La diarrhée aiguë est définie par l’émission de plus de 3 selles très molles à liquides par jour depuis moins de 15 jours.
Dans la grande partie des cas, l’étiologie est infectieuse, mais il faut également chercher d’autres causes, comme certains médicaments.
L’examen clinique doit s’efforcer à rechercher des signes de gravité. Devant leur présence, le patient doit être pris en charge en urgence :
1) syndrome cholériforme, chez environ 90 % des patients : diarrhée aqueuse, afécale. Provoquée principalement par des virus ou les bactéries responsables de toxi-infection alimentaire collective (TIAC). Spontanément résolutives, ne nécessitant qu’un traitement symptomatique ;
2) syndrome dysentérique : selles de faible volume, mais fréquentes et glaireuses ou sanglantes ± douleur abdominale, ténesme ou fièvre.
Le lopéramide est contre-indiqué en cas de syndrome dysentérique.
Des examens complémentaires sont indiqués si : antécédents d’immunodépression, comorbidités majeures ou un terrain vulnérable ; diarrhée sans amélioration depuis au moins 3 jours (à la recherche de troubles ioniques) ; diarrhée hémorragique associée ou non à un syndrome dysentérique ; signes de déshydratation majeur ou de sepsis grave ; douleur abdominale localisée (témoignant une atteinte colique ou du sigmoïde) ou si une infection bactérienne est suspectée.
Dans ces cas, il faut demander des examens biologiques dont une coproculture (avec recherche des toxines Clostridium difficile en cas de prise récente d’antibiotique ou suspicion d’infection nosocomiale). Un examen parasitologique des selles doit être demandé séparément de la coproculture en cas de voyage à l’étranger récent.
Le traitement repose toujours sur la réhydratation, per os si possible.
Les antibiotiques probabilistes (lorsqu’ils sont indiqués) sont les fluoroquinolones ou les macrolides.
En cas de déshydratation supérieure à 8 % du poids corporel, de vomissements importants ou de signes de gravité, il faut débuter par voie intraveineuse une réhydratation par du sérum salé isotonique. Dans les 6 premières heures, 50 % des pertes volumiques estimées doivent être perfusées.
Les critères d’hospitalisation sont : patients ayant des comorbidités qui décompensent ; vomissements rendant l’hydratation impossible ; déshydratation supérieure à 8 % du poids corporel ; insuffisance rénale aiguë ou troubles ioniques ; troubles de la vigilance ; état septique sévère/choc septique ; diarrhée fébrile au retour d’un pays d’endémie palustre ; diarrhée fébrile chez un patient immunodéprimé ; isolement ou milieu social défavorisé.
Dans la grande partie des cas, l’étiologie est infectieuse, mais il faut également chercher d’autres causes, comme certains médicaments.
L’examen clinique doit s’efforcer à rechercher des signes de gravité. Devant leur présence, le patient doit être pris en charge en urgence :
- signes de déshydratation sévère : PA systolique < 100 mmHg ou PA moyenne < 65 mmHg et/ou FC > 120 batt/min. Pli cutané, cernes périorbitaires, hypotonie des globes oculaires, soif, veines jugulaires plates en position semi-assise ;
- signes de sepsis : les signes précédents + température supérieure à 38,3 °C. Si signes en faveur d’une défaillance d’organe associée à l’examen clinique : sepsis potentiellement grave.
1) syndrome cholériforme, chez environ 90 % des patients : diarrhée aqueuse, afécale. Provoquée principalement par des virus ou les bactéries responsables de toxi-infection alimentaire collective (TIAC). Spontanément résolutives, ne nécessitant qu’un traitement symptomatique ;
2) syndrome dysentérique : selles de faible volume, mais fréquentes et glaireuses ou sanglantes ± douleur abdominale, ténesme ou fièvre.
Le lopéramide est contre-indiqué en cas de syndrome dysentérique.
Des examens complémentaires sont indiqués si : antécédents d’immunodépression, comorbidités majeures ou un terrain vulnérable ; diarrhée sans amélioration depuis au moins 3 jours (à la recherche de troubles ioniques) ; diarrhée hémorragique associée ou non à un syndrome dysentérique ; signes de déshydratation majeur ou de sepsis grave ; douleur abdominale localisée (témoignant une atteinte colique ou du sigmoïde) ou si une infection bactérienne est suspectée.
Dans ces cas, il faut demander des examens biologiques dont une coproculture (avec recherche des toxines Clostridium difficile en cas de prise récente d’antibiotique ou suspicion d’infection nosocomiale). Un examen parasitologique des selles doit être demandé séparément de la coproculture en cas de voyage à l’étranger récent.
Le traitement repose toujours sur la réhydratation, per os si possible.
Les antibiotiques probabilistes (lorsqu’ils sont indiqués) sont les fluoroquinolones ou les macrolides.
En cas de déshydratation supérieure à 8 % du poids corporel, de vomissements importants ou de signes de gravité, il faut débuter par voie intraveineuse une réhydratation par du sérum salé isotonique. Dans les 6 premières heures, 50 % des pertes volumiques estimées doivent être perfusées.
Les critères d’hospitalisation sont : patients ayant des comorbidités qui décompensent ; vomissements rendant l’hydratation impossible ; déshydratation supérieure à 8 % du poids corporel ; insuffisance rénale aiguë ou troubles ioniques ; troubles de la vigilance ; état septique sévère/choc septique ; diarrhée fébrile au retour d’un pays d’endémie palustre ; diarrhée fébrile chez un patient immunodéprimé ; isolement ou milieu social défavorisé.