L’épidémie de Covid-19 et les mesures prises pour limiter la propagation du virus ont eu un impact sur la santé mentale des enfants et des adolescents ainsi que sur leur scolarité et leurs apprentissages, avec des conséquences plus importantes chez les enfants les plus vulnérables, notamment ceux porteurs d’un trouble du neurodéveloppement ou d’un trouble psychiatrique.

Depuis 2020, la pandémie de Covid-19 a induit des changements importants dans la routine des enfants et adolescents, en lien avec les mesures sanitaires nécessaires à la limitation de la propagation du virus. Les périodes de confinement et de fermetures itératives des écoles ont particulièrement affecté les enfants et les adolescents en limitant leur accès à l’enseignement et en réduisant les interactions sociales nécessaires à leur développement. Bien que les enfants et adolescents infectés par le Sars-CoV-2 n’aient exprimé dans la plupart des cas que des formes légères ou modérées de Covid avec des taux de mortalité bas, l’intensité de l’impact sur leur santé mentale, leur scolarité et leurs apprentissages a été mise en avant par plusieurs équipes dans le monde.

De nombreux effets sur la santé mentale

Il existe peu d’études longitudinales sur la santé mentale des enfants et adolescents depuis le début de la crise sanitaire. Globalement, les données montrent une forte augmentation de la prévalence de leur peur liée aux maladies, ainsi qu’un plus grand nombre de symptômes dépressifs et anxieux par rapport aux estimations avant la pandémie.1

Dégradation globale de la santé mentale

Une étude réalisée aux États-Unis auprès de 583 adolescents a constaté, avec une fréquence élevée et plus importante que dans la population adulte, des idéations suicidaires (37 %), des symptômes dépressifs (55 %), des symptômes anxieux (48 %) et des symptômes de stress post-traumatique (45 %).2 La solitude ainsi que le temps passé sur les écrans étaient les facteurs les plus prédictifs de ces symptômes.2
Au Royaume-Uni, une étude a observé que 39,2 % des 6-16 ans et 52,5 % des 17-23 ans ressentaient une dégradation de leur santé mentale. Par exemple, 25 % des 6-10 ans, 33 % des 11-16 ans et 50 % des 17-23 ans ont rapporté un trouble du sommeil durant au moins trois nuits par semaine pendant la pandémie.3 De plus, la préexistence d’un trouble psychiatrique majorait le risque de symptômes psychiatriques pendant la pandémie.3
Une étude chinoise a mis en évidence une corrélation indirecte entre stress lié au Covid-19 d’une part et dépression et dépendance aux jeux vidéo en ligne d’autre part ; l’anxiété liée à la scolarité a été identifiée comme l’un des déterminants principaux de cette corrélation.4

Résultats contradictoires pour les troubles anxieux

Quelques résultats divergents concernent cependant les symptômes anxieux. Certaines études rapportent en effet une absence d’augmentation, voire une diminution des symptômes anxieux au début de la crise sanitaire, lors du premier confinement notamment.5 Ces résultats contradictoires dans le contexte du début de la pandémie (avant la réouverture des écoles) pourraient être le reflet des niveaux de vulnérabilité individuelle et popula­tionnelle différents avant la pandémie.

Tentatives de suicide en augmentation

Le nombre de passages en service d’urgence pour idées ou conduites suicidaires chez les enfants et adolescents, déjà en augmentation avant la pandémie, s’est accru quelques mois après le début de la crise sanitaire.
Une étude française monocentrique relève une augmentation importante du nombre de tentatives de suicide des moins de 15 ans (nombre de tentatives de suicide multiplié par 3 en novembre-décembre 2020 par rapport à novembre-décembre 2019).6
Une étude aux États-Unis montre une tendance similaire au cours de l’hiver 2020, principalement pour les filles.7
Selon Santé publique France, le nombre d’évaluations en urgence pour geste suicidaire chez les moins de 15 ans était plus élevé en 2021 et début 2022 par rapport aux années prépandémiques.

Symptômes d’hyperactivité/inattention plus fréquents

Une augmentation des troubles du comportement externalisés a été mentionnée par plusieurs équipes depuis le début de la crise sanitaire. Ces troubles correspondent à un ensemble hétérogène de symptômes émotionnels et comportementaux observables (par exemple, l’agitation, l’impulsivité, l’agressivité…) qui peuvent être retrouvés dans plusieurs troubles psychiatriques et/ou neurodéveloppementaux (par exemple, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité [TDAH], le trouble oppo­sitionnel avec provocation, le trouble des conduites ou trouble explosif intermittent).
En France, une prévalence inhabituelle de symptômes d’hyperactivité/inattention et de dysrégulation émotionnelle (21,9 % et 13,3 % respectivement) a été observée chez les enfants de 8 à 9 ans durant la première phase de la pandémie.8
Une autre étude française a indiqué des résultats similaires, montrant une corrélation entre les symptômes émotionnels et d’hyperactivité/inattention chez les enfants, avec une participation d’autres facteurs comme les troubles du sommeil, le temps d’exposition aux écrans, l’anxiété parentale et les difficultés financières.9

