Avec près de 5 200 nouveaux cas en 2018, le cancer de l’ovaire est le troisième cancer gynécologique le plus fréquent, après ceux du sein et de l’endomètre. L’âge médian au diagnostic se situe vers 68 ans, 3 à 17 % des patientes ont moins de 40 ans. Bien que son incidence ait diminué au cours des dernières décennies, le cancer de l’ovaire conserve une mortalité élevée car il est fréquemment diagnostiqué à un stade avancé. Il est la 4e cause de décès par cancer (3 140 décès annuels).
Les principaux facteurs de risque sont : la prédisposition héréditaire (syndrome sein-ovaire BRCA1 et BRCA2, syndrome de Lynch ; 10 à 15 % des cas), la nulliparité, les premières règles précoces, la ménopause tardive et l’âge avancé. A contrario, les facteurs protecteurs sont : la prise d’une contraception orale, la grossesse et l’allaitement.

À l’occasion du mois de sensibilisation au cancer de l’ovaire, retrouvez nos articles sur le sujet.

 

 

À lire :

Khider H, Koual M, Tamborini A, et al. Ménopause précoce après un cancer de l’ovaire. Prudence avant de prescrire un traitement hormonal !Rev Prat Med Gen 2021;35(1056);189-91.

Karsenty A. Cancer de l’ovaire : un ennemi silencieux et parfois héréditaire !Rev Prat (en ligne) mai 2020.

Mouret-Fourme E, Bertrand O, Stoppa-Lyonnet D, et al. Prédispositions génétiques aux cancers du sein et de l’ovaire.Rev Prat Med Gen 2019;33(1027);678-79.

Mordi A, Oudrhiri A, Zouaiter M. Rupture traumatique d’une tumeur stromale de l’ovaire.Rev Prat 2019;69(6);638.

Bats AS. Cancer de l’ovaire.Rev Prat Med Gen 2018;32(1012):855-7.