Un patient de 24 ans, sans antécédents pathologiques notables, souffre, depuis un mois, de gonalgies bilatérales plus marquées à droite, aggravées le jour de la consultation au service des urgences. L’examen clinique montre un patient stable sur le plan hémodynamique et respiratoire, avec une sensibilité des deux genoux à la palpation sans signes inflammatoires ni signes d’arthrite.
Les résultats du bilan biologique sont les suivants : leucocytes à 7 800/mL, protéine C-réactive [CRP] à 8 mg/L, hypercalcémie à 160 mg/L et taux de parathormone (PTH) à 1 651 pg/mL (pour une norme entre 10 et 55 pg/mL).
Une radiographie standard des deux genoux en incidences de face et de profil objective des lésions ostéolytiques rompant la corticale osseuse.
Un scanner cervico-thoraco-abdomino-pelvien (CTAP) réalisé par la suite montre la présence d’une formation rétrothyroïdienne droite, bien limitée, hypodense, se rehaussant après injection de produit de contraste, de 20 mm de grand axe faisant évoquer un adénome parathyroïdien (fig. 1 ). Un deuxième CTAP met en évidence de multiples lésions ostéolytiques du squelette axial et périphérique soufflant et rompant la corticale osseuse par endroits et se rehaussant après injection de produit de contraste, correspondant à des tumeurs brunes (fig. 2 ).
La prise en charge thérapeutique a reposé sur une parathyroïdectomie.
Les résultats du bilan biologique sont les suivants : leucocytes à 7 800/mL, protéine C-réactive [CRP] à 8 mg/L, hypercalcémie à 160 mg/L et taux de parathormone (PTH) à 1 651 pg/mL (pour une norme entre 10 et 55 pg/mL).
Une radiographie standard des deux genoux en incidences de face et de profil objective des lésions ostéolytiques rompant la corticale osseuse.
Un scanner cervico-thoraco-abdomino-pelvien (CTAP) réalisé par la suite montre la présence d’une formation rétrothyroïdienne droite, bien limitée, hypodense, se rehaussant après injection de produit de contraste, de 20 mm de grand axe faisant évoquer un adénome parathyroïdien (
La prise en charge thérapeutique a reposé sur une parathyroïdectomie.
L’hyperparathyroïdie primaire est la cause la plus fréquente d’hypercalcémie, elle concerne plus souvent les femmes et les personnes à partir de 50 ans. L’hyperparathyroïdie primaire est due à la production excessive et inappropriée de parathormone (PTH) par :
– un adénome, le plus souvent unique, localisé dans une glande parathyroïde ;
– une hyperplasie diffuse des quatre glandes ou des adénomes multiples dans 10 à 15 % des cas ;
– un cancer dans moins de 1 % des cas.
La maladie est souvent asymptomatique, découverte fortuitement lors d’un bilan biologique sanguin. Les formes symptomatiques sont plus rares (forme rénale ou osseuse, hypertension artérielle, douleurs abdominales, asthénie).
Le diagnostic biologique est posé devant une hypercalcémie avec élévation inappropriée de la PTH.
Le diagnostic topographique est aidé par l’échographie et la scintigraphie (meilleure méthode de localisation parathyroïdienne).
L’échographie trouve souvent une formation hypoéchogène ovale, de grand axe craniocaudal, localisée le plus souvent au contact du bord postérieur du lobe thyroïdien ou appendue à son pôle inférieur, séparée de la thyroïde par une interface brillante, fréquemment assez richement vascularisée dès qu’elle est supracentimétrique.
La scintigraphie des parathyroïdes au méthoxy-isobutyl-isonitrile (MIBI) montre souvent une fixation importante du nodule.
Le traitement chirurgical, réalisé par un chirurgien expérimenté, est suivi le plus souvent d’une guérison définitive. Il comporte néanmoins des échecs, en raison d’adénomes difficiles à localiser (ectopiques) ou multiples.
– un adénome, le plus souvent unique, localisé dans une glande parathyroïde ;
– une hyperplasie diffuse des quatre glandes ou des adénomes multiples dans 10 à 15 % des cas ;
– un cancer dans moins de 1 % des cas.
La maladie est souvent asymptomatique, découverte fortuitement lors d’un bilan biologique sanguin. Les formes symptomatiques sont plus rares (forme rénale ou osseuse, hypertension artérielle, douleurs abdominales, asthénie).
Le diagnostic biologique est posé devant une hypercalcémie avec élévation inappropriée de la PTH.
Le diagnostic topographique est aidé par l’échographie et la scintigraphie (meilleure méthode de localisation parathyroïdienne).
L’échographie trouve souvent une formation hypoéchogène ovale, de grand axe craniocaudal, localisée le plus souvent au contact du bord postérieur du lobe thyroïdien ou appendue à son pôle inférieur, séparée de la thyroïde par une interface brillante, fréquemment assez richement vascularisée dès qu’elle est supracentimétrique.
La scintigraphie des parathyroïdes au méthoxy-isobutyl-isonitrile (MIBI) montre souvent une fixation importante du nodule.
Le traitement chirurgical, réalisé par un chirurgien expérimenté, est suivi le plus souvent d’une guérison définitive. Il comporte néanmoins des échecs, en raison d’adénomes difficiles à localiser (ectopiques) ou multiples.
Références
1. Cormier C, Koumakis E. Os et hyperparathyroïdie primaire. EM Consulte 2021. https://www.em-consulte.com/article/1431760/os-et-hyperparathyroidie-primaire.
2. Weerakkody Y, Ashraf A, Fahrenhorst-Jones T, et al. Parathyroid adenoma.Radiopaedia.org 2023 https://radiopaedia.org/articles/parathyroid-adenoma.
2. Weerakkody Y, Ashraf A, Fahrenhorst-Jones T, et al. Parathyroid adenoma.Radiopaedia.org 2023 https://radiopaedia.org/articles/parathyroid-adenoma.
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