Le cannabis végétal se présente sous forme d’herbe et correspond dans le langage courant à la marijuana (ou marihuana), sous forme de résine (shit, haschisch, hash) ou sous forme d’huile. Par opposition, le cannabis synthétique est fabriqué artificiellement dans un laboratoire de chimie. Selon les produits, on le trouve sous les noms de Spice, K2, Buddha Blue.
THC : substance active du cannabis
Le cannabidiol (CBD) est un autre cannabinoïde décrit comme un « verrou » du THC. Certains auteurs pensent que le cannabidiol modère les effets psychotropes dus au THC dans le cannabis. Le cannabidiol aurait des propriétés anxiolytiques et des propriétés antipsychotiques. En l’absence d’effet psychotrope, cette molécule consommée isolément ne présenterait pas de risque de dépendance.
L’équilibre de la concentration respective de ces deux substances dans le cannabis définit la puissance du cannabis. Plus le rapport THC/CBD est élevé, plus le cannabis est puissant (ou potent dans le langage commun), et plus il est responsable d’effets psychotropes.
Les concentrations de THC et de cannabidiol dans les produits de consommation sont difficiles à connaître lors de l’achat de ces substances par l’usager. Les données de l’Office français des drogues et des toxicomanies (OFDT) montrent que l’herbe (marijuana) a une concentration de THC d’environ 4 à 10 %. Dans la résine (hachich), la concentration de THC avoisine les 23 %. Depuis 2016, l’étude des produits saisis par les douanes montre une diminution des fortes concentrations de THC dans le cannabis végétal, mais il faut garder en mémoire que le taux de THC dans la résine de cannabis a quand même doublé en 10 ans, rendant compte de la circulation de produits plus puissants et donc potentiellement plus à risque de complications somatiques et psychiatriques.
Les cannabis de synthèse sont vendus comme des analogues du cannabis naturel. Leur présentation sous forme d’herbe est trompeuse car il s’agit en fait d’une herbe commune, sans rapport avec le cannabis végétal. Sur cette herbe commune est vaporisé uniquement du THC de synthèse en concentration importante. D’ailleurs, sur les emballages des produits finis, il est souvent mentionné « impropre à la consommation humaine » ou « encens ». Récemment, le réseau national d’addictovigilance a émis une alerte concernant la circulation de cannabinoïdes de synthèse sous forme d’e-liquides compatibles avec des cigarettes électroniques. Dans la presse, ce produit nommé PTC pour « Pète ton crâne » a été la cause de complications sévères. Il semble être commercialisé sous le nom de Buddha Blue et a été repéré dans des lycées, auprès de consommateurs plutôt jeunes.
Bien que des applications médicales du cannabis soient récemment encouragées, la consommation récréative du cannabis prédomine. La prévalence annuelle de la consommation du cannabis est en forte augmentation depuis 1990. En Europe, la prévalence a augmenté de 3 à 7 % et de 9 à 14 % aux États-Unis. Dans le monde, environ 192 millions de personnes ont expérimenté le cannabis au moins une fois dans l’année. Au cours de la dernière décennie, le taux d’usage du cannabis a augmenté de 16 %, et cette augmentation devrait se poursuivre au regard des réflexions sur une possible légalisation de sa consommation.
Les effets toxiques aigus dépendent de la concentration de THC dans la substance et de son mode de consommation. Le plus souvent, pour avoir les effets les plus rapides, le cannabis est fumé dans un « joint » de la taille d’une cigarette, du tabac est ajouté au cannabis pour en augmenter la combustion.
Il peut être consommé dans une pipe à eau ou dans un vaporisateur. Certains usagers mâchent le cannabis, ce qui permettrait de retarder les effets psychoactifs, mais ce mode de consommation reste marginal.
La consommation de cannabis (sous forme végétale ou synthétique) a des conséquences somatiques qu’il est habituel de séparer selon le mode en consommation, en aiguë ou chronique. Aujourd’hui, au regard des teneurs en THC très variables des produits circulants et de la diversité de ces derniers avec un risque accru de produits frelatés, cette dichotomie est moins pertinente car une consommation unique peut exposer l’usager à des complications sévères et imprévisibles.
