Il s’agit des actes suivants :
1. Les certificats d’absence pour enfant malade.
2. Les certificats d’arrêt de travail courts.
3. Les prescriptions médicales de transport.
4. Les prescriptions de soins infirmiers.
5. Les prescriptions de lit médicalisé.
6. Les certificats de sport injustifiés.
7. Les certificats des assureurs privés.
Dans ces actes « administratifs », en effet, le médecin joue le rôle de « contrôleur » ou « assureur » pour l’Assurance maladie, pour des assurances privées ou pour des employeurs publics ou privés. Or la pandémie a montré, par exemple, que les patients peuvent s’auto-déclarer en arrêt de travail (via le site declare.ameli.fr) et qu’ils utilisent ce service avec parcimonie. Les différentes instances peuvent, s’ils le souhaitent, réaliser directement des contrôles des auto-déclarations.
Le coût ? Zéro euro ! Selon les signataires, « ce choc de simplification… n’implique aucune dépense d’argent public et libèrerait des centaines de milliers de créneaux de consultation de médecine générale par jour en France, au prix de quelques heures d’efforts pour nos législateurs ».
La tribune est à lire ici : Grève des médecins : sept exemples concrets de simplification pour redonner du temps médical. L’Express, 5 janvier 2023.