La prise en charge du diabète de type 2 a été bouleversée par l’arrivée des nouveaux antidiabétiques. Aux JNMG aujourd’hui, le Dr Chloé Amouyal (service d’endocrinologie et métabolisme, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris) a fait un point sur ces traitements et les toutes nouvelles recommandations ADA-EASD 2021 (American Diabetes Association, European Association for the Study of Diabetes). Un résumé synthétique, avec un algorithme de prise en charge et un tableau comparant les différentes molécules disponibles.
– Tout comme l’objectif d’HbA1c, la thérapeutique doit être personnalisée.
– La metformine reste en première intention pour le moment.
– Privilégier les antidiabétiques non hypoglycémiants.
– En cas de maladie athéromateuse établie ou d’atteinte rénale, préférer, en association avec la metformine, les antidiabétiques ayant fait la preuve d’un bénéfice en termes de protection cardiovasculaire et rénale : GLP1-RA ou SGLT2-I (si maladie athéromateuse prédominante) ou SGLT2-I (si insuffisance cardiaque ou insuffisance rénale prédominantes).
– En l’absence de maladie athéromateuse établie ou insuffisance rénale, on s’adapte en fonction du patient et de l’objectif recherché (réduire le risque d’hypoglycémie : DPP4-I ; promouvoir la perte du poids : GLP1-RA ou SGLT2-I).
Tableau comparant les différentes molécules disponibles