Le diagnostic d’une rupture du ligament croisé antérieur est clinique (arrêt mou retardé à la manœuvre de Lachman et présence d’un ressaut rotatoire). L’examen clinique doit s’attacher à déceler les lésions associées qui sont fréquentes et modifient la prise en charge thérapeutique (lésions pluriligamentaires et méniscales principalement). L’IRM est l’examen de référence pour confirmer le diagnostic positif et rechercher les lésions associées. La prise en charge initiale reste fonctionnelle visant à retrouver une vie normale hors sport de pivot. Une reconstruction du ligament croisé antérieur n’est envisagée qu’en cas d’instabilité persistante dans la vie quotidienne malgré une rééducation bien menée ou chez le jeune sportif souhaitant le rester. Trois situations chirurgicales plus urgentes sont à distinguer : la luxation de genou, urgence absolue, nécessitant une réduction sous anesthésie générale et un bilan vasculo-nerveux systématique, mais aussi les ruptures multiligamentaires et l’anse de seau méniscale luxée qui amèneront à une reconstruction des différents ligaments rompus et/ou à une suture méniscale dans les 3 semaines post-traumatisme.
Les lésions méniscales recouvrent 3 entités distinctes : les lésions traumatiques du sujet jeune, les lésions dégénératives (stade pré-arthrosique) du patient de plus de 40 ans et les malformations congénitales (ménisque discoïde). L’examen clinique doit rechercher les différents points d’appel à une lésion méniscale mais surtout éliminer la présence d’une anse de seau luxée et une rupture du ligament croisé antérieur associée. Des radiographies bilatérales et comparatives doivent systématiquement être réalisées pour éliminer les diagnostics différentiels et rechercher un pincement fémoro-tibial, témoin d’une arthrose associée. L’IRM est l’examen de référence pour confirmer le diagnostic, préciser l’étendue de la lésion et rechercher les lésions associées (rupture du ligament croisé antérieur principalement). La prise en charge thérapeutique est totalement différente en fonction de l’étiologie de la lésion. Les lésions traumatiques transfixiantes (grade 3 IRM) du sujet jeune doivent être suturées chirurgicalement pour permettre leur cicatrisation. En cas de rupture du ligament croisé antérieur, la ligamentoplastie doit être réalisée dans le même temps pour stabiliser le genou et donc éviter un échec de la suture. Les lésions dégénératives doivent être traitées médicalement (traitement de l’arthrose sous-jacente) sauf échec du traitement médical et/ou signes mécaniques persistants.
Les entorses de cheville sont très fréquentes et constituent un véritable enjeu de santé publique.
L’examen clinique doit s’attacher à la recherche de signes confirmant le diagnostic mais surtout aux arguments pouvant orienter vers un diagnostic différentiel. Une radiographie standard ne sera réalisée qu’en présence d’un des critères d’Ottawa. Le traitement moderne est fonctionnel avec immobilisation amovible, reprise précoce de l’appui et rééducation adaptée en prévention de la récidive.
Les fractures bimalléolaires sont classées selon la hauteur du trait de fracture de la fibula par rapport au ligament tibio- fibulaire inférieur (classification de Duparc). L’examen physique doit principalement rechercher la présence d’une souffrance cutanée fréquente et grave. Les radiographies standard confirment le diagnostic et recherchent des lésions associées. Une luxation tibiotalienne doit être réduite aux urgences au plus vite et dans tous les cas la cheville sera immobilisée temporairement avant la prise en charge chirurgicale la plus précoce possible.
Les luxations gléno-humérales sont classiquement antéro- inférieures mais les luxations postérieures restent souvent sous- diagnostiquées. L’examen clinique s’attache à confirmer le sens de la luxation mais surtout l’absence de complications (vasculo- nerveuses), rares mais graves. La radiographie confirme le diagnostic et recherche une fracture associée. La réduction sera réalisée aux urgences sauf en cas de fracture associée ou de luxation postérieure.
Les disjonctions acromio-claviculaires sont provoquées par un traumatisme direct sur le moignon de l’épaule. L’examen clinique et une radiographie de face centrée sur l’articulation confirment le diagnostic et l’importance du déplacement. Le traitement comprend une immobilisation coude au corps antalgique associée à un avis spécialisé précoce.
