Malgré un diagnostic aisé et une prise en charge bien codifiée, cette dermatose est souvent sous-traitée. Il faut lutter contre certaines craintes et croyances, qui perturbent l’adhésion thérapeutique et favorisent le nomadisme médical.
DOSSIER
Marie Cart-Tanneur1, 3, 4, Sylvie Erpeldinger1, Thomas Pipard1, Jean-François Nicolas1-4, Audrey Nosbaum1-4
La dermatite atopique (DA) est une maladie cutanée inflammatoire chronique très fréquente, touchant 15 à 30 % des enfants, avec un pic d’incidence vers l’âge de 2 ans. Elle ne persiste chez l’adolescent et l’adulte que dans 10 à 15 % des cas.
C’est classiquement la première manifestation de ce qu’on appelle la « marche atopique » (
Sa prévalence est en augmentation en Europe et dans les pays émergents. Le mode de vie « occidental urbain » (amélioration globale de l’hygiène, fratrie réduite ou enfant unique, haut niveau socio-économique…) serait favorisant : en effet, selon la théorie hygiéniste,3 moins le système immunitaire est en contact avec des agents infectieux pathogènes dans les premiers mois de vie, plus il aura tendance à réagir vis-à-vis des antigènes de l’environnement.
Physiopathologie
Les lésions se développent à cause d’une altération de l’épiderme qui ne joue plus son rôle de barrière et laisse passer des molécules de l’environnement dans la peau (
Ces dernières stimulent les kératinocytes et les cellules de Langerhans, qui induisent une activation lymphocytaire de type Th2, associée à la production de cytokines IL-4, IL-13, IL-5. Celles-ci provoquent les lésions d’eczéma et le prurit via le recrutement de cellules inflammatoires. Une fois la lésion installée, elle peut perdurer quelques jours, des mois, voire des années. L’inflammation favorise la pénétration des antigènes, installant un cercle vicieux : l’eczéma devient lichénifié.
Le principal facteur de risque est un antécédent de DA chez le(s) parent(s).5
Clinique : variable selon l’âge
Cette dermatose prurigineuse, récidivante, touche avec prédilection les plis de flexion (
Les lésions apparaissent durant les premiers mois de vie (dans 60 à 80 % des cas avant l’âge de 1 an). Elles sont érythémateuses, mal limitées, prurigineuses, parfois suintantes et croûteuses (
Chez le nourrisson, l’atteinte cutanée est symétrique. Elle prédomine sur les convexités du visage, essentiellement les joues, avec respect de la zone médio-faciale ; dans les formes étendues, elle touche parfois les faces d’extension des membres et le tronc. Le siège est épargné. Au niveau du cuir chevelu, elle se traduit par des squames jaunâtres et grasses d’allure séborrhéique (« croûtes de lait » ;
Après l’âge de 2 ans, les lésions se localisent dans les plis, au niveau des mains, des poignets et des chevilles, des plis sous-palpébraux (
À l’adolescence, la DA peut s’améliorer, voire disparaître. Si elle persiste, on retrouve parfois des formes très érythémateuses du visage et du cou, ou lichénifiées.
Dans 60 % des cas, les atteintes sont mineures ; 30 % sont qualifiées de moyennes et 10 % de sévères. Plusieurs scores, comme le SCORAD, permettent d’évaluer la gravité (
Le diagnostic, clinique, ne nécessite aucune exploration complémentaire. Les principaux diagnostics différentiels sont la gale chez le nourrisson, certaines formes de psoriasis (inversé, en plaques), la dermatite séborrhéique ou herpétiforme.
Comorbidités
Asthme ou/et rhinite allergique au cours de l’enfance sont souvent associés (30 % des patients). Des symptômes non spécifiques comme une toux chronique doivent faire rechercher systématiquement un asthme chez les sujets atopiques dès l’âge de 5-6 ans.
