L’hyperactivité vésicale concerne 10 à 17 % de la population générale et jusqu’à un tiers des adultes de plus de 75 ans. Les différents recours thérapeutiques existants doivent inciter à la rechercher en cas de facteurs de risque. Taboue, elle risque en effet de ne pas être spontanément évoquée par le patient dont la vie quotidienne peut pourtant en être impactée.
L’hyperactivité vésicale est un syndrome clinique regroupant plusieurs symptômes urologiques qui ne s’expriment pas tous avec le même degré d’intensité selon les individus.1,2
L’urgenturie en est le symptôme constant, indispensable au diagnostic. Anciennement appelée « impériosité mictionnelle », elle se définit comme le besoin impérieux et irrépressible d’uriner, difficile à différer. Elle peut être responsable de fuites urinaires, réalisant ce que l’on appelle alors l’incontinence urinaire par urgenturie (encadré 1).
La pollakiurie est un autre symptôme possible de l’hyperactivité vésicale, d’intensité variable selon les patients. Elle se définit comme une augmentation de la fréquence des mictions (plus de 8 mictions en 24 heures) et peut être diurne et/ou nocturne.
La nycturie se définit par le fait d’être réveillé la nuit par une envie d’uriner, dès le premier réveil nocturne. Elle peut compléter le tableau clinique, avec un retentissement propre à chaque patient.
La prévalence de l’hyperactivité vésicale se situe entre 10 et 17 % de la population générale et augmente avec l’âge.3 À partir de 75 ans, on estime qu’un tiers de la  population en est atteint. Les femmes sont un peu plus touchées que les hommes.4

Oser aborder la question

Lors d’un premier entretien, il peut être difficile de faire le point sur les différents symptômes que décrit le patient, leur intensité et le retentissement sur sa qualité de vie.
Pour évaluer au mieux les troubles urinaires, et en particulier le syndrome d’hyperactivité vésicale, on dispose de divers outils.

Calendrier mictionnel

Outil de réalisation simple, le calendrier mictionnel est très informatif. Son utilisation est recommandée dans l’évaluation d’une hyperactivité vésicale avec ou sans incontinence urinaire.5,6 Pour être interprétable, les consignes de son remplissage doivent être expliquées clairement au patient. Il consiste à mesurer la quantité et noter l’heure de chaque miction au cours de deux à trois journées (sur les 24 heures), consécutives ou non (prolonger le recueil d’informations au-delà de 3 jours risque de nuire à la qualité des données). Le patient doit uriner dans un verre doseur (gradué en mL) et reporter les mesures dans un tableau. L’analyse du calendrier permet de :
– mesurer le volume total uriné sur 24 heures pour éliminer une polyurie (quantité mictionnelle > 40 mL/kg/j) ou un défaut d’apport ;
– quantifier une pollakiurie et sa fréquence ;
–estimer la capacité vésicale fonctionnelle en fonction du volume uriné moyen ;
– estimer le nombre de protections portées ;
– relever la présence d’événements associés : fuites, impériosités, dysurie, levers nocturnes… ;
– évaluer objectivement l’efficacité d’un traitement.
Il existe différents types de calendrier mictionnel (de la version papier à la version numérique, en passant par les applications sur smartphone). Cet outil indispensable à la bonne évaluation des troubles mictionnels est notamment disponible gratuitement sur le site de l’Association française d’urologie (AFU) : https://www.urofrance.org/fileadmin/medias/scores/catalogue-mictionnel.pdf.

Questionnaires d’aide au diagnostic

Plusieurs questionnaires peuvent également aider à poser le diagnostic d’hyperactivité vésicale. Pour la pratique courante, deux d’entre eux peuvent être utiles.
Le score USP (Urinary Symptom Profile), autoquestionnaire validé, évalue un score d’incontinence urinaire à l’effort, d’hyperactivité vésicale et de dysurie en dix questions. Développé par l’AFU, il est téléchargeable sur son site : https://www.urofrance.org/fileadmin/medias/scores/USP.pdf.
La MHU (mesure du handicap urinaire) est le premier score établi en français mais il n'a jamais été validé. Il faut lui associer une évaluation du retentissement sur la qualité de vie par l’échelle visuelle de la question 5 de l’International Consultation on Incontinence Questionnaire (ICIQ).