La rupture des tendons de la coiffe des rotateurs comprend deux entités : la rupture traumatique du sujet jeune qui doit être réinsérée chirurgicalement avant la 6e semaine et la rupture dégénérative du sujet plus âgé dont le traitement médical est à préconiser en première intention. Le diagnostic est suggéré par l’examen clinique et confirmé par l’imagerie (IRM ou arthroscanner) qui permet une analyse lésionnelle précise.•
Les lésions méniscales recouvrent 3 entités distinctes : les lésions traumatiques du sujet jeune, les lésions dégénératives (stade pré-arthrosique) du patient de plus de 40 ans et les malformations congénitales (ménisque discoïde). L’examen clinique doit rechercher les différents points d’appel à une lésion méniscale mais surtout éliminer la présence d’une anse de seau luxée et une rupture du ligament croisé antérieur associée. Des radiographies bilatérales et comparatives doivent systématiquement être réalisées pour éliminer les diagnostics différentiels et rechercher un pincement fémoro-tibial, témoin d’une arthrose associée. L’IRM est l’examen de référence pour confirmer le diagnostic, préciser l’étendue de la lésion et rechercher les lésions associées (rupture du ligament croisé antérieur principalement). La prise en charge thérapeutique est totalement différente en fonction de l’étiologie de la lésion. Les lésions traumatiques transfixiantes (grade 3 IRM) du sujet jeune doivent être suturées chirurgicalement pour permettre leur cicatrisation. En cas de rupture du ligament croisé antérieur, la ligamentoplastie doit être réalisée dans le même temps pour stabiliser le genou et donc éviter un échec de la suture. Les lésions dégénératives doivent être traitées médicalement (traitement de l’arthrose sous-jacente) sauf échec du traitement médical et/ou signes mécaniques persistants.
Les entorses de cheville sont très fréquentes et constituent un véritable enjeu de santé publique.
L’examen clinique doit s’attacher à la recherche de signes confirmant le diagnostic mais surtout aux arguments pouvant orienter vers un diagnostic différentiel. Une radiographie standard ne sera réalisée qu’en présence d’un des critères d’Ottawa. Le traitement moderne est fonctionnel avec immobilisation amovible, reprise précoce de l’appui et rééducation adaptée en prévention de la récidive.
Les fractures bimalléolaires sont classées selon la hauteur du trait de fracture de la fibula par rapport au ligament tibio- fibulaire inférieur (classification de Duparc). L’examen physique doit principalement rechercher la présence d’une souffrance cutanée fréquente et grave. Les radiographies standard confirment le diagnostic et recherchent des lésions associées. Une luxation tibiotalienne doit être réduite aux urgences au plus vite et dans tous les cas la cheville sera immobilisée temporairement avant la prise en charge chirurgicale la plus précoce possible.
Les luxations gléno-humérales sont classiquement antéro- inférieures mais les luxations postérieures restent souvent sous- diagnostiquées. L’examen clinique s’attache à confirmer le sens de la luxation mais surtout l’absence de complications (vasculo- nerveuses), rares mais graves. La radiographie confirme le diagnostic et recherche une fracture associée. La réduction sera réalisée aux urgences sauf en cas de fracture associée ou de luxation postérieure.
Les disjonctions acromio-claviculaires sont provoquées par un traumatisme direct sur le moignon de l’épaule. L’examen clinique et une radiographie de face centrée sur l’articulation confirment le diagnostic et l’importance du déplacement. Le traitement comprend une immobilisation coude au corps antalgique associée à un avis spécialisé précoce.
La rupture des tendons de la coiffe des rotateurs comprend deux entités : la rupture traumatique du sujet jeune qui doit être réinsérée chirurgicalement avant la 6e semaine et la rupture dégénérative du sujet plus âgé dont le traitement médical est à préconiser en première intention. Le diagnostic est suggéré par l’examen clinique et confirmé par l’imagerie (IRM ou arthroscanner) qui permet une analyse lésionnelle précise.•