L’accident vasculaire cérébral est la première cause de handicap non traumatique en France. Dès la stabilisation clinique, une prise en charge rééducative est cruciale ! Que comprend-elle ? Comment orienter le patient en fonction de la sévérité et des besoins ? Quel rôle pour le MG ? À l’occasion de l’intervention aux JNMG 2021 du Dr Sonia Hamdoun (CH Sainte-Anne, Paris), retrouvez son article sur la prise en charge rééducative précoce après AVC, tableau synthétique et quiz pratique à l’appui.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est la première cause de handicap non traumatique en France. Après un AVC, la prise en charge rééducative doit être envisagée dès la stabilisation clinique.
Outre la prévention cardiovasculaire primaire et secondaire précoce, l’évaluation spécifique des déficiences neuromotrices, neuro-orthopédiques, cognitives, sensorielles et psychologiques est nécessaire, afin de mettre en place les stratégies adaptées de rééducation et réadaptation pour limiter les incapacités, acquérir une autonomie maximale et obtenir une qualité de vie satisfaisante.
Le médecin généraliste est au cœur de ce parcours de soins multidisciplinaire, pour que le suivi médical au long cours soit optimal, tenant compte de l’évolution des besoins en fonction du stade post AVC. Cette prise en charge nécessite donc l’orientation de chaque patient en fonction de la sévérité de ses déficiences, de ses paramètres personnels médicaux et psychologiques, ainsi que des paramètres environnementaux pouvant justifier des besoins particuliers (v. tableau).
C’est à lire dans : Colle F, Hamdoun S. Prise en charge rééducative précoce après un accident vasculaire cérébral. Rev Prat 2016;66(4);436-41.
Un exercice pratique :Une aphasie après un AVC (item 118).
À lire aussi : Mas JL (conseiller scientifique). Dossier – Post-accident vasculaire cérébral.Rev Prat 2016;66(4);431-52.