. En conséquence, lorsqu’un corps dysfonctionne, ils sont ceux vers qui chacun se tourne en espérant pouvoir à nouveau interagir avec l’environnement selon sa volonté.
Les connaissances des causes et effets qui ont un lien avec les corps dépendent de la culture, puisqu’elles dépendent des logiques de fonctionnement du monde connues appliquées aux corps. Par exemple, il est possible d’admettre que la chute d’une hauteur peut causer une fracture dans la mesure où le monde admet la gravité. Au fil des expériences des chutes ayant engendré des fractures, la médecine a admis que la relation causale entre les deux était effective en tant que relation applicable aux corps humains et non pas uniquement aux caractéristiques spécifiques d’un individu.
De ce fait, si un événement est récurrent et que ses conditions de survenue sont récurrentes, la société construit alors la grande catégorie des « maladies ». Une maladie étant « une dysfonction du corps humain qui est susceptible de toucher tout un chacun à partir du moment où ce dernier subit certaines contraintes définies ». Une maladie est (re)connue d’après ses logiques – individuelle et répétées d’un individu à l’autre – d’advenue, ses causes et ses conséquences. Le corps n’a donc pas besoin d’être connu en totalité dans son fonctionnement individuel pour qu’il puisse y être identifié un dysfonctionnement reconnu comme une maladie. Il suffit qu’un praticien de la médecine reconnaisse les liens de causalité engendrant le dysfonctionnement dans ses connaissances pour que l’individu venu consulter soit déclaré malade.
La naissance de nouvelles maladies (ou leur reconnaissance) dépend alors de l’augmentation des constatations médicales de cause à effet qui engendre de la production de connaissances dans la culture médicale. Que la pathologie soit « nouvelle » (i. e. la cause est apparue récemment) ou qu’elle soit déjà existante (mais trop peu [re]connue pour avoir été identifiée comme une maladie), l’admission d’une altération du corps en tant que maladie dépend de l’identification du système de causalité sous-jacente pour un groupe d’êtres humains. À l’inverse, lorsqu’une maladie disparaît, c’est parce qu’elle n’est plus observée et/ou a été l’objet de campagnes de prévention suffisantes pour que les relations de causalité identifiées ne puissent plus advenir.

Conséquence sur la pratique clinique

La pratique dépend des savoirs du médecin…

Lorsqu’un patient consulte à la suite de l’observation d’un dysfonctionnement corporel, le médecin ne peut le prendre en charge qu’à condition qu’il maintienne sa formation continue à jour pour deux raisons :
  • les connaissances s’étendent, se renforcent et évoluent à chaque instant. Le médecin ayant besoin des connaissances actuelles dans le domaine de la médecine pour exercer, il doit maintenir ses compétences et ses connaissances à jour pour pouvoir observer, comprendre et agir sur les dysfonctionnements humains observés par ses patients et/ou par lui-même ;
  • il existe la possibilité que le médecin ne puisse relier le dysfonctionnement du patient à de la connaissance médicale déjà disponible, car il se trouve face à un patient avec une maladie encore inconnue (ou non reconnue comme telle). Dans ces situations, le praticien doit chercher les logiques de cause à effet liant le corps jugé défaillant du patient. Puisqu’il est possible que les logiques de fonctionnement du monde utilisées par le patient soient différentes de celles connues (ou admises) par le médecin, il est crucial que le médecin soit curieux des conditions dans lesquelles le patient observe et décrète que son corps dysfonctionne. Sans arriver à reconstruire le monde du patient, les manières dont il est possible d’y interagir, et les raisons de ces fonctionnements, le médecin appliquera ses connaissances sur le monde avec l’espoir que le patient dispose des mêmes bases… avec un grand risque d’échec.
Le corps de chaque patient a alors trois manières de dysfonctionner. Il peut dysfonctionner d’après une logique admise dans la culture médicale. Il peut dysfonctionner d’après de nouvelles connaissances médicales dont le praticien doit prendre connaissance en continu. Enfin, le corps d’un patient peut dysfonctionner d’après une relation de cause à effet admise par le patient dans sa culture, hors du champ de connaissances du praticien. Pour soigner, le praticien doit se donner les moyens de connaître ces trois options d’explication du dysfonctionnement car il ne pourra proposer un soin adéquat qu’une fois qu’il aura compris tous les éléments qui influencent le corps du patient.

