La BPCO est responsable d’une morbi-mortalité significative dans notre pays et dans le monde. Malgré cela, elle est méconnue et/ou négligée. Largement sous-diagnostiquée, elle touche au moins 3 millions de personnes en France. De plus, entre 15 et 20 % des BPCO ont une origine professionnelle, laquelle est le plus souvent mal identifiée, surtout s’il existe un tabagisme associé.

La prise en charge non pharmacologique de la BPCO (sevrage tabagique, vaccinations, activité physique, voire réhabilitation en cas de limitation des activités) s’accompagne bien souvent d’un traitement médicamenteux d’intensité croissante. La réadaptation respiratoire, quant à elle, permet d’améliorer la qualité de vie en réduisant l’impact de la maladie en termes de symptômes et de handicap, et de travailler la pérennisation de ces effets via des changements de comportements bénéfiques pour leur santé physique comme psychologique.

Un dossier complet sur le dépistage et la prise en charge de cette pathologie en MG, incluant les pistes d’amélioration identifiées cette année par la HAS.

À lire :

Le Rouzic O. BPCO : nouvelles recos.  Rev Prat Med Gen 2018;32(1011);823-8.

Nobile C. BPCO : 7 messages clés pour améliorer la pratique.  Rev Prat (en ligne) 5 avril 2022.

Peiffer G, Underner M, Perriot J, et al. BPCO : pensez aussi aux causes professionnelles !  Rev Prat 2018;68(1);74-8.

Blanchard É, Andrejak C. BPCO, asthme, DDB : quels vaccins ? Rev Prat Med Gen 2021;35(1053);29-30.

Zysman M. Association triple dans la BPCO : quelles indications, quelle efficacité ?  Rev Prat Med Gen 2021;35(1053);38-9.

Bellocq A. BPCO : la réadaptation respiratoire trop peu utilisée.  Rev Prat Med Gen 2020;34(1049);752-3.

Le Guillou F. Vivre avec… une BPCO.  Rev Prat 2018;68(5);529-30.