Mise en œuvre pas toujours optimale en pratique, par défaut de perception ou méconnaissance du risque.
Principe : considérer chacun, soigné comme soignant, comme un vecteur potentiel.
Hygiène des mains
Avant-bras dégagés, ongles courts, sans vernis ni faux ongles ni résine, sans bijoux (bracelet, bague, alliance, montre).
Seule question permanente : « Quel est le statut de mes mains ? » avant d’examiner, de préparer et pratiquer un geste aseptique, après contact accidentel avec un liquide biologique…
Effectuée pour un même patient entre un soin contaminant et un soin propre ou un acte invasif, systématiquement avant d’enfiler des gants et immédiatement après les avoir retirés (phase de retrait potentiellement très contaminante).
Exclusivement par friction hydroalcoolique :
– efficacité supérieure au savon moussant antiseptique, mieux tolérée et plus simple (pas besoin d’aller à un point d’eau) ;
– disposer le produit aux divers endroits stratégiques pour en faciliter l’accès ;
– pour les visites à domicile, utiliser des « flacons-poches » ;
– choix du produit +++ : virucide et répondant à la norme NF EN 14476 de septembre 2013 ;
– gestuelle spécifique (figure ), nécessitant un apprentissage.
Faire un lavage simple :
– en arrivant au cabinet médical ;
– après un geste de la vie courante (aller aux toilettes, se moucher, éternuer ou tousser involontairement dans ses mains, manger) ;
– après contact ou exposition à un liquide biologique (souillure visuelle) ;
– si le patient a une gale ou une infection par Clostridium difficile (sarcoptes et spores insensibles aux produits hydro-alcooliques : à éliminer avec eau et savon par lavage simple des mains, avant friction hydroalcoolique sur peau sèche).
Seule question permanente : « Quel est le statut de mes mains ? » avant d’examiner, de préparer et pratiquer un geste aseptique, après contact accidentel avec un liquide biologique…
Effectuée pour un même patient entre un soin contaminant et un soin propre ou un acte invasif, systématiquement avant d’enfiler des gants et immédiatement après les avoir retirés (phase de retrait potentiellement très contaminante).
Exclusivement par friction hydroalcoolique :
– efficacité supérieure au savon moussant antiseptique, mieux tolérée et plus simple (pas besoin d’aller à un point d’eau) ;
– disposer le produit aux divers endroits stratégiques pour en faciliter l’accès ;
– pour les visites à domicile, utiliser des « flacons-poches » ;
– choix du produit +++ : virucide et répondant à la norme NF EN 14476 de septembre 2013 ;
– gestuelle spécifique (
Faire un lavage simple :
– en arrivant au cabinet médical ;
– après un geste de la vie courante (aller aux toilettes, se moucher, éternuer ou tousser involontairement dans ses mains, manger) ;
– après contact ou exposition à un liquide biologique (souillure visuelle) ;
– si le patient a une gale ou une infection par Clostridium difficile (sarcoptes et spores insensibles aux produits hydro-alcooliques : à éliminer avec eau et savon par lavage simple des mains, avant friction hydroalcoolique sur peau sèche).
Bon usage des gants
Si risque d’exposition à un liquide biologique lors de l’examen clinique, ou d’actes diagnostiques ou thérapeutiques.
Pour délivrer un soin sûr (geste aseptique) :
– prélèvement sanguin ou urinaire, pose ou dépose de voie veineuse ;
– contact avec une muqueuse ou une peau lésée ;
– plaie chronique, mais aussi lorsque les mains du soignant sont lésées (coupure, blessure, excoriation, dermatose).
Une paire de gants pour chaque soin.
Inutiles voire contre-indiqués pour un contact avec la peau saine d’un patient, que celui-ci soit porteur de bactéries multirésistantes aux antibiotiques ou non.
Changer de gants :
– entre 2 patients ;
– pour un même sujet lorsque l’on passe d’un site contaminé à un site propre (muqueuse vers peau saine) ou à un autre site contaminé (peau lésée vers muqueuse) ;
– en cas d’interruption lors des soins (téléphone, accueil d’un patient ou d’un accompagnant) ;
Attention, si port de gants mal maîtrisé, risque important : se sentant protégé, le soignant peut contaminer, sans s’en rendre compte, l’environnement et les dispositifs médicaux.