Augmentation des diagnostics de troubles des conduites alimentaires

Une augmentation importante de nouveaux diagnostics de troubles des conduites alimentaires (TCA) a également été observée dans de nombreux pays.10 Une étude a notamment retrouvé une augmentation des diagnostics en soins primaires de plus de 65 % des TCA chez les 6-12 ans et de 126 % chez les 13-16 ans.11 Une autre étude montre que le nombre d’hospitalisations pour TCA de type restrictif a doublé au cours de la première année de la pandémie.12
Et une augmentation de l’intensité des symptômes de TCA a été rapportée chez les patients avec un TCA préexistant.13

Effets accrus en cas de troubles préexistants

Les effets de la crise sanitaire ont été plus importants chez les enfants et adolescents ayant un trouble psychiatrique et/ou un trouble neuro­développemental.
Une étude française s’est intéressée à la perception du confinement par les enfants et adolescents avec un diag­nostic de TDAH et par leurs parents. Cette étude a constaté une dégradation du bien-être de l’enfant dans près de 35 % des cas.14 Cela se manifestait notamment par des difficultés comportementales, de l’opposition, de la provocation, des difficultés de régulation émotionnelle mais également par une majoration des troubles du sommeil et de l’anxiété.14
Une étude américaine a mis en évidence que les adolescents avec TDAH restant chez eux en période scolaire pendant le confinement rapportaient une perte plus importante de leurs routines, plus d’affects négatifs et plus de difficultés de concentration liées aux inquiétudes en rapport avec le Covid-19 que les adolescents sans TDAH.15
Une étude évaluant l’impact de la fermeture des écoles chez les enfants avec trouble du spectre de l’autisme (TSA) a indiqué que leurs parents rapportaient de manière plus fréquente des changements de comportement et des symptômes anxieux chez leurs enfants que les parents d’enfants neuro­typiques. L’impact de la modification des routines, l’interruption des prises en charge étaient les facteurs les plus fréquemment cités par les familles comme participant à ces difficultés.16

Télémédecine et enfants en situation de handicap

Pour les enfants en situation de handicap, la pandémie et les mesures sanitaires associées ont constitué un obstacle à la poursuite de leurs suivis médicaux et rééducatifs.17
Certains auteurs se sont donc penchés sur la question des interventions rééducatives en distanciel. Une étude a ainsi retrouvé une efficacité de la rééducation de la dyslexie en distanciel non inférieure à celle menée en présentiel, sur des tâches de lecture et de dénomination rapide automatique.18 Une autre étude a montré que l’expérience de télé­santé a été positive chez les personnes à besoins spécifiques, notamment par la perception d’un environnement soutenant et favorable à leur bien-être psychologique, malgré les restrictions sanitaires.17 Les outils de télésanté, peu utilisés avant la pandémie, doivent être développés et organisés afin d’éviter toute discontinuité dans les prises en charge des enfants et de leur famille.15

Vulnérabilité à l’altération de la santé mentale

D’autres facteurs de risque ont été identifiés comme associés à une augmentation de la vulnérabilité à une détérioration de la santé mentale des enfants et adolescents selon une revue récente : le sexe féminin, les pathologies physiques chroniques comme l’obésité, le contexte socio-­économique défavorable…1 L’accroissement des violences intrafamiliales et le manque d’accès aux structures de protection de l’enfance participent également à cette vulnéra­bilité.19 Des facteurs protecteurs ont également été mis en évidence, comme l’exercice physique, l’accès aux loisirs, les relations familiales positives et le soutien social.1

Impact négatif sur la scolarité et les apprentissages

La pandémie de Covid-19 a également engendré des difficultés importantes sur le plan académique, en matière de scolarisation et d’apprentissages.4 L’une des principales mesures sanitaires mises en place dans plusieurs pays, dont la France, pour ralentir la propagation du Sars-CoV-2 a été la fermeture des écoles à l’occasion des différents confinements. Les dispositifs d’enseignement à distance n’ayant pas été mis en place immédiatement, ni de façon uniforme et continue partout en France, de longues interruptions des enseignements ont entraîné pour un grand nombre d’élèves un retard académique significatif.15

Baisse des performances, en particulier pour les élèves en difficulté

La note d’information 21.02 publiée en janvier 2021 par le ministère de l’Éducation nationale a rapporté une baisse des performances aux évaluations repères 2020 de début de cours préparatoire (concernant les apprentissages de fin de grande section de maternelle) et de début de cours élémentaire 1 (notamment en français, dans les domaines de la lecture et de l’écriture).20 Ceci s’est accompagné également d’une hausse des écarts des performances entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres.
Ces interruptions ont par ailleurs eu un impact plus important sur les enfants déjà en situation de difficulté scolaire ou présentant des troubles des apprentissages.3 Ces retards académiques liés aux conditions exceptionnelles de la pandémie de Covid-19 sont importants à prendre en considération avant de poser un diagnostic des troubles des apprentissages.4
Enfin, la fermeture des écoles et notamment des établissements spécialisés pour les enfants en difficulté scolaire a significativement limité l’accès aux services de soins situés dans ces écoles.21

