Radioprotection. En cas de rejet radioactif lors d’un accident nucléaire, la stratégie de protection des populations vise à limiter l’exposition aux radiations à un niveau aussi faible que possible. La prise de comprimés d’iode en est une des mesures. Quelle est leur disponibilité pour la population de proximité ?
En phase d’urgence après un accident nucléaire, la stratégie de protection repose sur trois mesures principales, la mise à l’abri, la prise d’iode stable et l’évacuation ; ces mesures sont décidées par le préfet, en fonction de la situation et de son évolution. Par la suite, des restrictions alimentaires peuvent être nécessaires. Elles concernent notamment le lait frais et les fruits et légumes produits sur place, en zone contaminée.
Les comprimes dosés à 65 mg (soit 50 mg d’iodure) sont quadrisécables et solubles dans l’eau, le lait et les jus de fruits, et sont présentés en boîtes de 10 comprimés conditionnés sous blister. Il s’agit d’un médicament fabriqué par la Pharmacie centrale des armées, dont l’autorisation de mise sur le marché précise que toute personne en France peut se le procurer.
La prise de comprimés d’iode stable, associée à la mise à l’abri, permet de protéger efficacement la thyroïde contre les effets de l’iode radioactif rejeté.1 L’administration d’iode stable empêche en effet la concen- tration des iodes radioactifs dans la thyroïde et prévient ainsi le ris- que de cancer de la thyroïde tel qu’il a été observé chez les enfants après l’accident nucléaire de Tchernobyl.2 Elle réduit ainsi l’irradiation de 98 % si cette prise a lieu dans l’heure qui précède l’exposition et 90 % si la prise se fait au moment de l’expo- sition.3 En France, le niveau d’intervention retenu par les pouvoirs publics est de 50 mSv à la thyroïde (dose estimée par calcul en fonction du rejet radioactif). Toute la population est concernée, mais les personnes à protéger prioritairement sont les enfants âgés de moins de 18 ans et les femmes enceintes ou qui allaitent.5 La posologie s’adapte en fonction de l’âge. Elle consiste pour un adulte, une femme enceinte ou un enfant de plus de 12 ans à dissoudre 2 comprimés de 65 mg d’iodure de potassium dans un verre d’eau, prise éventuellement renouvelée après 24 heures en cas de circonstances exceptionnelles, et seulement sur ordre des autorités compétentes. Elle est de 1 comprimé pour un enfant de 3 à 12 ans, et de ½ comprimé de 0 à 3 ans. Le goût est amer, aussi il est conseillé pour les enfants et les nouveau-nés de dissoudre le comprimé dans un verre de lait ou de jus de fruits. Les effets indésirables sont rares et estimés à moins de 3 ‰ (3,5 ‰ chez l’enfant et 2 ‰ chez l’adulte).4 Ils sont pour la plupart non spécifiques : nausées, vomissements, diarrhée, gastralgie, de rares cas d’hyperthyroïdie dont les sujets les plus sensibles sont ceux atteints d’une pathologie thyroïdienne mais également d’hypothyroïdie, et éventuellement d’une augmentation du volume de la thyroïde (la prise de comprimés d’iode est contre-indiquée en cas de gros goitre avec déviation ou rétrécissement de la trachée). Il existe un risque de surdosage chez les nourrissons en cas d’allaitement maternel, car l’iode stable pris par la mère se concentre également dans le lait maternel (25 % en 24 heures) et se surajoute à l’iode administré au nouveau-né. Par précaution, la question de l’arrêt de l’alimentation au sein pendant 36 heures peut se poser. En Pologne, une élévation transitoire du taux de thyréostimuline a été observée chez 12 des 3 212 nouveau-nés qui avaient pris de l’iode dans les premiers jours après la naissance. Aucune séquelle neurologique n’a été observée à long terme.
Il est très important de rappeler que les hypersensibilités à l’iode restent exceptionnelles. Les réactions allergiques observées à la suite de l’utilisation de médicament iodé (povidone iodée, produits de contraste) sont essentiellement attribuables au pouvoir immunogène des excipients et non à l’iode et ne sont donc pas croisées avec la prise d’un comprimé d’iode.