Élimination via la filière des déchets d’activités de soins (ordures ménagères, sauf souillure massive sanguine).
Pour délivrer un soin sûr (geste aseptique) :
– prélèvement sanguin ou urinaire, pose ou dépose de voie veineuse ;
– contact avec une muqueuse ou une peau lésée ;
– plaie chronique, mais aussi lorsque les mains du soignant sont lésées (coupure, blessure, excoriation, dermatose).
Une paire de gants pour chaque soin.
Inutiles voire contre-indiqués pour un contact avec la peau saine d’un patient, que celui-ci soit porteur de bactéries multirésistantes aux antibiotiques ou non.
Changer de gants :
– entre 2 patients ;
– pour un même sujet lorsque l’on passe d’un site contaminé à un site propre (muqueuse vers peau saine) ou à un autre site contaminé (peau lésée vers muqueuse) ;
– en cas d’interruption lors des soins (téléphone, accueil d’un patient ou d’un accompagnant) ;
Attention, si port de gants mal maîtrisé, risque important : se sentant protégé, le soignant peut contaminer, sans s’en rendre compte, l’environnement et les dispositifs médicaux.
Élimination via la filière des déchets d’activités de soins (ordures ménagères, sauf souillure massive sanguine).
Hygiène respiratoire
Masque (tableau ) :
– si angine ou toux pouvant être infectieuse, afin de protéger ses patients : pour recueillir, empêcher les sécrétions de se propager ou d’être aérosolisées dans les lieux où se trouvent les malades (salle d’attente, lieu d’examens, secrétariat) ;
– par toute personne qui tousse (praticien, malade ou accompagnant) ;
– mise à disposition dès l’accueil et en salle d’attente avec affiches pédagogiques.
Règles d’hygiène respiratoire :
– mouchoirs à usage unique couvrant le nez et la bouche lors de toux ou d’éternuements ; à éliminer immédiatement après usage ;
– hygiène des mains (++) après tout contact potentiellement contaminant.
– si angine ou toux pouvant être infectieuse, afin de protéger ses patients : pour recueillir, empêcher les sécrétions de se propager ou d’être aérosolisées dans les lieux où se trouvent les malades (salle d’attente, lieu d’examens, secrétariat) ;
– par toute personne qui tousse (praticien, malade ou accompagnant) ;
– mise à disposition dès l’accueil et en salle d’attente avec affiches pédagogiques.
Règles d’hygiène respiratoire :
– mouchoirs à usage unique couvrant le nez et la bouche lors de toux ou d’éternuements ; à éliminer immédiatement après usage ;
– hygiène des mains (++) après tout contact potentiellement contaminant.
Équipements de protection individuelle
Objectif : constituer une barrière physique protégeant le professionnel d’un risque de contact, projection ou aérosolisation de sang ou de liquide biologique afin de prévenir la survenue d’un accident exposant au sang.
Gants de soins, tabliers en plastique, surblouses, protections oculaires, masques chirurgicaux ou type FFP2 (officines de ville).
Tablier en plastique :
– à porter lors de soins souillant, mouillant ou exposant à un produit biologique d’origine humaine ;
– mis en place juste avant le geste et éliminé juste après la fin du soin ;
– à usage unique, non réutilisable.
Pour la protection du visage :
– masque + lunettes de sécurité ou masque avec visière de protection ;
– à usage unique, de la catégorie des masques antiprojection de type IIR (membrane imperméable).
Élimination : selon la filière des déchets d’activités de soins (ordures ménagères, sauf souillure massive sanguine) ; effectuer une hygiène des mains immédiatement après les avoir enlevés et éliminés.
Gants de soins, tabliers en plastique, surblouses, protections oculaires, masques chirurgicaux ou type FFP2 (officines de ville).
Tablier en plastique :
– à porter lors de soins souillant, mouillant ou exposant à un produit biologique d’origine humaine ;
– mis en place juste avant le geste et éliminé juste après la fin du soin ;
– à usage unique, non réutilisable.
Pour la protection du visage :
– masque + lunettes de sécurité ou masque avec visière de protection ;
– à usage unique, de la catégorie des masques antiprojection de type IIR (membrane imperméable).
Élimination : selon la filière des déchets d’activités de soins (ordures ménagères, sauf souillure massive sanguine) ; effectuer une hygiène des mains immédiatement après les avoir enlevés et éliminés.