La prévalence de la dysfonction érectile chez les diabétiques varie de 20 à 67,4 %, et augmente avec l’ancienneté de son installation. Elle est plus précoce, plus grave que chez les non-diabétiques, et s’accompagne d’un impact émotionnel majoré. Il convient d’être tout particulièrement attentif à son dépistage, car la survenue d’une dysfonction érectile chez le diabétique est fortement corrélée à l’aggravation du diabète. La dysfonction érectile est aujourd’hui considérée comme l’indicateur le plus fiable de l’installation de complications viscérales, vasculaires et de microangiopathie, d’un risque cardiovasculaire et d’une mortalité accrus chez le diabétique.
Par ailleurs, l’apparition d’une dysfonction érectile chez les patients diabétiques diminue leur observance au traitement et les expose à un déséquilibre du diabète.
La prise en charge de la dysfonction érectile reste la même chez le diabétique que chez les autres patients, néanmoins la prise en charge est complexe car très souvent multifactorielle (dysfonction endothéliale, neuropathie, hypogonadisme, psychogénie, iatrogénie...).
L’interrogatoire et l’examen clinique recherchent plus particulièrement des complications neurologiques, des signes d’hypogonadisme (plus fréquents chez le patient diabétique) et de pathologie génito-urinaire (mycose, phimosis). La recherche de syndrome dépressif ou de troubles anxieux doit également être effectuée.
Un avis cardiologique est le plus souvent recommandé, et aucun traitement à visée cardiovasculaire ne doit être arrêté sans avis cardiologique même si celui-ci participe à la dysfonction érectile du patient.
Les traitements restent identiques. En cas d’hypognonadisme, l’androgénothérapie est indiquée. L’alprostadil est utilisable en solution injectable ou topique et est pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Les autres traitements (IPDE-5, vacuum, implant pénien) sont utilisables.
Le dépistage d’une dysfonction érectile chez le patient diabétique doit être systématique et faire l’objet d’une prise en charge pour permettre au patient de retrouver une sexualité satisfaisante, améliorer sa qualité de vie, et augmenter son espérance de vie.
Par ailleurs, l’apparition d’une dysfonction érectile chez les patients diabétiques diminue leur observance au traitement et les expose à un déséquilibre du diabète.
La prise en charge de la dysfonction érectile reste la même chez le diabétique que chez les autres patients, néanmoins la prise en charge est complexe car très souvent multifactorielle (dysfonction endothéliale, neuropathie, hypogonadisme, psychogénie, iatrogénie...).
L’interrogatoire et l’examen clinique recherchent plus particulièrement des complications neurologiques, des signes d’hypogonadisme (plus fréquents chez le patient diabétique) et de pathologie génito-urinaire (mycose, phimosis). La recherche de syndrome dépressif ou de troubles anxieux doit également être effectuée.
Un avis cardiologique est le plus souvent recommandé, et aucun traitement à visée cardiovasculaire ne doit être arrêté sans avis cardiologique même si celui-ci participe à la dysfonction érectile du patient.
Les traitements restent identiques. En cas d’hypognonadisme, l’androgénothérapie est indiquée. L’alprostadil est utilisable en solution injectable ou topique et est pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Les autres traitements (IPDE-5, vacuum, implant pénien) sont utilisables.
Le dépistage d’une dysfonction érectile chez le patient diabétique doit être systématique et faire l’objet d’une prise en charge pour permettre au patient de retrouver une sexualité satisfaisante, améliorer sa qualité de vie, et augmenter son espérance de vie.