Affirmer son caractère idiopathique

Plusieurs pathologies organiques peuvent être responsables d’un tableau d’hyperactivité vésicale. Il convient de les chercher systématiquement avant de poser le diagnostic d’hyperactivité vésicale idiopathique.7
À l’interrogatoire, la recherche d’antécédents d’infections urinaires, tabagisme, exposition professionnelle à des cancérigènes connus, chirurgie pelvienne (notamment mise en place de matériel prothétique), radiothérapie, accouchements (nombre, voie et poids de naissance) doit être systématique. La présence ou les antécédents d’épisodes d’hématurie doivent être également recherchés.
Les causes neuropsychiatriques sont à évoquer en cas de troubles anorectaux, génitosexuels, sensitifs vésicaux, neurologiques centraux et/ou périphériques (hypoesthésie, troubles de la commande motrice), digestifs, urologiques, sexuels d’apparition récente, et en cas d’antécédents de violences subies.8
À l’examen clinique habituel complet, on ajoute, chez la femme, un examen gynécologique à la recherche d'une atrophie vulvo-vaginale, d’un prolapsus (antérieur ou postérieur) et d’un ectropion du méat urétral. Le toucher vaginal doit évaluer le tonus des muscles releveurs de l’anus et chercher une tumeur. En cas d’antécédent de chirurgie urogynécologique avec mise en place de bandelettes, une érosion du matériel est recherchée. Enfin, il faut déterminer s’il existe une fuite urinaire à la toux ainsi qu’aux changements de position.
La recherche d’infection urinaire par une bandelette, voire par un examen cytobactériologique des urines (ECBU), est indispensable. En cas d’infection urinaire, le patient doit être traité, puis les symptômes réévalués.
L’échographie rénovésicale permet d’apprécier la vidange vésicale en mesurant le résidu post-mictionnel (RPM) et d’explorer les appareils urinaires haut et bas, à la recherche d’images évocatrices de calcul ou de tumeur.
La cytologie urinaire est nécessaire si une cause tumorale est suspectée. Toutefois, si elle est performante pour le repérage des carcinomes urothéliaux de haut grade, elle l’est moins en cas de tumeurs de bas grade (peu d’anomalies cytonucléaires).
La cystoscopie est, elle aussi, indispensable si l’on suspecte une tumeur vésicale. C’est actuellement le meilleur examen diagnostique des lésions cancéreuses de la vessie. De surcroît, elle permet de réaliser une étude des troubles de la phase de remplissage (impériosités, incontinence urinaire par urgenturie) et de vidange (dysurie, mauvaise vidange vésicale) par une débitmétrie et par la mesure du résidu post-mictionnel.
Le bilan urodynamique n’a pas sa place en première intention devant une hyperactivité vésicale (encadré 2).

Prise en charge de première ligne

Règles hygiénodiététiques

Toujours conseillée, l’adaptation des règles hygiénodiététiques n’a pas été validée par des études à haut niveau de preuve : perte de poids, arrêt du tabac, diminution de la consommation de thé et de café, réduction des apports hydriques à 1-1,5 L/j (en limitant sodas, alcool, jus de fruits acides), prise en charge d’une éventuelle constipation.9-12

Mesures comportementales

Agir sur le comportement permet une implication du patient dans la gestion de sa maladie : auto-exercices centrés sur le plancher pelvien et mesures de reprogrammation vésicale (en régulant les horaires des mictions et en évitant les mictions de précaution). Pour potentialiser les effets de ces mesures, la tenue d’un calendrier mictionnel et la prise en charge des troubles déficitaires (œstrogénothérapie locale, appareillage du syndrome d’apnées obstructives du sommeil, prise en charge d’un trouble moteur ou visuel, etc.) sont recommandées.13-16

Kinésithérapie périnéale

Cette rééducation permet de diminuer les fuites associées à une hyperactivité vésicale, en cas de défaut de contractilité des muscles périnéaux. Le renforcement de ces muscles permet d’éduquer le patient à la continence, d’améliorer le soutien des organes pelviens, de renforcer les résistances sphinctériennes à l’effort, et joue un rôle dans l’inhibition réflexe des contractions du détrusor.

Neurostimulation du nerf tibial postérieur par voie transcutanée (TENS)

La TENS a montré une efficacité comparable à celle des anticholinergiques, avec un meilleur profil de tolérance.17-19 Elle est fondée sur la stimulation du nerf tibial postérieur (nerf mixte, contingent de fibres provenant de L4-S3, originaire de segments impliqués dans l’innervation périnéale et vésicale) qui permet un rétrocontrôle inhibiteur du réflexe mictionnel par une stimulation afférente. Sur le long terme, la stimulation répétée permet d’induire une neuroplasticité des fibres impliquées dans le reflexe mictionnel. On note des taux d’efficacité subjective et objective de 60 %, sans épuisement de l’effet à vingt-quatre mois et avec la possibilité de traiter le patient par cycles. Il s’agit d’un traitement simple, non invasif, conservateur et adaptable. Son coût socio-économique est un argument supplémentaire pour le proposer en première intention chez les patients ayant un risque de mauvaise tolérance au traitement médicamenteux, et toujours avant un traitement chirurgical invasif.20

Et les médicaments ?

