Le prix Nobel de physiologie ou médecine de la saison 2020 a été décerné le lundi 5 octobre au Dr Harvey Alter (National Institutes of Health, États-Unis), à Michael Houghton (University of Alberta, Canada) et à Charles Rice (Rockefeller University, États-Unis) pour la découverte du virus de l’hépatite C. Le comité de Stockholm a déclaré que cette découverte a permis de sauver des millions de vies, en rendant possible un dépistage précis et le développement de traitements antiviraux efficaces, et laisse espérer une élimination du virus dont l’infection chronique touche aujourd’hui 71 millions de personnes à l’échelle mondiale.

S’il s’agit bien là d’un exemple emblématique de réussite de la recherche translationnelle (fondamentale et clinique) qui a permis, depuis la découverte du virus il y a 30 ans par ces chercheurs aujourd’hui primés, de développer des thérapies efficaces et curatives, les enjeux actuels sont l’amélioration du dépistage et l’accès aux traitements.

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Hartig-Lavie K, Bailly F, Lebossé F, et al. Traitement de l’hépatite C : des progrès thérapeutiques décisifs. Rev Prat 2020;70:e69-70.

Pol S. Infection chronique par le VHC : quels défis ? Rev Prat Med Gen 2020;34(1034);59-64.

Pol S. L’hépatite C face au défi de la guérison. Rev Prat 2018;68(3);269-75.