La crise suicidaire est définie comme la période pendant laquelle, pour un individu, le suicide est envisagé comme une solution pour abréger sa souffrance psychique.
Durant cette période de vulnérabilité, le patient est envahi par des émotions négatives, une tension psychique, des idées suicidaires, un épuisement des ressources cognitives, et une réduction du champ des alternatives au suicide, aboutissant ainsi à un sentiment d’impasse et à risque de passage à l’acte suicidaire majeur.
Le suicide est la première cause de décès en France dans la tranche d’âge des 25-34 ans, et la deuxième cause dans la tranche d’âge des 15-24 ans avec une prédominance masculine de la mortalité (une femme pour trois hommes). Il y a un peu moins de 10 000 suicides par an en France, environ200 000 tentatives de suicide, et 80 % d’entre elles se font par intoxication médicamenteuse volontaire.
L’évaluation du potentiel suicidaire consiste en la triple évaluation du risque, de l’urgence, et de la dangerosité, permettant de déterminer le degré de désordre psychique et l’imminence d'un passage à l’acte suicidaire. L’évaluation du risque porte sur les facteurs de vulnérabilité et de protection individuels, familiaux et psychosociaux. L’évaluation de l’urgence consiste en la détermination de la probabilité de décéder dans les 48 heures. Elle prend en compte la présence d’idées suicidaires, leur intensité, la planification d’un scénario et l’imminence de l’exécution d’un acte suicidaire. L’évaluation de la dangerosité concerne la létalité du moyen envisagé et son accessibilité.
L’évaluation du potentiel suicidaire peut être complétée par la passation d’échelles psychométriques (échelle de désespoir de Beck), toutefois peu utilisées en pratique courante.
Interroger ouvertement un patient sur la présence d’idées suicidaires, un scénario et la planification d’un passage à l’acte n’augmente pas le risque suicidaire, au contraire, cela permet de désamorcer une situation d’impasse psychique.
Cette triple évaluation du potentiel suicidaire permet d’adapter la prise en charge selon trois niveaux de probabilité : faible, moyen, et élevé.
L’hospitalisation en psychiatrie reste la règle en cas de niveau élevé, y compris sous contrainte si le consentement est altéré. Dans les autres situations, la décision d’une hospitalisation ou d’une prise en charge en ambulatoire est à adapter au cas par cas selon les pathologies psychiatriques associées, la conscience des troubles et la qualité de l’entourage du patient.
Durant cette période de vulnérabilité, le patient est envahi par des émotions négatives, une tension psychique, des idées suicidaires, un épuisement des ressources cognitives, et une réduction du champ des alternatives au suicide, aboutissant ainsi à un sentiment d’impasse et à risque de passage à l’acte suicidaire majeur.
Le suicide est la première cause de décès en France dans la tranche d’âge des 25-34 ans, et la deuxième cause dans la tranche d’âge des 15-24 ans avec une prédominance masculine de la mortalité (une femme pour trois hommes). Il y a un peu moins de 10 000 suicides par an en France, environ200 000 tentatives de suicide, et 80 % d’entre elles se font par intoxication médicamenteuse volontaire.
L’évaluation du potentiel suicidaire consiste en la triple évaluation du risque, de l’urgence, et de la dangerosité, permettant de déterminer le degré de désordre psychique et l’imminence d'un passage à l’acte suicidaire. L’évaluation du risque porte sur les facteurs de vulnérabilité et de protection individuels, familiaux et psychosociaux. L’évaluation de l’urgence consiste en la détermination de la probabilité de décéder dans les 48 heures. Elle prend en compte la présence d’idées suicidaires, leur intensité, la planification d’un scénario et l’imminence de l’exécution d’un acte suicidaire. L’évaluation de la dangerosité concerne la létalité du moyen envisagé et son accessibilité.
L’évaluation du potentiel suicidaire peut être complétée par la passation d’échelles psychométriques (échelle de désespoir de Beck), toutefois peu utilisées en pratique courante.
Interroger ouvertement un patient sur la présence d’idées suicidaires, un scénario et la planification d’un passage à l’acte n’augmente pas le risque suicidaire, au contraire, cela permet de désamorcer une situation d’impasse psychique.
Cette triple évaluation du potentiel suicidaire permet d’adapter la prise en charge selon trois niveaux de probabilité : faible, moyen, et élevé.
L’hospitalisation en psychiatrie reste la règle en cas de niveau élevé, y compris sous contrainte si le consentement est altéré. Dans les autres situations, la décision d’une hospitalisation ou d’une prise en charge en ambulatoire est à adapter au cas par cas selon les pathologies psychiatriques associées, la conscience des troubles et la qualité de l’entourage du patient.