Le traitement médicamenteux est le plus souvent à base d’anticholinergiques.21,22 Ceux-ci bloquent l’action des récepteurs muscariniques M3 post-jonctionnels dans le détrusor, inhibant ainsi sa contraction.

Anticholinergiques purs

Ces traitements ont prouvé leur efficacité, cependant variable et limitée dans le temps. N’agissant pas sélectivement sur la vessie, ils entraînent de nombreux effets indésirables (sécheresse buccale, constipation, troubles visuels, tachycardie, confusion), responsables d’un fort pourcentage de rupture de traitement (au mieux 35 % de patients observants à un an).23,24 Ils sont formellement contre-indiqués en cas de risque de rétention aiguë d’urine, de glaucome aigu par fermeture de l’angle, de myasthénie. Ils doivent être utilisés avec prudence chez la personne âgée (encadré 3).

Place du mirabégron

Alternative aux anticholinergiques, le mirabégron (Betmiga) est un agoniste puissant et sélectif des récepteurs bêta-3-adrénergiques qui induit un relâchement détrusorien plutôt qu’une inhibition de sa contraction. Il permet un espacement des mictions et une augmentation de la capacité de la vessie sans augmentation des pressions intravésicales. Il induirait également la diminution de l’envie d’uriner.25 Sa tolérance est meilleure que celle des anticholinergiques : ses effets indésirables se limitent à des manifestations intestinales faibles à modérées et à une sensation de sécheresse buccale moins importante (2,8 vs 10 %).26 Cependant, son utilisation impose une surveillance accrue de la pression artérielle chez les patients hypertendus (risque de crise hypertensive) ainsi qu’une surveillance cardiologique avec des électrocardiogrammes réguliers (risque de provoquer un allongement du QT). Il est formellement contre-indiqué en cas d’hypertension artérielle sévère non contrôlée (PA ≥ 180/110 mmHg). À l’heure actuelle, ce médicament a une autorisation de mise sur le marché dans cette indication mais n’est pas remboursé en France (service médical rendu jugé insuffisant).

Traitements de deuxième et troisième lignes

En cas d’inefficacité des traitements de première ligne, le relais par des traitements plus invasifs est envisagé. Mais avant d’y avoir recours, la réalisation d’un bilan urodynamique (encadré 2) s’impose pour les patients de profil « à risque » : sexe masculin, âge > 65 ans, antécédent de chirurgie pelvienne, incontinence urinaire mixte, débitmétrie anormale, résidu post-mictionnel élevé, échec de la neuromodulation sacrée.

Injections intradétrusoriennes de toxine botulique

Cette alternative thérapeutique ne peut être proposée qu’à certaines conditions :
– diagnostic certain d’hyperactivité vésicale idiopathique évoluant depuis au moins six mois associé à au moins trois épisodes d’incontinence urinaire par urgenturie sur trois jours, une pollakiurie (≥ 8/j), une inefficacité ou une intolérance au traitement anticholinergique (au moins 2 agents anticholinergiques pendant plus de 3 mois) et un échec de la kinésithérapie bien conduite ;
– absence d’injection de toxine botulique dans les trois derniers mois ;
– acceptation de la possibilité de réaliser des autosondages (risque de rétention urinaire post-injection de 7 à 10 % aux doses usuelles et augmentant avec celles-ci) ;
– absence de contre-indications : hypersensibilité à la toxine botulique, grossesse, allaitement, myasthénie, antécédent de rétention urinaire, association aux aminosides ;
– ECBU préopératoire stérile (ou infection traitée depuis quarante-huit heures par un antibiotique adapté au germe) et traitements anticoagulants arrêtés.
Ce traitement est réalisé le plus souvent sous anesthésie locale par instillation d’un mélange de lidocaïne et de sérum physiologique dans la vessie, trente minutes avant le geste. Les injections se font en intradétrusorien en une vingtaine de points répartis sur l’ensemble de la surface vésicale, en évitant le trigone. La dose retenue en France est de 50 UI, adaptable en fonction de la tolérance et de l’efficacité. La reprise des mictions avec mesure du résidu post-mictionnel doit être absolument surveillée en postopératoire.
L’efficacité dure en moyenne six à neuf mois, avec possibilité d’adapter la dose en cas de récidive des symptômes trop précoce ou en cas de soulagement insuffisant. Le rythme des réinjections est évalué en fonction de la réponse.27-29

