Chaque année, La Revue du Praticien-­Médecine générale organise son congrès à destination des omnipraticiens francophones. Toujours plus nombreux, étudiants, libéraux, salariés, remplaçants… se retrouvent aux JNMG pour échanger entre eux, avec les experts, les auteurs et l’équipe de rédaction.


La 21e édition, ouverte par une session plénière exclusive portant sur l’antibiorésistance et menée à quatre voix par le Pr David Lebeaux, infectiologue (AP-HP), Mmes Sandrine Randriamampianina et Anne Berger-Carbonne (Santé publique France) et M. Alban Dahnani (ANSM), sera toujours aussi riche en thématiques, portées par des intervenants reconnus dans leur discipline.
Qualité et diversité donc, mais aussi une large place consacrée à la pratique : nous avons particulièrement souhaité, cette année, articuler les sessions autour du symptôme, bien souvent le point de départ de la consultation et à partir duquel il faut savoir dérouler toutes les hypothèses diagnostiques et envisager une prise en charge optimale. Ainsi, la gonalgie, la plainte abdominale, l’anxiété chez l’enfant, les douleurs chez la personne âgée, le prurit, les signes cliniques de la main, l’insomnie seront-ils abordés avec dynamisme.


Une fois le symptôme exposé, le patient ne peut échapper à l’interrogatoire, puis à l’examen clinique. Aussi, avons-nous choisi de revenir, en particulier et avec des images en cascade, sur les mystères de l’otoscopie et de la dermatoscopie.


Après un examen parfaitement conduit, des explorations complémentaires peuvent s’avérer nécessaires. Mais lesquelles prescrire à bon escient en cas d’anémie ? Nous le connaissions par cœur, cet arbre décisionnel en fonction du VGM…Cela ne fera pourtant pas de mal d’y revenir !


Puis le moment d’aborder la thérapeutique vient à point à qui a su poser un diag­nostic : prises en charge de l’arthrose, de l’asthme, de la fibrillation atriale, de l’endométriose, de l’intoxication alcoolique chronique, de la bronchiolite… feront l’objet d’interventions interactives.


Et puisque la prévention ne devrait jamais être la grande oubliée… Les moyens de s’affranchir de l’insuffisance rénale chronique seront également traités.


Nous avons tous nos bêtes noires, ces pathologies qui nous paraissent tellement opaques qu’on préfèrerait qu’elles n’existent pas. Heureusement, les sessions des JNMG permettent de clarifier les plus complexes des questions : il en est ainsi du diag­nostic des rhumatismes inflammatoires et des fameux troubles « dys- », mais aussi de la prise en charge de l’endométriose et de la gestion des conflits intrafamiliaux !
Enfin, aux JNMG, nous ne craignons pas de traiter de sujets moins convenus. Ainsi, nous nous interrogerons pour savoir s’il existe vraiment des patients difficiles, comment replacer le médecin traitant dans la rédaction des directives anticipées, si nous serons tous demain télémédecins… et quelles sont les différentes options pour la contraception masculine.


Bienvenue aux JNMG 2022, nous avons hâte de vous rencontrer autour de tous ces thèmes et de bien d’autres encore… en essayant d'oublier un peu le Covid !