Reflète les étapes de production, formation et maturation des spermatozoïdes (spz) dans les 2 mois et demi précédant l’examen.
Indispensable pour explorer l’homme infertile.
Toujours réalisé en complément d’un bilan féminin.
Modalités pratiques :
– à effectuer dans un laboratoire spécialisé ;
– modalités du recueil :
. après un délai d’abstinence de 2 à 5 jours ;
. par masturbation le plus souvent ;
. toilette intime rigoureuse le jour de l’examen.
Paramètres spermatiques évalués :
– volume de l’éjaculat ;
– pH ;
– concentration et numération spermatique ;
– mobilité : progressive (a + b) ; sur place (c) ; immobilité (d) ;
– vitalité ;
– morphologie : évaluée sur le spermocytogramme.
Valeurs de référence établies par l’OMS (2010) : voirtableaux 1 et 2 .
Spermocytogramme :
– plusieurs classifications : Kruger (classification internationale : il est normal d’observer au moins 4 % de spz dits typiques) , David modifié (classification française : le taux de normalité est de 23 %) ;
– rassurer les patients +++ : un pourcentage élevé de spz « atypiques» n'est pas pathologique ;
– peu prédictif de la fertilité spontanée ;
– attention toutefois à ne pas passer à côté d’une tératozoospermie monomorphe ;
– valeurs inférieures ≠ stérilité ;
– fluctuations physiologiques importantes tout en restant dans les valeurs de référence ;
– un épisode grippal dans les 3 mois peut retentir fortement sur les paramètres spermatiques (cycle de spermatogenèse : 74 jours).
En cas d’anomalies du spermogramme : vérifier la qualité du recueil (complet, abstinence) et recontrôler à 3 mois avec un test de migration-survie.
Test de migration-survie (TMS) :
– reproduit les conditions de sélection et de préparation des spz lors des techniques d’AMP ;
– évalue le nombre de spz mobiles utilisables après sélection sur gradient de densité ;
– permet de déterminer le « nombre de spermatozoïdes théoriquement sélectionnables/utilisables dans l’éjaculat » ;
– non recommandé en 1re intention ;
– indispensable avant AMP ;
– aide à choisir la technique d’AMP la plus adaptée :
. > 1 M spz : insémination intra-utérine (pour certains > 2 M) ;
. 0,5-1 M spz : FIV ;
. < 0,5 M : FIV avec micro-injection intracytoplasmique (ICSI)
– surtout utile pour éliminer les techniques non réalisables.
Spermoculture :
– recherche de germes classique + Mycoplasma hominis et Ureaplasma urealyticum ;
– souvent associée à la détection de Chlamydia trachomatis dans le premier jet urinaire ;
– pas obligatoire en 1re intention. Doit dater de moins de 1 an avant toute tentative d’AMP, mais est indispensable en cas de signes infectieux.
Indispensable pour explorer l’homme infertile.
Toujours réalisé en complément d’un bilan féminin.
Modalités pratiques :
– à effectuer dans un laboratoire spécialisé ;
– modalités du recueil :
. après un délai d’abstinence de 2 à 5 jours ;
. par masturbation le plus souvent ;
. toilette intime rigoureuse le jour de l’examen.
Paramètres spermatiques évalués :
– volume de l’éjaculat ;
– pH ;
– concentration et numération spermatique ;
– mobilité : progressive (a + b) ; sur place (c) ; immobilité (d) ;
– vitalité ;
– morphologie : évaluée sur le spermocytogramme.
Valeurs de référence établies par l’OMS (2010) : voir
Spermocytogramme :
– plusieurs classifications : Kruger (classification internationale : il est normal d’observer au moins 4 % de spz dits typiques) , David modifié (classification française : le taux de normalité est de 23 %) ;
– rassurer les patients +++ : un pourcentage élevé de spz « atypiques» n'est pas pathologique ;
– peu prédictif de la fertilité spontanée ;
– attention toutefois à ne pas passer à côté d’une tératozoospermie monomorphe ;
– valeurs inférieures ≠ stérilité ;
– fluctuations physiologiques importantes tout en restant dans les valeurs de référence ;
– un épisode grippal dans les 3 mois peut retentir fortement sur les paramètres spermatiques (cycle de spermatogenèse : 74 jours).
En cas d’anomalies du spermogramme : vérifier la qualité du recueil (complet, abstinence) et recontrôler à 3 mois avec un test de migration-survie.
Test de migration-survie (TMS) :
– reproduit les conditions de sélection et de préparation des spz lors des techniques d’AMP ;
– évalue le nombre de spz mobiles utilisables après sélection sur gradient de densité ;
– permet de déterminer le « nombre de spermatozoïdes théoriquement sélectionnables/utilisables dans l’éjaculat » ;
– non recommandé en 1re intention ;
– indispensable avant AMP ;
– aide à choisir la technique d’AMP la plus adaptée :
. > 1 M spz : insémination intra-utérine (pour certains > 2 M) ;
. 0,5-1 M spz : FIV ;
. < 0,5 M : FIV avec micro-injection intracytoplasmique (ICSI)
– surtout utile pour éliminer les techniques non réalisables.
Spermoculture :
– recherche de germes classique + Mycoplasma hominis et Ureaplasma urealyticum ;
– souvent associée à la détection de Chlamydia trachomatis dans le premier jet urinaire ;
– pas obligatoire en 1re intention. Doit dater de moins de 1 an avant toute tentative d’AMP, mais est indispensable en cas de signes infectieux.