Neuromodulation sacrée

La neuromodulation sacrée est un traitement validé, indiqué et efficace dans de nombreuses pathologies (maladie de Parkinson, tremblements essentiels, douleurs chroniques, incontinence fécale, etc.).30 Dans l’hyper­activité vésicale idiopathique, la cible est la racine S3.
L’implantation se fait en deux temps :
– sous anesthésie générale, une électrode est d’abord positionnée dans le foramen S3 sous contrôle radiographique et sous contrôle de la réponse motrice peropératoire. Une fois idéalement placée, l’électrode est reliée à un neurostimulateur externe, qui permet au médecin et au patient de régler les  paramètres de neurostimulation pendant la phase d’évaluation (1 à 4 semaines) ;
– à l’issue de cette période, les patients répondeurs bénéficient de la mise en place d’un boîtier de neurostimulation qui est raccordé directement à l’électrode et implanté en sous-cutané de manière définitive, dans la région suprafessière. Cette deuxième étape, dite « phase thérapeutique », est souvent réalisée sous sédation et anesthésie locale. Le patient module ensuite la neurostimulation au moyen d’une télécommande. Le changement des piles du boîtier nécessite des interventions sous anesthésie locale tous les cinq à sept ans.
Cette technique donne de meilleurs résultats que les anti­cholinergiques.

Chirurgie : en dernier recours

Des traitements chirurgicaux radicaux peuvent être exceptionnellement proposés, en troisième intention, en cas d’échec de tout autre traitement : cystectomie partielle avec entérocystoplastie d’agrandissement ou cystectomie associée à une dérivation urinaire non continente de type Bricker.
Encadre

1. Incontinence urinaire : trois formes possibles

– L’incontinence urinaire par urgenturie (IUU) : fuites survenant à la suite d’un besoin impérieux et irrépressible d’uriner, difficile à différer.

– L’incontinence urinaire d’effort (IUE) : survenue de fuites lors d’efforts d’intensité variable, souvent liées à une surpression abdominale (sport, toux, rire, éternuement). L’insuffisance sphinctérienne est l’étape ultime de l’incontinence urinaire d’effort, avec des fuites apparaissant aux moindres mouvements et changements de position. L’incontinence urinaire d’effort isolée n’entre pas dans le cadre de l’hyperactivité vésicale.

– L’incontinence urinaire mixte : association d’IUU et d’IUE.

Dans certains cas, l’incontinence urinaire peut être masquée : la fuite d’urine survient lors de la réduction d’un prolapsus au cours de l’examen clinique, chez une patiente ne décrivant pas de symptômes d’incontinence à l’état basal.

Encadre

2. Bilan urodynamique dans la prise en charge de l’hyperactivité vésicale : un apport controversé

Le bilan urodynamique se déroule en trois étapes indispensables : débitmétrie, cystomanométrie et profilométrie, chacune renseignant sur une phase du fonctionnement mictionnel.

Il n’est pas recommandé en première intention dans le bilan d’une hyperactivité vésicale idiopathique.

En effet, s’il peut permettre de préciser les troubles et de les rattacher à une véritable hyperactivité détrusorienne, ses résultats sont variables pour un même patient, soumis notamment à la qualité de sa réalisation. Normal, il ne remet pas en cause le diagnostic.

Il peut néanmoins aider aux choix thérapeutiques : le comité d’experts de l’AFU préconise sa réalisation avant le passage à un traitement de deuxième ligne plus invasif, lorsque le traitement de première intention médicamenteux a échoué.

Encadre

3. Les anticholinergiques purs

- Succinate de solifénacine (Vesicare) : durée de vie courte ; effets secondaires dose-dépendants

- Oxybutynine (Ditropan, Driptane)

- Toltérodine (Detrol, Detrusitol)

- Fumarate de fésotérodine (Toviaz)

- Chlorure de trospium (Ceris) : moins de passage de la barrière hémato-encéphalique ; à préférer chez le sujet âgé, mais toujours avec prudence

Encadre

Que dire à vos patients ?

– L’hyperactivité vésicale, associée ou non à une incontinence, peut être efficacement prise en charge.

– Des aménagements hygiénodiététiques, des mesures comportementales et la rééducation sont essentiels pour permettre une amélioration clinique.

– Différentes solutions thérapeutiques peuvent y être associées : médicaments, neurostimulation, injections de toxine botulique…

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L’hyperactivité vésicale est une pathologie fréquente, augmentant avec l’âge (un tiers de la population après 75 ans), prédominante chez la femme.

Il est impératif de toujours éliminer une cause organique.

D’autant plus taboue qu’elle est associée à une incontinence, elle doit être dépistée et prise en charge pour éviter un véritable handicap social.

Les mesures hygiénodiététiques et comportementales doivent être associées à la prise en charge thérapeutique (neurostimulation, anticholinergiques, toxine botulique et neuromodulation).