Ivresse cannabique
Dépendance, addiction et sevrage
Cannabis dit « naturel »
Certains facteurs de risque de développer une dépendance au cannabis ont été identifiés, tels qu’un faible niveau scolaire, des troubles psychiatriques comorbides, des relations parentales altérées pendant l’adolescence et des antécédents familiaux de consommation de substances.2
Les symptômes d’un sevrage en cannabis associent une irritabilité, de l’agitation, une exacerbation de symptômes anxieux ou de colère, de la nervosité, un infléchissement de l’humeur, des rêves plus intenses avec des cauchemars ou des bizarreries, une perte d’appétit. Les symptômes physiques d’inconfort à rechercher sont des douleurs abdominales, des tremblements des extrémités, des sueurs, des frissons, des céphalées. La plupart des symptômes apparaissent dans les premières 24 à 72 heures après l’arrêt de la consommation, le pic est atteint dans la première semaine, et les symptômes peuvent durer jusqu’à deux semaines. Les troubles du sommeil peuvent durer plus de 30 jours. Ces symptômes de sevrage sont importants à diagnostiquer car ils entravent le fonctionnement personnel quotidien.3
Nouvelles molécules et cannabinoïdes de synthèse
Complications cardiovasculaires
Fibrillation atriale et troubles du rythme cardiaque
Ischémie myocardique et troubles du rythme ventriculaire
Le cannabis de synthèse, par ses propriétés pharmacocinétiques, est aussi la cause de syndromes coronaires surtout chez des sujets jeunes. L’interrogatoire doit porter sur ces substances qui, bien que moins consommées que le cannabis naturel, sont la source de complications cardiovasculaires plus sévères.11
Autres manifestations cardiovasculaires
Accident vasculaire cérébral
La popularité actuelle de la consommation de cannabis de synthèse impose ainsi d’en rechercher systématiquement l’usage à l’interrogatoire.
Complications neurologiques
Complications aiguës
Complications en relation avec une consommation chronique
Les données d’imagerie fonctionnelle apportent des réponses sur certains points en ayant montré une désensibilisation des récepteurs aux cannabinoïdes dans le cerveau, qui persiste après l’arrêt de la consommation de cannabis pendant plusieurs semaines. Les régions cérébrales impliquées dans la mémoire et dans l’attention sont aussi altérées chez les consommateurs chroniques de cannabis. Les volumes morphologiques de l’hippocampe et du cortex préfrontal sont diminués. Une étude a montré une réduction des volumes de l’hippocampe et des amygdales chez des fumeurs de cannabis chroniques avec une consommation estimée de 5 joints par jour pendant au moins 10 ans.2
Convulsions
En revanche, avec le cannabis naturel, les convulsions sont moins fréquentes, en raison d’une part d’un agonisme moins important pour le récepteur CB1 et d’une quantité moins importante de THC dans les produits issus du cannabis végétal, mais également de la présence de cannabidiol. Pour rappel, le cannabidiol est en cours d’étude pour des applications médicales, notamment dans l’épilepsie réfractaire de l’enfant.
Les convulsions avec le cannabis végétal sont observées surtout chez les enfants13 de parents usagers. Devant un enfant qui a des troubles de la conscience ou des convulsions, il est obligatoire de pratiquer une analyse urinaire à la recherche de THC. Si le dépistage de cannabis urinaire est positif, une information préoccupante avec une enquête sociale est nécessaire.
Complications digestives
Des pancréatites liées au cannabis sont décrites sans autres facteurs de risque (consommation alcoolique, diabète…).
Une entité importante à connaître car source d’errance diagnostique est le syndrome d’hyperémèse au cannabis. Le tableau clinique associe trois phases successives, une phase de prodromes, une phase de vomissements, une phase de récupération.