… et de ses capacités de communication sous toutes les formes

Pour communiquer, il faut disposer du même vocabulaire et il faut que ce vocabulaire signifie la même chose pour deux individus. Or la signification d’un mot est partagée seulement dans les grandes lignes au sein des membres de la même culture. En conséquence, plus le médecin et son patient sont éloignés, plus ils auront du mal à communiquer. Plus ils auront du mal à communiquer, moins le médecin aura la possibilité de comprendre quelles sont les manières dont le corps du patient dysfonctionne et pour quelles raisons.
En considérant les règles d’explication du monde et les manières d’y vivre, les patients consultent parce qu’ils ne sont plus en mesure d’interagir avec le monde selon la manière dont cela est usuellement possible pour eux. La communication est pourtant la seule option grâce à laquelle le patient – ayant observé un dysfonctionnement de son corps entre son intention et le résultat malgré la mobilisation de la bonne logique de cause à effet censée permettre d’obtenir l’effet désiré – et le médecin – souhaitant mettre à disposition ses connaissances détaillées sur le fonctionnement du corps pour rendre (à nouveau) possible l’action souhaitée par le patient – peuvent agir ensemble vers un objectif commun.
En conséquence, le médecin ne doit pas seulement chercher à comprendre ce qui dysfonctionne pour identifier la logique médicale qui est en cause, mais il doit également être curieux des règles de cause à effet qui expliquent le monde du patient pour comprendre dans quelle(s) situation(s) le patient juge qu’il existe un dysfonctionnement. Cette connaissance est primordiale.
Si un patient identifie un dysfonctionnement et qu’il est médicalement impossible de réparer le dysfonctionnement (le guérir), le soin implique de comprendre comment le patient a identifié l’échec de fonctionnement pour qu’il soit possible de recouvrer la possibilité d’agir dans le monde qui a été perdue. En d’autres termes, le médecin doit se tenir à jour des connaissances médicales pour être capable d’agir sur les (micro)mécanismes qui empêchent le fonctionnement souhaité par le patient ou il doit pouvoir mobiliser ses connaissances pour trouver un moyen de rendre possible l’action souhaitée du patient. On guérit un patient en rectifiant le corps (au sens large) défaillant, on soigne un patient en lui permettant de recouvrir sa capacité à agir dans le monde comme il le souhaitait avant d’identifier une défaillance (même si c’est par un procédé différent). Cela n’est faisable que si le médecin connaît les logiques de fonctionnement du monde touchant le corps et s’il est capable d’aller comprendre quelles sont les logiques d’existence au monde du patient.

Conclusion

Le médecin doit chercher à connaître le corps du patient pour exercer la médecine. Cela inclut tous les axes de ce qu’on appelle le corps, tels que :
  • ce que sont les frontières du corps pour le patient, c’est-à-dire les règles de cause à conséquence du patient qui lui permettent d’exister au monde, qui rendent possibles ses interactions avec l’environnement et qui rétro­agissent pour entraîner le corps (c’est-à-dire sa culture). Le praticien doit découvrir comment le corps du patient existe (frontières physiques, manières d’exister, spectre d’action dans le monde et comment l’environnement conditionne le corps du patient en retour) ;
  • ce qui dysfonctionne pour le patient (quelle partie du corps, selon quelles modalités, pour quelles raisons, en quelles circonstances). En d’autres termes, le médecin doit disposer de ce qu’il appelle symptômes ou signes cliniques traduits d’après le référentiel du patient ;
  • ce à quoi servait cette action qui aujourd’hui dysfonctionne. En l’absence de cette information, le médecin va chercher à ramener le corps dysfonctionnant à une norme générale de fonctionnement du corps théorique, ce qui risque de causer un échec thérapeutique ;
  • ce qui dysfonctionne selon la médecine. L’idée étant d’identifier ce qui, parmi les règles de fonctionnement du monde dans notre culture, échoue depuis les connaissances médicales. Pour soigner, il faut que le médecin sache et découvre quelles sont les relations de cause à effet avec lesquelles le patient vit dans le monde.
L’ensemble de ces quatre tâches primordiales constitue ce que soigner veut dire. Il dépend de l’appréhension du corps de l’individu dans l’ensemble de ces définitions. Il n’est possible d’approcher le corps d’un patient qu’en établissant une communication avec celui-ci (peu importe les modalités). Il n’est pas possible de deviner les manières dont un individu fonctionne dans le monde, ou les connaissances qu’il a utilisées pour constater sa défaillance, sans communiquer. Prendre en compte le patient, c’est prendre en compte son corps dans la définition qu’il en fait selon la manière dont il le choisit et a appris à exister (selon ses connaissances). Les patients ne sont pas tous capables de donner ces éléments aux médecins de manière explicite, et pourtant ils sont tous nécessaires aux praticiens pour une pratique de la médecine efficiente.
Points forts
Approches transversales du corps

