1 La loi de bioéthique de 2011 stipule que toute personne adulte peut donner de son vivant un de ses reins pourvu que donneur et receveur puissent témoigner de liens affectifs depuis au moins 2 ans.
2 Il n’y a pas d’âge civil limite pour donner de son vivant un de ses reins.
3 À long terme, la survie d’un rein issu d’un donneur vivant est très significativement supérieure à celle d’un rein issu d’un donneur décédé.
4 Les greffes rénales ABO-incompatibles avec donneur vivant procurent à long terme des résultats similaires à celles avec donneur vivant ABO-compatible.
5 L’évaluation de la fonction rénale du donneur avant le don doit être optimale : le don est contre-indiqué si le débit de filtration glomérulaire (DFG) mesuré est inférieur à 60 mL/min ; entre 60 et 90 mL/min, l’acceptation (ou le refus) doit tenir compte du risque à long terme de développer une insuffisance rénale chronique.
6 Dans les années qui suivent le don, l’hypertrophie compensatrice du rein restant du donneur permet d’obtenir un DFG en moyenne à 75 % de sa valeur préopératoire. Les seuils de DFG retenus pour définir la maladie rénale en population générale ne s’appliquent pas aux donneurs vivants.
7 Avant le don, un examen médical complet et une évaluation psychologique approfondie sont requis.
8 Une fois le bilan médical terminé et l’évaluation psychologique faite, le donneur est audité par un comité d’experts, qui rend une décision (oui vs non) non motivée.
9 Réglementairement, après le don, la personne doit être suivie à vie par un néphrologue.
10 L’immunosuppression chez le receveur d’un donneur de rein vivant n’est pas différente de celle reçue par un receveur de greffon rénal de donneur décédé, sauf en cas de greffe rénale entre jumeaux monozygotes.
2 Il n’y a pas d’âge civil limite pour donner de son vivant un de ses reins.
3 À long terme, la survie d’un rein issu d’un donneur vivant est très significativement supérieure à celle d’un rein issu d’un donneur décédé.
4 Les greffes rénales ABO-incompatibles avec donneur vivant procurent à long terme des résultats similaires à celles avec donneur vivant ABO-compatible.
5 L’évaluation de la fonction rénale du donneur avant le don doit être optimale : le don est contre-indiqué si le débit de filtration glomérulaire (DFG) mesuré est inférieur à 60 mL/min ; entre 60 et 90 mL/min, l’acceptation (ou le refus) doit tenir compte du risque à long terme de développer une insuffisance rénale chronique.
6 Dans les années qui suivent le don, l’hypertrophie compensatrice du rein restant du donneur permet d’obtenir un DFG en moyenne à 75 % de sa valeur préopératoire. Les seuils de DFG retenus pour définir la maladie rénale en population générale ne s’appliquent pas aux donneurs vivants.
7 Avant le don, un examen médical complet et une évaluation psychologique approfondie sont requis.
8 Une fois le bilan médical terminé et l’évaluation psychologique faite, le donneur est audité par un comité d’experts, qui rend une décision (oui vs non) non motivée.
9 Réglementairement, après le don, la personne doit être suivie à vie par un néphrologue.
10 L’immunosuppression chez le receveur d’un donneur de rein vivant n’est pas différente de celle reçue par un receveur de greffon rénal de donneur décédé, sauf en cas de greffe rénale entre jumeaux monozygotes.