Plus de 10 millions d’actes chirurgicaux sont pratiqués en France ; près de 60 % des opérés subissent une douleur post-opératoire modérée à sévère. Ces douleurs post-opératoires dégradent la qualité de vie du patient et l’exposent à l’usage des opioïdes. Selon la nature et la localisation de la chirurgie, 10 à 56 % des patients développent une douleur chronique.
Ces douleurs neuropathiques dont la physiopathologie est complexe sont très difficiles à soulager. Les opioïdes forts doivent être maniés avec beaucoup de précaution, et seulement en 3e intention.
Pour améliorer les pratiques, la SFAR et la SFETD ont édité un Livre blanc de la douleur avec des fiches pratiques dont un algorithme de prise en charge de la douleur neuropathique chez l’adulte (fiche 21 – Algorithme thérapeutique de prise en charge de la douleur neuropathique chez l’adulte).
Les traitements cités dans l’algorithme sont détaillés dans les fiches suivantes :
- Fiche 17 – Douleur neuropathique postopératoire, traitements systémiques
- Fiche 18 – Douleur neuropathique postopératoire, traitement local : la toxine botulique
- Fiche 19 – Les traitements locaux de la douleur neuropathique périphérique (DNP) : patch de capsaïcine haute concentration
- Fiche 20 – TENS : neurostimulation électrique transcutanée
- Fiche 22 – Les opioïdes forts et la douleur chronique postopératoire