Une allergie alimentaire est retrouvée dans 30 % des cas. Il faut toujours l’évoquer en cas de DA sévère, non contrôlée par un traitement dermocorticoïde bien conduit, ou accompagnée de symptômes généraux (douleurs abdominales, diarrhées, retard ou cassure de la courbe de croissance staturo-pondérale ; encadré 3). Cependant, l’éviction de l’aliment incriminé n’améliore pas toujours la dermatite.
Infections et autres complications
L’impétiginisation est la complication infectieuse la plus fréquente. En cause : Staphylococcus aureus. Il faut l’évoquer devant des lésions vésiculo-bulleuses ou des croûtes mélicériques jaunâtres (
Pas de consensus sur l’utilisation des antiseptiques locaux.
En cas de forme localisée (moins de 5 sites atteints ; < 2 % de la surface corporelle) sans signes généraux, et en l’absence d’extension rapide, un antibiotique topique (fucidine ou mupirocine) est recommandé (2-3 x/j pendant 5 jours ; suspendre les dermocorticoïdes durant le traitement).
Dans les autres cas, une antibiothérapie par voie générale est préconisée : amoxicilline-acide clavulanique (80 mg/kg/j, en 3 prises pendant 7 jours ; forme buvable disponible) ou pristinamycine en cas d’allergie (en comprimés, à partir de 6 ans, pendant 7 jours).
La pustulose disséminée de Kaposi-Juliusberg est moins fréquente mais plus sévère (
Les dermocorticoïdes doivent être arrêtés. La prise en charge est hospitalière, pour surveiller l’étendue des lésions et initier un traitement curatif par aciclovir en intraveineux.
Le molluscum contagiosum (dû à un poxvirus) se caractérise par de petites papules rondes, ombiliquées, de quelques millimètres de diamètre, rosées ou translucides.
Le grattage entraîne la dissémination de l’infection et augmente le risque de surinfection bactérienne.
La guérison est spontanée, en quelques mois.
Lorsque les lésions sont de localisation atypique ou en cas de résistance au traitement dermocorticoïde bien conduit, un eczéma de contact doit être évoqué.
Celui-ci peut être un diagnostic différentiel de la DA, ou bien s’y surajouter, par sensibilisation par exemple aux allergènes contenus dans les émollients et les produits locaux utilisés.
Le retentissement de la DA sur la qualité de vie de l’enfant (en raison du prurit, des perturbations du sommeil, du caractère affichant de la maladie) et de son entourage est souvent sous-estimé et doit être systématiquement évalué.
Le retard de croissance staturo-pondéral est rare. Il est généralement dû à un traitement insuffisant, plus exceptionnellement à des formes très sévères.
Traitements locaux
Bien appliqués, ils sont suffisants dans 90 % des cas. Un temps d’explication/éducation des parents sur la maladie et les traitements est indispensable pour favoriser l’observance.
Hygiène : non agressive !
Pour la toilette, on préfère un nettoyant liquide syndet ou un gel sans savon ou, encore mieux, une huile lavante à pH neutre, sans parfum. Pour préserver la barrière cutanée : bain ou douche courte, tiède, pas nécessairement quotidienne ; essuyage par tamponnage. Les textiles doux en coton sont à privilégier, les vêtements en laine (irritants) sont à proscrire. L’enfant ne doit pas être trop couvert la nuit (chambre à 19 °C), pour limiter l’hypersudation.
Émollient/hydratant : indispensable
C’est le traitement de fond de la DA, à appliquer « tous les jours, partout », à vie. Il vise à restaurer l’intégrité de la barrière cutanée. Lors des épisodes aigus, il favorise la rémission ; en dehors, il prévient la poussée suivante et diminue son importance. Il est recommandé dès la naissance chez les nourrissons à risque (DA ou antécédent de DA chez un des parents).7
Après la douche ou le bain, la peau est séchée par tamponnement. Le traitement hydratant (émollient) est appliqué sur une peau encore humide, sur toute la surface corporelle sans restriction. Il n’est pas nécessaire d’en mettre une couche épaisse ni de masser. L’aspect de la peau à la fin de cette phase doit être luisant mais le produit ne doit pas se voir.