La phase de prodromes débute par des nausées matinales et des douleurs abdominales mal systématisées pouvant durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Pendant cette phase, l’usager peut ne pas consulter car il ne fait pas le rapprochement entre la consommation de cannabis et les symptômes. La phase d’hyperémèse qui suit associe des douleurs abdominales de type pancréatique en coup de poignard à des vomissements incoercibles et des nausées intenses, et est le motif de recours aux urgences. La particularité clinique de cette phase est que les patients pour calmer les symptômes prennent des bains ou des douches chaudes. Enfin, survient la phase de récupération, avec amélioration du tableau clinique. En l’absence de traitement, les récidives sont possibles.
Le traitement repose sur l’arrêt de la consommation de cannabis et selon les équipes un traitement à faible dose de neuroleptiques type halopéridol est préconisé, ou plus récemment l’application topique de capsaïcine sur l’abdomen.
Cette entité clinique mérite d’être connue en raison de l’errance diagnostique responsable d’un nombre important d’examens paracliniques prescrits et de la fréquence élevée des admissions dans les services d’urgence. De plus, les usagers connaissant les propriétés antiémétiques du cannabis ne modifient pas leur consommation, ce qui constitue un facteur de risque prépondérant de récidive.14 Le syndrome d’hyperémèse au cannabis est également observé avec les cannabinoïdes de synthèse et touche tous les consommateurs chroniques de cannabis, adolescents, adultes, femmes enceintes.
Complications respiratoires
Des cas cliniques publiés dans la littérature scientifique décrivent une augmentation du risque de développer un emphysème avec la consommation chronique de cannabis et une augmentation du risque de pneumothorax. Cependant, que ce soit le tabac ou le cannabis, les deux substances consommées ensemble de façon chronique se potentialisent.
Récemment, la vaporisation du cannabis a vu son utilisation augmenter. Il est important aussi de faire la différence entre l’herbe de cannabis vaporisée à l’aide d’un système de vaporisateur, et la vaporisation d’huile de cannabis ou de produits concentrés. Dans ce dernier cas, les dommages induits rejoignent les consommations de produits synthétiques fortement concentrés. En revanche, les vaporisations des feuilles ou de bourgeons de cannabis semblent avoir moins de toxicité que les produits consommés par combustion. En chauffant la plante de cannabis à une température comprise entre 180 et 200 °C, il est possible de vaporiser les cannabinoïdes qui se situent sur la surface de la plante. Ce mode de consommation évite la combustion, source de dégagement de substances toxiques (comme le tabac), qui survient à partir d’une température de 230 °C. Des études focalisant sur ces consommateurs sont nécessaires car aujourd’hui le recul sur la description de dommages spécifiques est insuffisant.16
Hémorragie alvéolaire diffuse
Décès aux États-Unis et alerte sanitaire sur les produits inhalés et les e-liquides
Plusieurs hypothèses ont été soulevées comme la cause de ces pneumopathies graves. Les agents de saveur et les arômes ont été incriminés, puis la possibilité d’une adultération du cannabis synthétique ou naturel. Les adultérations des produits dérivés du cannabis, que ce soit de la plante ou du cannabis de synthèse, sont fréquentes. Il peut être retrouvé des corps étrangers sous la forme de billes de verre ou de talc, de sucre de l’ovalbumine, voire des amphétamines18 pour augmenter le poids de la substance. Récemment, dans du cannabis de synthèse, a été identifié un anticoagulant, utilisé comme rodenticide, le brodifacoum ayant causé des symptômes oto-rhino-laryngés et une dyspnée ;19 et, concernant le cannabis végétal, plusieurs champignons notamment de la famille d’Aspergillus spp. pouvant être responsables de pneumopathies.