POINTS FORTS À RETENIR

Le corps varie d’un individu à l’autre dans son enveloppe, sa composition biologique et les limites exactes de l’enveloppe corporelle.

Le corps varie au cours du temps pour une même personne.

Le corps est conditionné par les interactions du patient avec son environnement.

Le corps est le moyen – pour chacun – d’exister au monde.

Les feedbacks et le regard des autres modifient les perceptions que l’individu a de son corps.

Les modalités de communication (verbales et non verbales) d’un individu passent toutes par le corps et sont les seuls moyens que chacun a pour interagir avec le monde (même en cas de défaillance du corps).

Les maladies sont des constructions sociales (catégories de dysfonctions des corps reconnues potentielles par un groupe d’individus).

La pratique clinique dépend des points ci-dessus !

Encadre

Feux rouges

Imaginer que les patients perçoivent leur corps comme vous percevez le vôtre : mauvaise idée ! Vos connaissances et la médecine fonctionneront probablement pour tous les patients, mais ils doivent faire écho à leur réalité pour que ce soit efficace.

Penser que vous pensez que le monde fonctionne comme vos patients : mauvaise idée ! Les relations de causalité expliquant le fonctionnement du monde sont peut-être différentes pour lui et pour vous.

Croire qu’il existe une définition du corps : mauvaise idée ! Vous risquez de proposer des soins qui ne fonctionneront pas ou empireront la situation.

Penser que pouvoir modifier la réalité du patient dans ce qu’il définit être son corps ne peut lui être que positif : mauvaise idée ! Il vous sera moins coûteux et plus efficace de proposer une thérapeutique et une prise en charge clinique en accord avec sa manière d’exister au monde même si cela demande de traduire les réalités scientifiques dans les logiques du patient.

Message auteur

Approches transversales du corps

Un cas clinique décrivant une succession d’échecs de prise en charge d’un patient pourrait être exposé en demandant à l’étudiant de trouver les raisons pour lesquelles ces réponses thérapeutiques exactes – au vu de la situation – échouent. L’étudiant devrait alors chercher quelles suppositions sur « le corps » du patient il a faites sans lui demander d’expliciter ses réalités d’existence au monde.

Pour en savoir plus
Castillo M. Le corps collectif du soldat. Inflexions 2009;12(3):127-41.
Digard JP, Bromberger C, et al. Un corps pour soi. Paris : PUF, 2005. L’Homme [en ligne], 179. Mis en ligne le 7 juillet 2006. Disponible sur https://doi.org/10.4000/lhomme.2439
Gori R, Del Volgo MJ. De la société de la norme à une conception managériale du soin. Connexions 2009;91:123‑47.
Hours B,. Jaffré Y, Olivier de Sardan J-P (dir.). Une médecine inhospitalière. Les difficiles relations entre soignants et soignés dans cinq capitales d’Afrique de l’Ouest. Paris : APAD, Karthala (« Hommes et sociétés »). Cahiers d’études africaines 2003;46(182):463‑5.
Ingold T, Madelin P. Marcher avec les dragons. Zones sensibles, 2013.
Jaffré Y, Olivier de Sardan JP (éd). La construction sociale des maladies. Les entités nosologiques populaires en Afrique de l’Ouest (centre IRD de Bondy). Paris : PUF, 1999.
Herskovits MJ. Les bases de l’anthropologie culturelle. Paris : François Maspero Éditeur, « Petite collection Maspero »,1967.
Sargent C, Larchanché S. Transnational migration and global health: The production and management of risk, illness, and access to care. Annual Review of Anthropology 2011;40(1):345‑61.
Tessier P. Le corps accidenté. Bouleversements identitaires et reconstruction de soi. Paris : PUF, 2015.

Dans cet article

Ce contenu est exclusivement réservé aux abonnés