Dans cette étude menée chez des patients hospitalisés entre avril et juin 2020 au Brésil pour infection par le SARS-CoV-2 (âge moyen 55 ans, 60 % d’hommes), les 659 patients inclus recevant au préalable un traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine ou bloqueurs du récepteur AT1 de l’angiotensine II (ARA2 ou sartans) étaient randomisés pour la poursuite ou l’arrêt de ce traitement. La durée médiane d’évolution des symptômes était de 6 jours au moment de l’entrée dans l’étude. Il n’a pas été observé de différence sur le critère principal de l’étude : la survie en dehors de l’hôpital. De même, il n’a pas été observé de différence dans les critères secondaires : les décès (2,7 % dans le groupe « arrêt » contre 2,8 % dans le groupe « poursuite »), les décès d’origine cardiovasculaire, 0,6 % dans le groupe « arrêt » contre 0,3 % dans le groupe « poursuite ») ou l’aggravation de l’infection (38,3 % dans le groupe « arrêt » contre 32,3 % dans le groupe « poursuite » sans atteindre la significativité statistique).

S. Rivière déclare n'avoir aucun lien d'intérêts.

JAMA 2021;325:254-64. Lopes RD, Macedo AVS, de Barros E Silva PGM, et al. ; BRACE CORONA investigators. Effect of discontinuing vs continuing angiotensin-converting enzyme inhibitors and angiotensin II receptor blockers on days alive and out of the hospital in patients admitted with COVID-19: a randomized clinical trial. PMID : 33464336.