La surveillance syndromique des équipes médicales américaines a permis de mettre un nom sur cette entité pathologique.20 Les pneumopathies liées aux produits de vapotage ont été dénommées electronic-cigarette vaping associated lung injury (EVALI). Les lavages broncho-alvéolaires des patients hospitalisés pour une EVALI ont été comparés à 99 patients témoins non usagers, ou usagers d’e-liquides contenant de la nicotine ou des fumeurs de cigarettes manufacturées. Les résultats des lavages broncho-alvéolaires ont montré chez les patients atteints d’EVALI la présence d’acétate de vitamine E chez 48 patients sur 51 inclus. Un patient avait de l’huile de coco dans son lavage broncho-alvéolaire et un autre du limonène, de la famille des terpènes.21 En revanche, chez les sujets témoins, aucun produit de ce type n’a été identifié. Ces résultats ont permis de comprendre le mécanisme physiopathologique à l’origine des détresses respiratoires et de proposer des mesures de prévention. En effet, l’acétate de vitamine E peut léser le surfactant pulmonaire, provoquant un affaissement des alvéoles et la détresse respiratoire. Bien que l’huile de THC ait une viscosité proche de celle de l’acétate de vitamine E, couper l’huile de THC avec cette substance est assez fréquent sur le marché des drogues illicites. Cette pratique permet de proposer un produit qui a une plus belle apparence, avec une odeur plaisante, un goût parfumé, mais aussi permet de baisser le coût de production. Un suivi prospectif des patients est en cours, et l’ensemble des réseaux de surveillance toxicologique, pneumologique et addictologique est en alerte.
Complications rénales
En revanche, le risque d’insuffisance rénale aiguë est certain avec les cannabinoïdes de synthèse. Plusieurs individus jeunes, sans facteurs de risque, consommant ce type de substance ont développé une nécrose tubulaire aiguë, cause d’insuffisance rénale et d’oligurie. Au regard de l’augmentation de la circulation de substances comme le Spice, le K2 et plus récemment le Buddah Blue, et de l’impossibilité actuelle de les mettre en évidence dans un liquide biologique de façon courante, il est cependant possible que leurs complications rénales soient sous-estimées.22
Effets métaboliques
Complications hormonales et sexuelles
Chez la femme enceinte
Actuellement, la consommation de cannabis chez les femmes enceintes augmente. La grossesse peut constituer un moment favorable pour initier une prise en charge, que la consommation de cannabis soit récréative et occasionnelle, ou qu’il existe un véritable trouble de l’usage de la substance.
Les complications le plus souvent rencontrées pour la mère et l’enfant sont un retard de croissance intra-utérin, un petit poids à la naissance, des mort-nés, des accouchements dystociques.24 Repérer et dépister précocement une consommation de substance permet d’avoir le temps de préparer l’accouchement et la période du post-partum, la prise en charge d’un trouble de l’usage de substances chez la femme enceinte ayant des conséquences sur le couple, l’enfant, la sphère socioprofessionnelle.
Bien interroger les patients
Une attention particulière doit être portée aux plus jeunes usagers qui consultent pour une syncope, des troubles du rythme, des douleurs thoraciques qui doivent orienter l’interrogatoire vers ce type de produit d’autant plus si aucun facteur de risque n’a été identifié.
Il est important toutefois de souligner qu’une corrélation, même temporelle, n’a pas la même puissance qu’une causalité certaine.25 L’association fréquente de la consommation de cannabis au tabac rend difficile la discussion d’une imputabilité de la consommation de cannabis avec les pathologies diagnostiquées. C’est le cas des cancers chez les fumeurs de cannabis au regard du nombre important de facteurs de confusion. Devant une complication somatique chez un usager de cannabis naturel ou de cannabis de synthèse, le professionnel de santé peut contacter les réseaux de toxicovigilance des centres antipoison ou les réseaux d’addictovigilance qui sont un appui pour l’éclairer sur les nouveaux modes de consommation. De plus, ces déclarations permettent de réaliser une véritable veille syndromique dans le but de donner l’alerte sur l’émergence d’un symptôme spécifique lié à un produit particulier.
Les autorisations de consommation de cannabis dans le monde
Souvent, les articles sur le cannabis mentionnent qu’il s’agit de la substance illicite la plus consommée dans le monde. En France, la consommation, la détention et la production de cannabis sont prohibées, le cannabis étant considéré comme un stupéfiant et inscrit sur la liste des stupéfiants selon la loi du 31 décembre 1970, modifiée dans le nouveau code de santé publique en 2000. En conséquence, la prohibition est le seul moyen de lutter contre l’usage de cette substance. En revanche, certains pays ont proposé des politiques de dépénalisation, c’est-à-dire que l’infraction en relation avec le cannabis n’est pas sanctionnée à la hauteur de ce que prévoit la loi, ce qui est le cas en Espagne ou aux Pays-Bas.