Les émollients sans parfum ni conservateur fabriqués par les industriels de la dermocosmétique et disponibles en pharmacie et parapharmacie sont à privilégier (cérat, cold cream, baume, crème, lait). Ils ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale, à l’exception du Dexeryl (remboursé à 15 %) et des préparations magistrales.
Dermocorticoïdes (DC) : essentiels
Traitement de référence des poussées, ils doivent être appliqués 1 fois par jour (idéalement après l’émollient) sur les lésions jusqu’à disparition de celles-ci (en 5-10 j habituellement), sans décroissance forcée (de type « tous les jours » puis « 1 jour sur 2 »…) ; en effet, la quantité de DC diminue en raison de la réduction progressive de la taille des atteintes. Il n’y a pas de dose maximale.
Les DC sont classés selon leur puissance (
Pour le cuir chevelu, des mousses ou gels sont utiles. En pratique, on utilise un DC d’activité modérée chez le nourrisson et modérée ou forte chez l’enfant (jamais de DC fort sur le visage).
Les effets secondaires locaux sont rares (atrophique cutanée, vergetures, glaucome si application péri-oculaire) et dépendent de la puissance de la classe. L’impact évoqué sur l’axe hypothalamo-hypophysaire a été surestimé, ainsi que le risque d’atrophie cutanée ou de glaucome chez l’enfant.8 De plus, les retards de croissance attribués aux DC dans des DA graves sont en majorité dus à la sévérité de la maladie elle-même, ou aux régimes d’éviction stricts en cas d’allergies alimentaires associées. Les effets indésirables surviennent surtout lorsque le traitement est prolongé et l’observance médiocre…
La corticophobie – première cause d’échec de la prise en charge – est très fréquente à la fois chez les patients et les soignants.11 Elle doit être systématiquement recherchée. Il faut rassurer les parents : si le traitement est utilisé de façon efficace et aux bonnes posologies, il sera court et donc sans risque.
Lors de la première consultation, une démonstration est essentielle. La dose à appliquer est mesurée avec l’unité phalangette : la quantité de pommade ou de crème posée sur la dernière phalange de l’index (soit environ 0,5 g ;
Le produit est posé sur la peau et étalé. Comme pour les émollients, il n’est pas nécessaire de masser ni de mettre une couche épaisse.
Chez les patients ayant des poussées fréquentes, un traitement d’entretien («proactif») peut être proposé en prévention des rechutes (application 2 fois par semaine sur les zones habituellement touchées).
Inhibiteur de la calcineurine
Le tacrolimus 0,03 % (Protopic), disponible sous forme de pommade dès 2 ans, est efficace dès la première semaine en cas de DA modérée à sévère résistante aux dermocorticoïdes (application 2 fois par jour puis 1 fois par jour pendant la durée de la poussée). Une sensation de prurit ou brûlure est possible lors de l’application, mais elle est le plus souvent modérée et transitoire.
La prescription, exceptionnelle, est du ressort d’un spécialiste (pédiatre ou dermatologue). L’exposition solaire est déconseillée pendant le traitement.
Thérapies générales
Elles sont rarement indiquées chez l’enfant. Les antihistaminiques (cétirizine ou Aerius sirop) peuvent être proposés en cure courte les premiers jours d’une poussée pour diminuer le prurit en cas de difficultés d’endormissement.
La ciclosporine n’a pas d’AMM dans la population pédiatrique, mais donne assez rapidement de bons résultats et permet souvent de « passer un cap » dans les formes sévères (pendant 6 à 12 mois au maximum). Sa prescription, rarissime, est hospitalière (surveiller PA et fonction rénale).
Des biothérapies anti-cytokines voient le jour et sont très efficaces, mais elles sont réservées pour le moment aux formes graves de l’adulte, résistantes aux soins locaux (anticorps dirigé contre les récepteurs de l’IL-4 et de l’IL-13 ; dupilumab, voie SC).