Les comprimes dosés à 65 mg (soit 50 mg d’iodure) sont quadrisécables et solubles dans l’eau, le lait et les jus de fruits, et sont présentés en boîtes de 10 comprimés conditionnés sous blister. Il s’agit d’un médicament fabriqué par la Pharmacie centrale des armées, dont l’autorisation de mise sur le marché précise que toute personne en France peut se le procurer.
La prise de comprimés d’iode stable, associée à la mise à l’abri, permet de protéger efficacement la thyroïde contre les effets de l’iode radioactif rejeté.1 L’administration d’iode stable empêche en effet la concen- tration des iodes radioactifs dans la thyroïde et prévient ainsi le ris- que de cancer de la thyroïde tel qu’il a été observé chez les enfants après l’accident nucléaire de Tchernobyl.2 Elle réduit ainsi l’irradiation de 98 % si cette prise a lieu dans l’heure qui précède l’exposition et 90 % si la prise se fait au moment de l’expo- sition.3 En France, le niveau d’intervention retenu par les pouvoirs publics est de 50 mSv à la thyroïde (dose estimée par calcul en fonction du rejet radioactif). Toute la population est concernée, mais les personnes à protéger prioritairement sont les enfants âgés de moins de 18 ans et les femmes enceintes ou qui allaitent.5 La posologie s’adapte en fonction de l’âge. Elle consiste pour un adulte, une femme enceinte ou un enfant de plus de 12 ans à dissoudre 2 comprimés de 65 mg d’iodure de potassium dans un verre d’eau, prise éventuellement renouvelée après 24 heures en cas de circonstances exceptionnelles, et seulement sur ordre des autorités compétentes. Elle est de 1 comprimé pour un enfant de 3 à 12 ans, et de ½ comprimé de 0 à 3 ans. Le goût est amer, aussi il est conseillé pour les enfants et les nouveau-nés de dissoudre le comprimé dans un verre de lait ou de jus de fruits. Les effets indésirables sont rares et estimés à moins de 3 ‰ (3,5 ‰ chez l’enfant et 2 ‰ chez l’adulte).4 Ils sont pour la plupart non spécifiques : nausées, vomissements, diarrhée, gastralgie, de rares cas d’hyperthyroïdie dont les sujets les plus sensibles sont ceux atteints d’une pathologie thyroïdienne mais également d’hypothyroïdie, et éventuellement d’une augmentation du volume de la thyroïde (la prise de comprimés d’iode est contre-indiquée en cas de gros goitre avec déviation ou rétrécissement de la trachée). Il existe un risque de surdosage chez les nourrissons en cas d’allaitement maternel, car l’iode stable pris par la mère se concentre également dans le lait maternel (25 % en 24 heures) et se surajoute à l’iode administré au nouveau-né. Par précaution, la question de l’arrêt de l’alimentation au sein pendant 36 heures peut se poser. En Pologne, une élévation transitoire du taux de thyréostimuline a été observée chez 12 des 3 212 nouveau-nés qui avaient pris de l’iode dans les premiers jours après la naissance. Aucune séquelle neurologique n’a été observée à long terme.
Il est très important de rappeler que les hypersensibilités à l’iode restent exceptionnelles. Les réactions allergiques observées à la suite de l’utilisation de médicament iodé (povidone iodée, produits de contraste) sont essentiellement attribuables au pouvoir immunogène des excipients et non à l’iode et ne sont donc pas croisées avec la prise d’un comprimé d’iode.
Distribution des comprimés d’iode
Dès 1997, le gouvernement a pris la décision d’organiser une mise à disposition des comprimés d’iode pour les populations résidant dans les zones du Plan particulier d’intervention (PPI) telles que définies dans les plans de l’Organisation de la réponse de sécurité civile (plans ORSEC). Ce plan vise, sous la responsabilité du préfet du département, à mieux planifier la protection et à préparer la population locale en cas d’accident, soit dans un rayon de 10 km autour des 19 centrales nucléaires.
