Le prurit est un signe fonctionnel se définissant comme « une sensation désagréable conduisant au besoin de se gratter ». C’est un symptôme fréquent, qui peut être généralisé ou localisé. L’altération de la qualité de vie qui en résulte est majeure, comparable à celle induite par la douleur.
L’interrogatoire est important pour en faire le diagnostic positif et éliminer un diagnostic différentiel. L’examen clinique recherche des lésions spécifiques qui permettent d’identifier une cause dermatologique. Celles-ci sont fréquentes et nombreuses (dermatite atopique, gale, psoriasis, lichen plan, urticaire, par exemple). Lorsque la peau est normale ou le siège de lésions non spécifiques (secondaires au grattage), on parle de prurit sine materia. Il faut alors rechercher une cause générale qui peut être suspectée grâce au contexte et à l’examen clinique.
Un bilan paraclinique est le plus souvent nécessaire mais il n’est pas codifié et doit être orienté par la clinique. Ce bilan peut permettre d’identifier une cause systémique (les plus fréquentes étant les médicaments, l’insuffisance rénale, la cholestase, les hémopathies, les causes endocriniennes et métaboliques). Moins fréquemment, il peut s’agir d’une cause neuropathique (prurit brachoradial, par exemple). Enfin, la cause peut être psychogène, répondant à des critères diagnostiques précis ; en effet, bien que les autres causes doivent être éliminées, le prurit psychogène n’est pas un diagnostic d’élimination.
La prise en charge est fondée sur le traitement étiologique. Si celui-ci n’est pas possible ou ne suffit pas, des conseils pour éviter les facteurs déclenchants ou aggravants sont utiles, notamment l’application d’émollients. Des traitements locaux ou systémiques symptomatiques peuvent être prescrits. Les antihistaminiques ont une efficacité très limitée, seuls ceux avec une action sédative (hydroxyzine) peuvent être utilisés en appoint au coucher.
L’interrogatoire est important pour en faire le diagnostic positif et éliminer un diagnostic différentiel. L’examen clinique recherche des lésions spécifiques qui permettent d’identifier une cause dermatologique. Celles-ci sont fréquentes et nombreuses (dermatite atopique, gale, psoriasis, lichen plan, urticaire, par exemple). Lorsque la peau est normale ou le siège de lésions non spécifiques (secondaires au grattage), on parle de prurit sine materia. Il faut alors rechercher une cause générale qui peut être suspectée grâce au contexte et à l’examen clinique.
Un bilan paraclinique est le plus souvent nécessaire mais il n’est pas codifié et doit être orienté par la clinique. Ce bilan peut permettre d’identifier une cause systémique (les plus fréquentes étant les médicaments, l’insuffisance rénale, la cholestase, les hémopathies, les causes endocriniennes et métaboliques). Moins fréquemment, il peut s’agir d’une cause neuropathique (prurit brachoradial, par exemple). Enfin, la cause peut être psychogène, répondant à des critères diagnostiques précis ; en effet, bien que les autres causes doivent être éliminées, le prurit psychogène n’est pas un diagnostic d’élimination.
La prise en charge est fondée sur le traitement étiologique. Si celui-ci n’est pas possible ou ne suffit pas, des conseils pour éviter les facteurs déclenchants ou aggravants sont utiles, notamment l’application d’émollients. Des traitements locaux ou systémiques symptomatiques peuvent être prescrits. Les antihistaminiques ont une efficacité très limitée, seuls ceux avec une action sédative (hydroxyzine) peuvent être utilisés en appoint au coucher.