Disparités majorées par l’enseignement à distance

La difficulté pour certains parents de mettre en place l’organisation et le matériel nécessaires pour l’enseignement à distance a participé à une majoration des disparités à deux niveaux : sociales pour les familles les plus défavorisées, par manque de moyens et de ressources,15 et éducatives par manque de supports pour mettre en place, à la maison, les aménagements scolaires requis pour les enfants avec difficultés scolaires à besoins spécifiques.21 Par exemple, une étude a montré que les parents d’enfants avec TDAH ayant un équivalent de plan d’accompagnement personnalisé (PAP) ou de projet personnalisé de scolarisation (PPS) se sentaient moins compétents pour gérer leurs besoins scolaires spécifiques par rapport aux parents d’enfants avec TDAH ne nécessitant pas d’aménagements, ou à ceux d’enfants sans TDAH.15
Plusieurs équipes se sont intéressées aux conséquences des enseignements à distance chez les enfants présentant un trouble du neuro­développement. Une étude belge a trouvé que l’expérience de l’école à la maison était perçue par les enfants présentant un trouble du neuro­développement comme significativement plus négative, par rapport à des enfants à développement neurotypique.22 Une étude italienne a rapporté également que les enfants avec un trouble du neurodéveloppement trouvaient l’enseignement à distance plus difficile à suivre.23 Ceci est d’autant plus vrai pour les enfants qui bénéficient d’aménagements scolaires spécifiques en classe, non pris en compte dans l’enseignement à distance.14

Quelques effets bénéfiques des enseignements spécialisés à distance

Toutefois, une autre étude a montré que des enseignements spécialisés à distance conduits rigoureusement pouvaient permettre à des élèves avec des troubles spécifiques des apprentissages de remplir adéquatement leurs objectifs pédagogiques malgré les difficultés inhérentes à la période de confinement.24
Enfin, des effets bénéfiques ont également été rapportés, par exemple chez les enfants avec TDAH.14 Ainsi, certains parents d’enfants TDAH ont constaté une amélioration du bien-être de leur enfant en lien avec la réduction de l’anxiété scolaire et la flexibilité du travail à la maison, plus adaptée au rythme de leur enfant. De plus, ils ont observé que celui-­ci avait une meilleure estime de lui-même, imputée à la diminution des remarques négatives liées au tra­vail scolaire. Finalement, certains parents ont reconnu être plus conscients des difficultés de leur enfant au quotidien depuis le passage à l’enseignement à distance.14

Des études longitudinales sont nécessaires

La pandémie de Covid-19 et les mesures de restriction pour limiter la propagation du virus ont eu un impact important sur la santé mentale, la scolarité et les apprentissages des enfants et adolescents. Ces conséquences sont plus importantes au sein des populations vulnérables et notamment chez les enfants présentant un trouble neurodéveloppemental, un trouble psychiatrique, ou vivant dans un contexte socio-économique défavorable, tout particulièrement chez les jeunes filles. Le changement de routine, l’isolement social, la limitation d’accès aux écoles et aux structures de soins ont été autant de facteurs ayant participé à cela.
Les données de suivi de cohortes avant, durant et après les différentes phases de la pandémie sont cependant peu nombreuses. La plupart des données sont issues d’études transversales aux qualités variables. Les connaissances concernant les effets à long terme des épidémies sur la santé mentale des enfants et des adolescents sont aujourd’hui insuffisantes. Le développement d’indicateurs et la réalisation d’études de suivi longitudinal sur l’état de santé mentale des enfants et adolescents sont essentiels. Ceci pourra permettre de développer de meilleurs outils de prévention primaire et secondaire. Enfin, l’utilisation d’outils de télésanté appliqués au champ de la psychiatrie de l’enfant, de l’éducation et des apprentissages est à développer et à structurer. 

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Résumé

L’épidémie de Covid-19 et les mesures prises pour limiter la propagation du virus ont provoqué des modifications importantes dans la vie quotidienne des enfants et adolescents ainsi que de leur famille. Ces changements, avec notamment les fermetures itératives des écoles et la distanciation physique, ont eu un impact sur la santé mentale des enfants et des adolescents ainsi que sur leur scolarité et leurs apprentissages. Des conséquences plus importantes ont été mises en évidence chez les enfants les plus vulnérables, notamment ceux porteurs d’un trouble du neurodéveloppement ou d’un trouble psychiatrique. Les données restent cependant aujourd’hui peu nombreuses, et il est donc important de conduire des études longitudinales permettant d’établir des programmes de prévention primaire en population générale et secondaire au sein des populations les plus vulnérables.