L’immunothérapie allergénique (ITA sous-cutanée ou sublinguale) aurait un intérêt chez les patients sensibilisés à des pneumallergènes.9
La photothérapie n’a de place qu’en cas de DA sévère, en seconde ou troisième ligne, à partir de 8 ans ; toutefois, les effets indésirables sur le long terme ne sont pas encore connus.
Les corticoïdes par voie systémique sont contre-indiqués en raison de la corticodépendance, presque constante. L’antibiothérapie systématique, locale ou générale, est à proscrire, hors surinfection.
Concernant le calendrier vaccinal : aucune adaptation n’est nécessaire, mais l’injection peut être transitoirement retardée en cas de poussée sévère.
Comme dans toute maladie chronique, l’échec des traitements classiques conduit fréquemment les patients à se tourner vers des médecines parallèles telles que l’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture… À l’heure actuelle, aucune n’a fait la preuve de son efficacité.
Éducation thérapeutique
Elle a un impact clé et direct sur la sévérité clinique et la qualité de vie, à court et moyen terme.10 Son objectif : rendre le patient autonome et actif dans sa prise en charge. Les séances – individuelles et en groupe – visent à :
– comprendre les attentes des patients et de leurs parents ;
– expliquer la maladie ;
– faire tester les différentes textures des émollients et montrer comment les appliquer ;
– améliorer l’acceptation du traitement dermocorticoïde et lutter contre la corticophobie ;
– discuter du rôle du stress psychologique et de l’alimentation, etc.
L’attitude fataliste (« ça finira bien par guérir ») est largement répandue. Il faut expliquer aux patients qu’une DA prise en charge de façon optimale et précoce est moins à risque de complications et de comorbidités qu’une maladie « traînante », longue, fastidieuse, secondairement sévère et épuisante…
Une deuxième consultation à 4-6 semaines est essentielle pour réévaluer les points évoqués, et ainsi favoriser l’observance et la rémission.
Rôle du médecin généraliste
La DA est une pathologie cutanée fréquente, sous- diagnostiquée et sous-traitée. Pourtant, le traitement local, efficace chez plus de 9 patients sur 10 si correctement réalisé, prévient l’aggravation, les récidives et les complications, et améliore la qualité de vie. La lutte contre la corticophobie est primordiale. Le médecin traitant joue un rôle pivot dans cette prise en charge : il peut faire le diagnostic, proposer le traitement, assurer l’éducation thérapeutique et le suivi. Ainsi, il contribue à limiter l’errance thérapeutique, et de ce fait la sévérité, la chronicisation et les complications de la dermatite atopique.
1. Marche atopique
L’atopie est définie comme un terrain prédisposant à une réactivité immunologique anormale contre des allergènes de l’environnement, aboutissant à la production d’IgE et de lymphocytes T spécifiques. Elle s’exprime cliniquement par des manifestations respiratoires (asthme), ORL (rhinite), ophtalmologiques (conjonctivite), digestives (allergie alimentaire) et cutanées (DA et urticaire).
On appelle « marche atopique » la cinétique habituelle d’apparition de ces différentes entités au cours de la vie : la DA chez le nourrisson, l’asthme plus tard chez le grand enfant, et la rhinite/conjonctivite allergique chez l’adolescent ou l’adulte jeune. Ces manifestations peuvent se succéder ou évoluer indépendamment les unes des autres.1
2. Critères diagnostiques de la DA
Dermatose prurigineuse associée à au moins 3 des critères suivants :
• eczéma visible des grands plis (et/ou des joues, front, convexités, membres) chez l’enfant de moins de 4 ans ;
• antécédents personnels de dermatite des plis de flexion (fosses antécubitales, creux poplités, face antérieure des chevilles, cou) et/ou des joues chez les enfants de moins de 10 ans ;
• antécédents de peau sèche généralisée au cours de la dernière année ;
• antécédents personnels d’asthme ou de rhume des foins (ou de maladie atopique chez un parent au premier degré chez l’enfant de moins de 4 ans) ;
• apparition avant l’âge de 2 ans (critère utilisé chez les plus de 4 ans uniquement).