Cette distribution préventive de comprimés d’iode a été par la suite complétée par la mise à disposition de stocks d’iode dans chaque département sur l’ensemble du territoire français. L’objectif est d’être en mesure, si nécessaire, de protéger la population au-delà des périmètres définis autour des installations nucléaires et de couvrir ainsi les besoins de la population française en cas de risque d’exposition à de l’iode radioactif. Ces stocks, mobilisables par le préfet, sont gérés par l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), sous l’autorité du ministère de la Santé. La mise à disposition d’iode stable s’appuie donc sur deux dis- positifs de distribution pour la population française, une distribution préventive autour des installations nucléaires et une distribution complémentaire réalisée uniquement en situation d’urgence dans le cadre de plans départementaux ORSEC.
Cette distribution préventive de comprimés d’iode a été par la suite complétée par la mise à disposition de stocks d’iode dans chaque département sur l’ensemble du territoire français. L’objectif est d’être en mesure, si nécessaire, de protéger la population au-delà des périmètres définis autour des installations nucléaires et de couvrir ainsi les besoins de la population française en cas de risque d’exposition à de l’iode radioactif. Ces stocks, mobilisables par le préfet, sont gérés par l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), sous l’autorité du ministère de la Santé. La mise à disposition d’iode stable s’appuie donc sur deux dis- positifs de distribution pour la population française, une distribution préventive autour des installations nucléaires et une distribution complémentaire réalisée uniquement en situation d’urgence dans le cadre de plans départementaux ORSEC.
Retour sur la campagne 2016 de distribution des comprimés d’iode
En 2016 a été organisée sous l’égide d’un comité de pilotage pluraliste présidé par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) la cinquième campagne de distribution des comprimés d’iode autour des centrales nuclé- aires de l’EDF (v. figure). Cette nouvelle campagne a été une opportunité pour informer et sensibiliser les citoyens à l’ensemble des actions de protection en cas de rejets radio- actifs. Cette culture du risque technologique reste encore largement à développer. En effet, les enquêtes réalisées en amont de la campagne chez les « riverains » ont mis en évidence sur ce sujet une ambivalence de la population vivant à proximité d’une centrale nucléaire. D’un côté, la majorité des habitants expriment un sentiment clair de sécurité, lar- gement prédominant et très stable au cours des années (de l’ordre de 70 %). Il s’explique notamment par la confiance accordée à l’exploitant des centrales pour assurer la sûreté du site et à l’ASN pour en contrôler l’efficacité. Mais d’un autre côté près de la moitié des riverains ont une représentation apocalyptique d’un accident nucléaire en France où toutes les mesures de prévention apparaîtraient inutiles, avec un risque pour la santé important pour eux et leurs proches. Or il n’est pas de gestion de crise efficace sans une implication des citoyens. En dernier ressort, face aux risques, ce sont eux qui doivent agir pour se protéger. Ils le feront selon l’analyse qu’ils font de la situation, de l’information qu’ils auront reçue, de la crédibilité qu’ils auront des prescripteurs et de leur niveau de préparation.
La campagne de communication associée à cette nouvelle distribution s’est en conséquence organisée pour sensibiliser les particuliers et les établissements recevant du public au besoin de développer, à l’instar des pays à risque sismique, une véritable culture du risque, en l’occurrence de radioprotection en cas d’accident nucléaire.
La campagne de distribution des comprimés d’iode a été une oppor- tunité pour communiquer sur les six gestes à connaître en cas de rejets radioactifs accidentels :
– se mettre à l’abri rapidement dans un bâtiment en dur ;
– se tenir informé à l’aide des médias ;
– ne pas aller chercher ses enfants à l’école ;
– limiter ses communications téléphoniques ;
– ingérer le(s) comprimé(s) d’iode uniquement sur instruction du préfet selon la posologie prescrite ;
– se préparer à une éventuelle évacuation.
On retrouve systématiquement ces six actions sur les affiches, dépliants mis à disposition de la population et sur le site internet dédié*. De plus, pour la première fois, un numéro vert a été mis à disposition du public pendant cette campagne.