Dès lors, une confusion s’installe entre les termes de cannabis autorisé pour un usage médical et cannabis utilisé à des fins récréatives. Il est important de rappeler que le cannabis médical est du cannabis prescrit par un médecin. Ce qui compliqué à appréhender pour le corps médical, mais que les utilisateurs connaissent bien, c’est la possibilité dans certains pays de consommer du cannabis fumé prescrit par un médecin. C’est le cas par exemple du Canada, où le cannabis médical est autorisé depuis 2001,1 mais aussi en Israël, aux Pays-Bas, en Australie, en Nouvelle-Zélande,2 aux États-Unis et en Thaïlande.3
En revanche, d’autres pays ont mis en place une légalisation officielle du cannabis. L’Uruguay a été le premier pays à légaliser le cannabis non médical en 2013, suivi par le Canada en 2018. Dans ces deux pays, les usagers ont la possibilité de cultiver des plants de cannabis, avec une quantité définie par des autorisations.
Aux États-Unis, la situation est différente car les interprétations du droit fédéral et du droit local sont complexes, rendant la comparaison avec la France difficile, voire impossible. En effet, au regard de la Constitution, l’usage de cannabis est prohibé par la loi fédérale, mais reste autorisé par le droit local. Cet apparent paradoxe s’explique par les dispositions de la Cour suprême qui précise que si la prohibition fédérale de l’usage de cannabis s’impose aux États fédérés, l’État fédéral ne peut imposer à un État fédéré de mobiliser ses moyens et ses agents pour faire appliquer la loi fédérale. En conséquence, aux États-Unis, à ce jour, 28 États ont autorisé le cannabis médical (medical cannabis laws)4 dont 11 États ont légalisé aussi la consommation récréative de cannabis (recreational cannabis laws – Alaska, Californie, Colorado, Illinois, Maine, Massachusetts, Michigan, Nevada, Oregon, Vermont et Washington).
Ces dispositions de légalisation ont entraîné une offre plus variée de produits contenant du THC, disponibles sous forme d’herbe mais aussi de bonbons, de gâteaux et d’ingrédients pour la cuisine, d’infusions mais aussi de cannabis sous forme d’e-liquide à vapoter.5
Enfin, récemment, en France, des coffee shops proposant des produits décrits comme « légaux » à base de cannabidiol ont fait leur apparition. Ces produits étaient (et sont) vendus comme des compléments alimentaires sous formes de gélules ou d’huile de cannabidiol, mais aussi sous la forme de cosmétiques et d’e-liquides pour les cigarettes électroniques. L’affichage de l’absence de teneur de THC ou d’un faible taux de THC (en dessous de 0,2 % de THC) est l’argument de vente principal associé à des propriétés médicales de type anxiolytique, antiépileptique, antalgique, mais aussi sur certaines pathologies psychiatriques comme le syndrome de stress post-traumatique, les troubles de l’humeur, le syndrome de Gilles de La Tourette. Actuellement, un médicament ne comprenant que du cannabidiol est indiqué dans l’épilepsie de l’enfant (Epidyolex).
En bref
Les comparaisons des lois et leur subtilité entre les différents pays et même au sein de l’Europe sont impossibles.
Le terme cannabis médical ne peut pas être utilisé pour le cannabidiol vendu dans les coffee shops en France.
Le cannabidiol n’a pas d’indication pour une utilisation médicale.
Le cannabis médical dans plusieurs pays est autorisé et peut se présenter sous forme d’herbe à fumer.
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25. Barber PA, Roberts S, Spriggs DA, Anderson NE. Adverse cardiovascular, cerebrovascular, and peripheral vascular effects of marijuana: what cardiologists need to know. Am J Cardiol 2014;113:1086.
Dans cet article
- THC : substance active du cannabis
- Ivresse cannabique
- Dépendance, addiction et sevrage
- Complications cardiovasculaires
- Complications neurologiques
- Complications digestives
- Complications respiratoires
- Complications rénales
- Effets métaboliques
- Complications hormonales et sexuelles
- Chez la femme enceinte
- Bien interroger les patients