3. Quand faire un bilan allergologique ?
Suspicion d’une allergie alimentaire :
• manifestations immédiates évocatrices (dépistage et prise en charge d’allergies à risque anaphylactique)
• dermatite atopique sévère, notamment résistante au traitement local bien conduit ou corticodépendante (recherche d’un facteur alimentaire aggravant dont l’éviction peut améliorer l’eczéma, dépistage d’allergies à risque)
• chez les enfants allaités (passage d’aliments pouvant être allergènes dans le lait maternel)
• en cas de stagnation pondérale ou de retard de croissance avec troubles digestifs associés
Eczéma de contact :
• localisation atypique : mains, visage...
• eczéma ne répondant pas au traitement dermocorticoïde bien conduit
• récidive de dermatite atopique chez un patient qui était en rémission depuis longtemps
Que dire à vos patients
Le traitement émollient, quotidien, permet de restaurer la fonction de barrière épidermique et de faire disparaître l’eczéma, ou du moins de diminuer la fréquence et la sévérité des poussées.
Les dermocorticoïdes doivent être utilisés « là où il faut, quand il faut » : à dose efficace, la guérison de la poussée est rapide, sans effets secondaires.
Cette maladie n’est pas une « allergie ».
D’autres manifestations de l’atopie sont possibles (asthme, rhinite allergique, allergie alimentaire…) mais non systématiques.
Elle ne persiste à l’âge adulte que dans 10 à 15 % des cas.
Une prise en charge optimale dans l’enfance en diminue la sévérité, les complications, le risque de chronicisation et la survenue d’autres maladies atopiques.
1. Spergel JM. From atopic dermatitis to asthma: the atopic march. Ann Allergy Asthma Immunol 2010;105:99-106.
2. Burgess JA, Lowe AJ, Dharmage SC. Does eczema lead to asthma? J Asthma 2009;46:429-36.
3. Xu F, Yan S, Li F, et al. Prevalence of childhood atopic dermatitis: an urban and rural community-based study in Shanghai, China. PLoS One 2012;7:e36174.
4. Nicolas JF, Rozières A, Castelain M. Pathogenesis of atopic dermatitis. Ann Dermatol Venereol 2005;132(Spec No 1):1S44-52.
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6. Auteurs et membres du Collège des enseignants en dermatologie de France. Item 114. Allergies cutanéo-muqueuses chez l’enfant et l’adulte : eczéma de contact. Ann Dermatol Venerol 2008;135(N° 11S):5-6.
7. Simpson EL, Chalmers JR, Williams HC, et al. Emollient enhancement of the skin barrier from birth offers effective atopic dermatitis prevention. J Allergy Clin Immunol 2014;134:818-23.
8. Furue M, Terao H, Koga T, et al. Clinical dose and adverse effects of topical steroids in daily management of atopic dermatitis. Br J Dermatol 2003;148:128-33.
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10. Staab D, Diepgen TL, Gieler U, et al. Age related, structured educational programmes for the management of atopic dermatitis in children and adolescents: multicentre, randomised controlled trial. BMJ 2006;332:933-8.
11. Aubert-Wastiaux H, Moret L, Barbarot S, et al. Topical corticosteroid phobia in atopic dermatitis: a study of its nature, origins and frequency. Br J Dermatol 2011;165:808-14.
https://www.fondation-dermatite-atopique.org/fr
Pour les rhône-alpins, la Journée eczéma chaque année à l’Hopital Lyon-Sud : https://bit.ly/2TVcR6B ; allergolyon.fr
Site de Magali Bourrel-Bouttaz, très explicatif avec notamment des vidéos : https://www.mag-da.fr/