Des accords ont été passés entre EDF et les grossistes répartiteurs ainsi qu’avec l’Ordre des pharmaciens permettant d’assurer la mise à disposition des comprimés d’iode pendant la campagne mais aussi en dehors des campagnes, pour tout nouvel habitant ou saisonnier s’installant dans la zone concernée. Des réunions locales spécifiques ont été organisées en amont de la distribution auprès des acteurs locaux de santé, en particulier auprès des médecins et des pharmaciens, relais essentiels auprès de la population, et un dossier péda- gogique créé à cet effet leur a été fourni. Le ministère de l’Éducation nationale a également été très actif auprès des écoles en facilitant la mise à disposition de stocks d’iode et l’information correspondante. Le président de l’Ordre national des médecins a, de son côté, envoyé un message électronique à tous les médecins des zones concernées par le plan d’intervention, leur demandant d’inciter les patients à aller chercher leurs comprimés d’iode à la pharmacie. Cette initiative rappelle le rôle essentiel que doivent jouer les professionnels de santé et les scientifiques dans l’information et les explications dues au grand public.
Au total, cette campagne a permis de noter une progression globale du nombre de retraits de boîtes de comprimés d’iode en officine : 15 000 boîtes de plus retirées par le grand public (190 000 contre 175 000 en 2009) et un doublement du nom- bre de boîtes retirées par les éta- blissements recevant du public (160 000 boîtes retirées contre 86 000 en 2009). Néanmoins, il a été difficile de calculer avec précision le taux de retrait global en raison de doublons entre les fichiers « grand public » et « établissements recevant du public » mais on peut raisonnablement estimer qu’il est de l’ordre de 60 %.
La campagne de communication associée à cette nouvelle distribution s’est en conséquence organisée pour sensibiliser les particuliers et les établissements recevant du public au besoin de développer, à l’instar des pays à risque sismique, une véritable culture du risque, en l’occurrence de radioprotection en cas d’accident nucléaire.
La campagne de distribution des comprimés d’iode a été une oppor- tunité pour communiquer sur les six gestes à connaître en cas de rejets radioactifs accidentels :
– se mettre à l’abri rapidement dans un bâtiment en dur ;
– se tenir informé à l’aide des médias ;
– ne pas aller chercher ses enfants à l’école ;
– limiter ses communications téléphoniques ;
– ingérer le(s) comprimé(s) d’iode uniquement sur instruction du préfet selon la posologie prescrite ;
– se préparer à une éventuelle évacuation.
On retrouve systématiquement ces six actions sur les affiches, dépliants mis à disposition de la population et sur le site internet dédié*. De plus, pour la première fois, un numéro vert a été mis à disposition du public pendant cette campagne.
Des accords ont été passés entre EDF et les grossistes répartiteurs ainsi qu’avec l’Ordre des pharmaciens permettant d’assurer la mise à disposition des comprimés d’iode pendant la campagne mais aussi en dehors des campagnes, pour tout nouvel habitant ou saisonnier s’installant dans la zone concernée. Des réunions locales spécifiques ont été organisées en amont de la distribution auprès des acteurs locaux de santé, en particulier auprès des médecins et des pharmaciens, relais essentiels auprès de la population, et un dossier péda- gogique créé à cet effet leur a été fourni. Le ministère de l’Éducation nationale a également été très actif auprès des écoles en facilitant la mise à disposition de stocks d’iode et l’information correspondante. Le président de l’Ordre national des médecins a, de son côté, envoyé un message électronique à tous les médecins des zones concernées par le plan d’intervention, leur demandant d’inciter les patients à aller chercher leurs comprimés d’iode à la pharmacie. Cette initiative rappelle le rôle essentiel que doivent jouer les professionnels de santé et les scientifiques dans l’information et les explications dues au grand public.
Au total, cette campagne a permis de noter une progression globale du nombre de retraits de boîtes de comprimés d’iode en officine : 15 000 boîtes de plus retirées par le grand public (190 000 contre 175 000 en 2009) et un doublement du nom- bre de boîtes retirées par les éta- blissements recevant du public (160 000 boîtes retirées contre 86 000 en 2009). Néanmoins, il a été difficile de calculer avec précision le taux de retrait global en raison de doublons entre les fichiers « grand public » et « établissements recevant du public » mais on peut raisonnablement estimer qu’il est de l’ordre de 60 %.
Évolution des plans particuliers d’intervention
Le gouvernement a engagé une réflexion interministérielle complémentaire approfondie, sur les évolutions doctrinales nécessaires, au regard des retours d’expérience de l’accident de Fukushima. Les pouvoirs publics ont voulu renforcer la sécurité des populations en prenant en compte l’hypothèse d’accidents d’ampleur exceptionnelle sur le territoire français mais aussi dans le cas d’accidents pouvant survenir à l’étranger. Un plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur a complété les dispositifs de planification déjà existants. En avril 2016, le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer a ainsi annoncé la volonté d’extension des périmètres des PPI autour les centrales nucléaires de 10 à 20 km. Ce choix a été confirmé par le ministre de l’Intérieur en octobre 2016, à l’occasion d’un courrier envoyé aux préfets des départements concernés.
Cette décision précise les nouvelles mesures à intégrer dans les nouveaux périmètres de 20 km autour des centrales nucléaires, soit :
– prédistribution de comprimés d’iode stable à la population ;
– préparation en cas d’annonce d’un accident nucléaire d’une évacuation immédiate sur 5 km ;
– introduction de premières consignes de restriction de consommation de denrées alimentaires dès la phase d’urgence.
Au premier semestre 2017, un nouveau guide déclinant ce plan national complémentaire de réponse à un accident majeur a été publié par le Direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise.5 Il reste à présent à organiser et définir le mode de prédistribution des comprimés d’iode dans ce nouveau périmètre de 20 km autour des centrales.
Cette décision précise les nouvelles mesures à intégrer dans les nouveaux périmètres de 20 km autour des centrales nucléaires, soit :
– prédistribution de comprimés d’iode stable à la population ;
– préparation en cas d’annonce d’un accident nucléaire d’une évacuation immédiate sur 5 km ;
– introduction de premières consignes de restriction de consommation de denrées alimentaires dès la phase d’urgence.
Au premier semestre 2017, un nouveau guide déclinant ce plan national complémentaire de réponse à un accident majeur a été publié par le Direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise.5 Il reste à présent à organiser et définir le mode de prédistribution des comprimés d’iode dans ce nouveau périmètre de 20 km autour des centrales.
Références
1. Le Guen B, Schlumberger M. Iodes radioactifs. EMC - Pathologie professionnelle et de l’environnement 2016;12(1):1-12 [Article 16-002-J-10].
2. Schlumberger M, Le Guen B. Accident de centrale nucléaire et risque de cancer de la thyroïde : les conséquences sanitaires de Tchernobyl. Med Sci 2012;28:746-56.
3. Becker DV, Zanzonico P. Potassium iodide for thyroid blockade in a reactor accident: Policies that govern its use. Thyroid 1997;7:193-7.
4. Nauman J, Wolff J. Iodide prophylaxis in Poland after the Chernobyl reactor accident: benefits and risks. Am J Med 1993;94:524-32.
5. Ministère de la Défense. Guide de déclinaison du plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur. Guide S4 tome 2. Direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise, avril 2017.
2. Schlumberger M, Le Guen B. Accident de centrale nucléaire et risque de cancer de la thyroïde : les conséquences sanitaires de Tchernobyl. Med Sci 2012;28:746-56.
3. Becker DV, Zanzonico P. Potassium iodide for thyroid blockade in a reactor accident: Policies that govern its use. Thyroid 1997;7:193-7.
4. Nauman J, Wolff J. Iodide prophylaxis in Poland after the Chernobyl reactor accident: benefits and risks. Am J Med 1993;94:524-32.
5. Ministère de la Défense. Guide de déclinaison du plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur. Guide S4 tome 2. Direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise, avril 2017.